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- Le Calendrier romain général (Calendarium romanum generale) indique les dates des Solennités, Fêtes, Mémoires obligatoires et facultatives dans le rite romain. Ces célébrations peuvent être liées à une date fixe ou peuvent être liées à un jour particulier de la semaine ou bien encore en fonction de la date de Pâques. Le calendrier général romain contient uniquement les célébrations destinées à être observées dans le rite romain dans tous les pays du monde. L'actuelle forme du calendrier romain général lui a été donné par le motu proprio publié le 14 février 1969 par le pape Paul VI, et par des modifications, dues principalement à des canonisations, publiées dans les éditions ultérieures du Missel romain. La revision opérée en 1969 mettait en application les demandes de la constitution conciliaire Sacrosanctum Concilium du IIe concile œcuménique du Vatican. Deux idées majeures dirigeaient cette réforme : la valorisation du dimanche, comme « fête de la Résurrection », et la réduction du nombre de fêtes de saints à célébrer universellement dans la liturgie romaine. En ce qui concerne ces derniers, on a suivi cinq principes: 1.
* Réduction du nombre de fêtes de dévotion. Dans son application du décret du concile de Trente, le pape Pie V n'a retenu en 1569/1570 que deux fêtes de dévotion : Fête-Dieu (1264) et Fête de la Sainte Trinité (1334). Après on a inséré 16 autres : Fête du Saint Nom de Marie (1683), Notre-Dame de la Merci (1696), Notre Dame du Rosaire (1716), Saint Nom de Jésus (1721), Notre-Dame du Mont-Carmel (1726), Compassion de la Vierge Marie (1727), Sept Douleurs de la Vierge Marie (1814), Précieux Sang (1849), Sacré-Cœur (1856), Notre-Dame de Lourdes (1907), Sainte Famille (1921), Fête du Christ Roi (1925), Maternité de Marie (1931), Cœur immaculé de Marie (1942), Bienheureuse Vierge Marie Reine (1954), Saint Joseph artisan (1955). 2.
* Examen critique des hagiographies traditionnelles, dont certaines semblent être simplement légendaires. 3.
* Choix des saints d'importance majeure. 4.
* Révision des jours de célébration, pour faire correspondre, selon les possibilités, le jour de fête au jour de naissance au ciel. 5.
* « Universalisation » du calendrier par l'inscription de saints des divers continents et régions. (fr)
- Le Calendrier romain général (Calendarium romanum generale) indique les dates des Solennités, Fêtes, Mémoires obligatoires et facultatives dans le rite romain. Ces célébrations peuvent être liées à une date fixe ou peuvent être liées à un jour particulier de la semaine ou bien encore en fonction de la date de Pâques. Le calendrier général romain contient uniquement les célébrations destinées à être observées dans le rite romain dans tous les pays du monde. L'actuelle forme du calendrier romain général lui a été donné par le motu proprio publié le 14 février 1969 par le pape Paul VI, et par des modifications, dues principalement à des canonisations, publiées dans les éditions ultérieures du Missel romain. La revision opérée en 1969 mettait en application les demandes de la constitution conciliaire Sacrosanctum Concilium du IIe concile œcuménique du Vatican. Deux idées majeures dirigeaient cette réforme : la valorisation du dimanche, comme « fête de la Résurrection », et la réduction du nombre de fêtes de saints à célébrer universellement dans la liturgie romaine. En ce qui concerne ces derniers, on a suivi cinq principes: 1.
* Réduction du nombre de fêtes de dévotion. Dans son application du décret du concile de Trente, le pape Pie V n'a retenu en 1569/1570 que deux fêtes de dévotion : Fête-Dieu (1264) et Fête de la Sainte Trinité (1334). Après on a inséré 16 autres : Fête du Saint Nom de Marie (1683), Notre-Dame de la Merci (1696), Notre Dame du Rosaire (1716), Saint Nom de Jésus (1721), Notre-Dame du Mont-Carmel (1726), Compassion de la Vierge Marie (1727), Sept Douleurs de la Vierge Marie (1814), Précieux Sang (1849), Sacré-Cœur (1856), Notre-Dame de Lourdes (1907), Sainte Famille (1921), Fête du Christ Roi (1925), Maternité de Marie (1931), Cœur immaculé de Marie (1942), Bienheureuse Vierge Marie Reine (1954), Saint Joseph artisan (1955). 2.
* Examen critique des hagiographies traditionnelles, dont certaines semblent être simplement légendaires. 3.
* Choix des saints d'importance majeure. 4.
* Révision des jours de célébration, pour faire correspondre, selon les possibilités, le jour de fête au jour de naissance au ciel. 5.
* « Universalisation » du calendrier par l'inscription de saints des divers continents et régions. (fr)
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