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- Une économie est formée d'une multitude d'individus (appelés souvent « ménages » ou « consommateurs ») et d'entreprises qui échangent entre eux en vue de satisfaire leurs objectifs (augmenter leur satisfaction ou leur profit, par exemple). Ces échanges peuvent prendre des modalités diverses. La théorie de l'équilibre général s'intéresse au cas où ils prennent une forme marchande, par l'intermédiaire d'un système de prix. Le mot « équilibre » désigne le fait que cet intérêt porte essentiellement sur le cas où ces échanges sont tels que chacun soit satisfait et ne cherche plus à « bouger » (à faire de nouveaux échanges). L'adjonction de l'adjectif « général » s'explique par le fait que l'ensemble des échanges de l'économie, qui concerne tous ses biens, sont pris en compte — par opposition à la théorie de l'« équilibre partiel », qui ne traite que du cas d'un seul bien, en ne tenant pas compte des interactions de ses échanges avec ceux qui portent sur les autres biens. Dans le cadre de l'hypothèse de l'équilibre général, les auteurs néoclassiques considèrent que laisser le mécanisme de l'offre et de la demande du marché jouer librement, sans aucune intervention d'un agent extérieur, permet à chaque intervenant d'atteindre la meilleure allocation possible des ressources dont il dispose. Sur les trois composantes du marché (capital, travail et biens), chaque offreur (demandeur) à intérêt à vendre (acheter) des unités supplémentaires tant que son prix de vente (d'achat) est supérieur (inférieur) à son coût (utilité). Vendre (acheter) à un prix inférieur au coût (utilité) correspond à renoncer à des occasions de gains (d'utilités) supplémentaires. À l'inverse, vendre (acheter) à un prix supérieur au coût (à l'utilité) d'une unité supplémentaire correspond à subir une petite nette. L'offreur et le demandeur ont intérêt à échanger davantage jusqu'à ce que le prix de chaque unitaire supplémentaire échangée égalise, à la fois, le coût de production du vendeur et l'utilité de l'acheteur. Généralement, quand on parle de théorie de l'équilibre général, on entend par là le modèle de base de la théorie néoclassique, celui de la concurrence parfaite, dont la version la plus achevée a été donnée par Arrow et Debreu, dans un article publié en 1954, où ils montrent, dans le cadre d'hypothèses très précises, l'existence d'au moins un système (vecteur) de prix qui égalise les offres et les demandes (globales) des agents économiques — qui se comportent en « preneurs de prix ». Le modèle de l'équilibre général, dans la version d'Arrow et Debreu, constitue l'ossature des cours dits de « microéconomie ». Il est souvent présenté comme une présentation idéalisée d'une économie de marchés, mais cette interprétation du modèle de Arrow et Debreu, entre autres, est très contestée. (fr)
- Une économie est formée d'une multitude d'individus (appelés souvent « ménages » ou « consommateurs ») et d'entreprises qui échangent entre eux en vue de satisfaire leurs objectifs (augmenter leur satisfaction ou leur profit, par exemple). Ces échanges peuvent prendre des modalités diverses. La théorie de l'équilibre général s'intéresse au cas où ils prennent une forme marchande, par l'intermédiaire d'un système de prix. Le mot « équilibre » désigne le fait que cet intérêt porte essentiellement sur le cas où ces échanges sont tels que chacun soit satisfait et ne cherche plus à « bouger » (à faire de nouveaux échanges). L'adjonction de l'adjectif « général » s'explique par le fait que l'ensemble des échanges de l'économie, qui concerne tous ses biens, sont pris en compte — par opposition à la théorie de l'« équilibre partiel », qui ne traite que du cas d'un seul bien, en ne tenant pas compte des interactions de ses échanges avec ceux qui portent sur les autres biens. Dans le cadre de l'hypothèse de l'équilibre général, les auteurs néoclassiques considèrent que laisser le mécanisme de l'offre et de la demande du marché jouer librement, sans aucune intervention d'un agent extérieur, permet à chaque intervenant d'atteindre la meilleure allocation possible des ressources dont il dispose. Sur les trois composantes du marché (capital, travail et biens), chaque offreur (demandeur) à intérêt à vendre (acheter) des unités supplémentaires tant que son prix de vente (d'achat) est supérieur (inférieur) à son coût (utilité). Vendre (acheter) à un prix inférieur au coût (utilité) correspond à renoncer à des occasions de gains (d'utilités) supplémentaires. À l'inverse, vendre (acheter) à un prix supérieur au coût (à l'utilité) d'une unité supplémentaire correspond à subir une petite nette. L'offreur et le demandeur ont intérêt à échanger davantage jusqu'à ce que le prix de chaque unitaire supplémentaire échangée égalise, à la fois, le coût de production du vendeur et l'utilité de l'acheteur. Généralement, quand on parle de théorie de l'équilibre général, on entend par là le modèle de base de la théorie néoclassique, celui de la concurrence parfaite, dont la version la plus achevée a été donnée par Arrow et Debreu, dans un article publié en 1954, où ils montrent, dans le cadre d'hypothèses très précises, l'existence d'au moins un système (vecteur) de prix qui égalise les offres et les demandes (globales) des agents économiques — qui se comportent en « preneurs de prix ». Le modèle de l'équilibre général, dans la version d'Arrow et Debreu, constitue l'ossature des cours dits de « microéconomie ». Il est souvent présenté comme une présentation idéalisée d'une économie de marchés, mais cette interprétation du modèle de Arrow et Debreu, entre autres, est très contestée. (fr)
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- Une économie est formée d'une multitude d'individus (appelés souvent « ménages » ou « consommateurs ») et d'entreprises qui échangent entre eux en vue de satisfaire leurs objectifs (augmenter leur satisfaction ou leur profit, par exemple). Ces échanges peuvent prendre des modalités diverses. La théorie de l'équilibre général s'intéresse au cas où ils prennent une forme marchande, par l'intermédiaire d'un système de prix. Le mot « équilibre » désigne le fait que cet intérêt porte essentiellement sur le cas où ces échanges sont tels que chacun soit satisfait et ne cherche plus à « bouger » (à faire de nouveaux échanges). L'adjonction de l'adjectif « général » s'explique par le fait que l'ensemble des échanges de l'économie, qui concerne tous ses biens, sont pris en compte — par opposition à (fr)
- Une économie est formée d'une multitude d'individus (appelés souvent « ménages » ou « consommateurs ») et d'entreprises qui échangent entre eux en vue de satisfaire leurs objectifs (augmenter leur satisfaction ou leur profit, par exemple). Ces échanges peuvent prendre des modalités diverses. La théorie de l'équilibre général s'intéresse au cas où ils prennent une forme marchande, par l'intermédiaire d'un système de prix. Le mot « équilibre » désigne le fait que cet intérêt porte essentiellement sur le cas où ces échanges sont tels que chacun soit satisfait et ne cherche plus à « bouger » (à faire de nouveaux échanges). L'adjonction de l'adjectif « général » s'explique par le fait que l'ensemble des échanges de l'économie, qui concerne tous ses biens, sont pris en compte — par opposition à (fr)
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