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- Pour le calendrier liturgique établi à demande du Concile de Trente par saint Pie V, voir Calendrier romain tridentin. Le calendrier liturgique de saint Jean XXIII est le calendrier romain général conforme au motu proprio Rubricarum instructum du 25 juillet 1960. Il se fonde sur le Code des Rubriques (Codex rubricarum) promulgué le 25 juillet 1960. « Préparé par une Commission Liturgique nommée par Pie XII et composée de prélats et liturgistes traditionnels, ce Code est, de l'avis de la Fraternité sacerdotale Saint-Pie-X, "le couronnement de tout le travail d'ordonnancement du culte public de l'Église commencé après le Concile de Trente et de l'œuvre de saint Pie V… reprise récemment par Pie X et par Pie XII". Jean XXIII [...] a décidé de publier cette œuvre achevée en 1959. ». Ce calendrier de 1960 diffère en plusieurs points du calendrier romain tridentin de saint Pie V, établi à demande du concile de Trente par la publication en 1569 du Breviarium Romanum et en 1570 du Missale Romanum tridentin. Le calendrier tridentin de Pie V n'a que 149 fêtes, pendant que celui de Jean XXIII en a 270 (malgré une reduction en relation au calendrier immédiatement précédant) et comprend plusieurs des fêtes supprimées par Pie V (par exemple, les fêtes de Patrick d'Irlande, François de Paule, Bernardin de Sienne, Antoine de Padoue, Anne, Joachim, Élisabeth de Hongrie. La fête de l'Immaculée Conception de la Vierge Marie, comme on la nomme dans le calendrier de Jean XXIII e dans les calendriers romains pré-tridentins, s'appelle dans le calendrier de Pie V « Conception de la bienheureuse Marie », sans l'adjectif « Immaculée » Le calendrier de Jean XXIII n'a que trois octaves (Noël, Épiphanie, Pâques), mais celui de Pie V, même après avoir opéré une diminution en relation au calendrier romain précédant, en a douze (Noël, Étienne, Jean Évangéliste, Saints Innocents, Épiphanie, Pâques, Pentecôte, Fête-Dieu, Nativité de Jean Baptiste, Pierre et Paul, Assomption de Marie, Toussaint). Le calendrier de Jean XXIII est encore utilisé dans la forme tridentine du rite romain. Pour une information détaillée sur le rite, voir : Rite tridentin. La dénomination tridentin - qui fait référence au Concile de Trente - pour désigner d'une manière générale tout ce qui touche à la liturgie depuis ce concile jusqu'aux réformes introduites par le Concile Vatican II, est une appellation récente ; mais elle était implicite déjà dans les livres liturgiques où se trouvent les textes et les rubriques de cette forme du rite romain, qui portent l'indication ex decreto sacrosancti concilii tridentini restitutum (restauré selon le décret du Concile de Trente). Pour désigner le rite romain dans toutes ses formes historiques, on dit « liturgie apostolique de Rome », ou « liturgie romaine » pour la distinguer des rites byzantin (ou grec), arménien, syrien occidental, syrien oriental, maronite, chaldéen, copte (liturgies orientales) ; ou ambrosien, mozarabe, bragacien, gallican, dominicain (liturgies occidentales). Le calendrier liturgique de Jean XXIII comprend comme l'année civile, 365 jours groupés en 52 semaines ; l'année ecclésiastique débute le 1er dimanche de l'Avent et se termine le samedi qui suit le dernier dimanche après la Pentecôte (soit la veille du 1er dimanche de l'Avent). Jésus-Christ étant au centre de la liturgie catholique, l'Église a voulu que l'année liturgique correspondante rappelât, dans leur succession, les mystères qui se rapportent à lui. Selon l'Église, sa naissance fut précédée de l'attente des siècles et son règne s'étendra jusqu'à la fin des temps. Aussi, l'année chrétienne commence quatre semaines avant Noël pour rappeler les quatre mille ans qui, d'après la croyance des Anciens, ont précédé la venue du Sauveur ; et elle se termine après le dernier dimanche après la Pentecôte où se lit l'Évangile du jugement général . Le calendrier liturgique est formé de deux composantes, mêlant deux temporalités : le Temporal, qui suit les étapes de la vie de Jésus-Christ pendant la durée d'une année ; et le Sanctoral, qui honore les saints. Enfin, le Propre du Pays comprend les fêtes spéciales à un pays. À chaque jour de l'année correspond soit une fête du Temporal, soit une fête du Sanctoral, soit une fête du Propre du Pays (voire les deux ou trois) ; ou, en leur absence, une férie. (fr)
- Pour le calendrier liturgique établi à demande du Concile de Trente par saint Pie V, voir Calendrier romain tridentin. Le calendrier liturgique de saint Jean XXIII est le calendrier romain général conforme au motu proprio Rubricarum instructum du 25 juillet 1960. Il se fonde sur le Code des Rubriques (Codex rubricarum) promulgué le 25 juillet 1960. « Préparé par une Commission Liturgique nommée par Pie XII et composée de prélats et liturgistes traditionnels, ce Code est, de l'avis de la Fraternité sacerdotale Saint-Pie-X, "le couronnement de tout le travail d'ordonnancement du culte public de l'Église commencé après le Concile de Trente et de l'œuvre de saint Pie V… reprise récemment par Pie X et par Pie XII". Jean XXIII [...] a décidé de publier cette œuvre achevée en 1959. ». Ce calendrier de 1960 diffère en plusieurs points du calendrier romain tridentin de saint Pie V, établi à demande du concile de Trente par la publication en 1569 du Breviarium Romanum et en 1570 du Missale Romanum tridentin. Le calendrier tridentin de Pie V n'a que 149 fêtes, pendant que celui de Jean XXIII en a 270 (malgré une reduction en relation au calendrier immédiatement précédant) et comprend plusieurs des fêtes supprimées par Pie V (par exemple, les fêtes de Patrick d'Irlande, François de Paule, Bernardin de Sienne, Antoine de Padoue, Anne, Joachim, Élisabeth de Hongrie. La fête de l'Immaculée Conception de la Vierge Marie, comme on la nomme dans le calendrier de Jean XXIII e dans les calendriers romains pré-tridentins, s'appelle dans le calendrier de Pie V « Conception de la bienheureuse Marie », sans l'adjectif « Immaculée » Le calendrier de Jean XXIII n'a que trois octaves (Noël, Épiphanie, Pâques), mais celui de Pie V, même après avoir opéré une diminution en relation au calendrier romain précédant, en a douze (Noël, Étienne, Jean Évangéliste, Saints Innocents, Épiphanie, Pâques, Pentecôte, Fête-Dieu, Nativité de Jean Baptiste, Pierre et Paul, Assomption de Marie, Toussaint). Le calendrier de Jean XXIII est encore utilisé dans la forme tridentine du rite romain. Pour une information détaillée sur le rite, voir : Rite tridentin. La dénomination tridentin - qui fait référence au Concile de Trente - pour désigner d'une manière générale tout ce qui touche à la liturgie depuis ce concile jusqu'aux réformes introduites par le Concile Vatican II, est une appellation récente ; mais elle était implicite déjà dans les livres liturgiques où se trouvent les textes et les rubriques de cette forme du rite romain, qui portent l'indication ex decreto sacrosancti concilii tridentini restitutum (restauré selon le décret du Concile de Trente). Pour désigner le rite romain dans toutes ses formes historiques, on dit « liturgie apostolique de Rome », ou « liturgie romaine » pour la distinguer des rites byzantin (ou grec), arménien, syrien occidental, syrien oriental, maronite, chaldéen, copte (liturgies orientales) ; ou ambrosien, mozarabe, bragacien, gallican, dominicain (liturgies occidentales). Le calendrier liturgique de Jean XXIII comprend comme l'année civile, 365 jours groupés en 52 semaines ; l'année ecclésiastique débute le 1er dimanche de l'Avent et se termine le samedi qui suit le dernier dimanche après la Pentecôte (soit la veille du 1er dimanche de l'Avent). Jésus-Christ étant au centre de la liturgie catholique, l'Église a voulu que l'année liturgique correspondante rappelât, dans leur succession, les mystères qui se rapportent à lui. Selon l'Église, sa naissance fut précédée de l'attente des siècles et son règne s'étendra jusqu'à la fin des temps. Aussi, l'année chrétienne commence quatre semaines avant Noël pour rappeler les quatre mille ans qui, d'après la croyance des Anciens, ont précédé la venue du Sauveur ; et elle se termine après le dernier dimanche après la Pentecôte où se lit l'Évangile du jugement général . Le calendrier liturgique est formé de deux composantes, mêlant deux temporalités : le Temporal, qui suit les étapes de la vie de Jésus-Christ pendant la durée d'une année ; et le Sanctoral, qui honore les saints. Enfin, le Propre du Pays comprend les fêtes spéciales à un pays. À chaque jour de l'année correspond soit une fête du Temporal, soit une fête du Sanctoral, soit une fête du Propre du Pays (voire les deux ou trois) ; ou, en leur absence, une férie. (fr)
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