La syllabe en mandarin est constituée selon les spécialistes chinois d'une initiale (shēngmǔ ; attaque pour la terminologie occidentale) et d'une finale (yùnmǔ ; rime). La principale règle phonotactique à retenir pour la formation des syllabes en chinois est que cette langue n'accepte pas d'articuler l'émission de deux sons consonantiques consécutifs. L'initiale peut être : * une consonne (bā, « huit » ; yòng, « utiliser ») ; * une « zéro-initiale » (língshēngmǔ) quand la syllabe commence directement par une voyelle (ài, « aimer »). La finale peut être :

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  • La syllabe en mandarin est constituée selon les spécialistes chinois d'une initiale (shēngmǔ ; attaque pour la terminologie occidentale) et d'une finale (yùnmǔ ; rime). La principale règle phonotactique à retenir pour la formation des syllabes en chinois est que cette langue n'accepte pas d'articuler l'émission de deux sons consonantiques consécutifs. L'initiale peut être : * une consonne (bā, « huit » ; yòng, « utiliser ») ; * une « zéro-initiale » (língshēngmǔ) quand la syllabe commence directement par une voyelle (ài, « aimer »). La finale peut être : * une rime nulle (absence de voyelle pure) : dans ce cas, la consonne initiale, obligatoire, est vocalisée (sì /s̩/, « quatre ») * une monophtongue (chē, « voiture ») ; * une diphtongue (kǒu, « bouche ») ; * une triphtongue (xiǎo, « petit ») ; * une formule complexe incluant une nasale ou la finale rétroflexe -r ( liǎng, « deux », zhèr, « ici »). Cette combinatoire aboutit à l'existence de 400 syllabes brutes, c'est-à-dire sans l'intervention des tons (quatre tons et un ton neutre). De nombreuses combinaisons n'existent pas en chinois : ce phénomène s'explique par les règles d'usage et par des incompatibilités entre phonèmes : par exemple, une initiale vélaire ne peut être suivie d'une voyelle de timbre /i/ ou /y/ (de lune) car une telle combinaison donne, par palatalisation, une autre consonne. Ainsi, *gi ou *kü sont impossibles. (fr)
  • La syllabe en mandarin est constituée selon les spécialistes chinois d'une initiale (shēngmǔ ; attaque pour la terminologie occidentale) et d'une finale (yùnmǔ ; rime). La principale règle phonotactique à retenir pour la formation des syllabes en chinois est que cette langue n'accepte pas d'articuler l'émission de deux sons consonantiques consécutifs. L'initiale peut être : * une consonne (bā, « huit » ; yòng, « utiliser ») ; * une « zéro-initiale » (língshēngmǔ) quand la syllabe commence directement par une voyelle (ài, « aimer »). La finale peut être : * une rime nulle (absence de voyelle pure) : dans ce cas, la consonne initiale, obligatoire, est vocalisée (sì /s̩/, « quatre ») * une monophtongue (chē, « voiture ») ; * une diphtongue (kǒu, « bouche ») ; * une triphtongue (xiǎo, « petit ») ; * une formule complexe incluant une nasale ou la finale rétroflexe -r ( liǎng, « deux », zhèr, « ici »). Cette combinatoire aboutit à l'existence de 400 syllabes brutes, c'est-à-dire sans l'intervention des tons (quatre tons et un ton neutre). De nombreuses combinaisons n'existent pas en chinois : ce phénomène s'explique par les règles d'usage et par des incompatibilités entre phonèmes : par exemple, une initiale vélaire ne peut être suivie d'une voyelle de timbre /i/ ou /y/ (de lune) car une telle combinaison donne, par palatalisation, une autre consonne. Ainsi, *gi ou *kü sont impossibles. (fr)
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  • La syllabe en mandarin est constituée selon les spécialistes chinois d'une initiale (shēngmǔ ; attaque pour la terminologie occidentale) et d'une finale (yùnmǔ ; rime). La principale règle phonotactique à retenir pour la formation des syllabes en chinois est que cette langue n'accepte pas d'articuler l'émission de deux sons consonantiques consécutifs. L'initiale peut être : * une consonne (bā, « huit » ; yòng, « utiliser ») ; * une « zéro-initiale » (língshēngmǔ) quand la syllabe commence directement par une voyelle (ài, « aimer »). La finale peut être : (fr)
  • La syllabe en mandarin est constituée selon les spécialistes chinois d'une initiale (shēngmǔ ; attaque pour la terminologie occidentale) et d'une finale (yùnmǔ ; rime). La principale règle phonotactique à retenir pour la formation des syllabes en chinois est que cette langue n'accepte pas d'articuler l'émission de deux sons consonantiques consécutifs. L'initiale peut être : * une consonne (bā, « huit » ; yòng, « utiliser ») ; * une « zéro-initiale » (língshēngmǔ) quand la syllabe commence directement par une voyelle (ài, « aimer »). La finale peut être : (fr)
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  • Mandarijnse lettergreep (nl)
  • Syllabe en mandarin (fr)
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