Les sources que nous devrions mentionner ici étant par définition plus nombreuses que l'article ne recense d’objets confisqués ou détruits, nous renvoyons aux sites des musées et des différentes collections cités qui, dans la plupart des cas, inscrivent à côté des œuvres reproduites la provenance des œuvres. Pour un bon nombre de peintures datant du XVe ou XVIe siècle évoquées dans cet article, leur traçabilité commence à la période des campagnes napoléoniennes pour la bonne raison que les œuvres d’art faisaient partie du mobilier liturgique et ecclésiastique, et n’avaient pas le sens que l’on donne aujourd’hui d'une œuvre d'art. Aussi avons-nous choisi de mentionner pour ces dernières les lieux pour lesquels elles ont été réalisées ou dans lesquels elles étaient exposées.

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  • Les sources que nous devrions mentionner ici étant par définition plus nombreuses que l'article ne recense d’objets confisqués ou détruits, nous renvoyons aux sites des musées et des différentes collections cités qui, dans la plupart des cas, inscrivent à côté des œuvres reproduites la provenance des œuvres. Pour un bon nombre de peintures datant du XVe ou XVIe siècle évoquées dans cet article, leur traçabilité commence à la période des campagnes napoléoniennes pour la bonne raison que les œuvres d’art faisaient partie du mobilier liturgique et ecclésiastique, et n’avaient pas le sens que l’on donne aujourd’hui d'une œuvre d'art. Aussi avons-nous choisi de mentionner pour ces dernières les lieux pour lesquels elles ont été réalisées ou dans lesquels elles étaient exposées. Les spoliations napoléoniennes consistent en une série de soustractions d’actifs perpétrée à grande échelle sur une période de vingt ans, de 1797 à 1815, notamment d’œuvres cultuelles, d'œuvres d’art, d’objets précieux constituant l’identité patrimoniale et spirituelle des territoires spoliés et qui ont été le plus souvent conçues pour des lieux spécifiques en fonction d’une histoire et d’une réalité locale particulière. Le concept de spoliation peut s'étendre ici à ceux de pillages, saccages mais aussi aux démembrements, ou destructions d’œuvres d’art ou objets de valeur par les troupes napoléoniennes, de vols délibérés de la part de Napoléon en personne (en atteste par exemple les camés de Joséphine ou la collection d’environ 16 000 œuvres italiennes de Joseph Fesch consignées au Musée Fesch à Ajaccio) ainsi que de l’achat forcé d’œuvres majeures par la contrainte de différents traités entre la France et les États pontificaux ou par des montages financiers particuliers comme en donne un exemple Stendhal dans l'ouvrage Rome, Naples et Florence. Nombres de recensements d’œuvres en vue de leur confiscation ont été réalisé par des fonctionnaires nommés par Napoléon lui-même au sein de la population locale, à l’instar de la commission du traité de Tolentino où les fonctionnaires ont été désignés au sein de la communauté hébraïque du Ghetto d’Ancône. Bien qu’elles peuvent plus amplement y figurer dans cet article, n’entrent pas de manière aussi détaillées les spoliations opérées dans la péninsule Ibérique, aux Pays-Bas, en Europe centrale et en Égypte. Après la période napoléonienne, les spoliations se complètent de la collection du Giampietro Campana en 1861 pour le compte du Musée du Louvre et celles consignées au musée du Petit Palais d'Avignon, et se soldent par un éparpillement des collections sous forme de présents à des états tiers, reventes à des collectionneurs privés français et étrangers. exemple : La Madone de Lorette de Francesco di Paolo da Montereale, recensée dans les années soixante-dix au Musée des Beaux-Arts André Malraux du Havre a désormais disparue. (fr)
  • Les sources que nous devrions mentionner ici étant par définition plus nombreuses que l'article ne recense d’objets confisqués ou détruits, nous renvoyons aux sites des musées et des différentes collections cités qui, dans la plupart des cas, inscrivent à côté des œuvres reproduites la provenance des œuvres. Pour un bon nombre de peintures datant du XVe ou XVIe siècle évoquées dans cet article, leur traçabilité commence à la période des campagnes napoléoniennes pour la bonne raison que les œuvres d’art faisaient partie du mobilier liturgique et ecclésiastique, et n’avaient pas le sens que l’on donne aujourd’hui d'une œuvre d'art. Aussi avons-nous choisi de mentionner pour ces dernières les lieux pour lesquels elles ont été réalisées ou dans lesquels elles étaient exposées. Les spoliations napoléoniennes consistent en une série de soustractions d’actifs perpétrée à grande échelle sur une période de vingt ans, de 1797 à 1815, notamment d’œuvres cultuelles, d'œuvres d’art, d’objets précieux constituant l’identité patrimoniale et spirituelle des territoires spoliés et qui ont été le plus souvent conçues pour des lieux spécifiques en fonction d’une histoire et d’une réalité locale particulière. Le concept de spoliation peut s'étendre ici à ceux de pillages, saccages mais aussi aux démembrements, ou destructions d’œuvres d’art ou objets de valeur par les troupes napoléoniennes, de vols délibérés de la part de Napoléon en personne (en atteste par exemple les camés de Joséphine ou la collection d’environ 16 000 œuvres italiennes de Joseph Fesch consignées au Musée Fesch à Ajaccio) ainsi que de l’achat forcé d’œuvres majeures par la contrainte de différents traités entre la France et les États pontificaux ou par des montages financiers particuliers comme en donne un exemple Stendhal dans l'ouvrage Rome, Naples et Florence. Nombres de recensements d’œuvres en vue de leur confiscation ont été réalisé par des fonctionnaires nommés par Napoléon lui-même au sein de la population locale, à l’instar de la commission du traité de Tolentino où les fonctionnaires ont été désignés au sein de la communauté hébraïque du Ghetto d’Ancône. Bien qu’elles peuvent plus amplement y figurer dans cet article, n’entrent pas de manière aussi détaillées les spoliations opérées dans la péninsule Ibérique, aux Pays-Bas, en Europe centrale et en Égypte. Après la période napoléonienne, les spoliations se complètent de la collection du Giampietro Campana en 1861 pour le compte du Musée du Louvre et celles consignées au musée du Petit Palais d'Avignon, et se soldent par un éparpillement des collections sous forme de présents à des états tiers, reventes à des collectionneurs privés français et étrangers. exemple : La Madone de Lorette de Francesco di Paolo da Montereale, recensée dans les années soixante-dix au Musée des Beaux-Arts André Malraux du Havre a désormais disparue. (fr)
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  • Les sources que nous devrions mentionner ici étant par définition plus nombreuses que l'article ne recense d’objets confisqués ou détruits, nous renvoyons aux sites des musées et des différentes collections cités qui, dans la plupart des cas, inscrivent à côté des œuvres reproduites la provenance des œuvres. Pour un bon nombre de peintures datant du XVe ou XVIe siècle évoquées dans cet article, leur traçabilité commence à la période des campagnes napoléoniennes pour la bonne raison que les œuvres d’art faisaient partie du mobilier liturgique et ecclésiastique, et n’avaient pas le sens que l’on donne aujourd’hui d'une œuvre d'art. Aussi avons-nous choisi de mentionner pour ces dernières les lieux pour lesquels elles ont été réalisées ou dans lesquels elles étaient exposées. (fr)
  • Les sources que nous devrions mentionner ici étant par définition plus nombreuses que l'article ne recense d’objets confisqués ou détruits, nous renvoyons aux sites des musées et des différentes collections cités qui, dans la plupart des cas, inscrivent à côté des œuvres reproduites la provenance des œuvres. Pour un bon nombre de peintures datant du XVe ou XVIe siècle évoquées dans cet article, leur traçabilité commence à la période des campagnes napoléoniennes pour la bonne raison que les œuvres d’art faisaient partie du mobilier liturgique et ecclésiastique, et n’avaient pas le sens que l’on donne aujourd’hui d'une œuvre d'art. Aussi avons-nous choisi de mentionner pour ces dernières les lieux pour lesquels elles ont été réalisées ou dans lesquels elles étaient exposées. (fr)
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  • Napoleonic looting of art (en)
  • Spoliations napoléoniennes (fr)
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