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- Les rectifications orthographiques du français en 1990 recommandent une nouvelle orthographe, plus simple ou supprimant certaines incohérences, pour certains mots du français. Elles ont pour origine un rapport du Conseil supérieur français de la langue française, publié dans les Documents administratifs du Journal officiel de la République française du 6 décembre 1990. L'Académie française, qui en avait à l'époque approuvé le principe, a publié le 11 février 2016 une déclaration sur la « réforme de l’orthographe » dans laquelle elle « s’interroge sur les raisons de l’exhumation par le ministère de l’Éducation nationale d’un projet vieux d’un quart de siècle et qui, à quelques exceptions près, n’a pas reçu la sanction de l’usage ». Dans la même déclaration, elle précise que sa déclaration de 1990 ne portait que sur des principes et fut votée en l'absence de tout texte, contrairement à ce qui était invoqué (en 2016) comme une approbation. L'orthographe en résultant est qualifiée de « nouvelle » (NO), « recommandée », « rectifiée » (OR), « révisée », « modernisée » ou « de 1990 », par opposition à l'orthographe dite « traditionnelle » ou « ancienne ». Le Conseil international de la langue française (CILF), où tous les pays francophones sont représentés, lui a donné un avis favorable. Néanmoins, l'Académie accepte les deux orthographes : « Aucune des deux graphies ne peut être tenue pour fautive » (Journal officiel), et les avalise à l'unanimité. « L’Académie n’a pas souhaité donner un caractère impératif à ces rectifications ni se limiter à une simple tolérance orthographique : elle a choisi la voie prudente de la recommandation ». En France, depuis la parution du Bulletin officiel de l'Éducation nationale hors série no 3 du 19 juin 2008 (à la faveur d'une note page 37), « l’orthographe révisée est la référence » et est désormais incluse dans les programmes scolaires. Entre 2008 et 2010, cette réforme reste cependant peu connue et son application varie encore d'un professeur et d'un dictionnaire à l'autre. Toutefois dans les faits, certaines rectifications prévues en 1990 semblent être employées par les étudiants sans même qu'ils en soient conscients et la réforme est largement enseignée et connue dans d'autres pays francophones, au premier rang desquels la Belgique et la Suisse. Depuis 2008, en France, à la suite de la parution précitée au Bulletin officiel, on note par ailleurs une meilleure prise en compte de la réforme. (fr)
- Les rectifications orthographiques du français en 1990 recommandent une nouvelle orthographe, plus simple ou supprimant certaines incohérences, pour certains mots du français. Elles ont pour origine un rapport du Conseil supérieur français de la langue française, publié dans les Documents administratifs du Journal officiel de la République française du 6 décembre 1990. L'Académie française, qui en avait à l'époque approuvé le principe, a publié le 11 février 2016 une déclaration sur la « réforme de l’orthographe » dans laquelle elle « s’interroge sur les raisons de l’exhumation par le ministère de l’Éducation nationale d’un projet vieux d’un quart de siècle et qui, à quelques exceptions près, n’a pas reçu la sanction de l’usage ». Dans la même déclaration, elle précise que sa déclaration de 1990 ne portait que sur des principes et fut votée en l'absence de tout texte, contrairement à ce qui était invoqué (en 2016) comme une approbation. L'orthographe en résultant est qualifiée de « nouvelle » (NO), « recommandée », « rectifiée » (OR), « révisée », « modernisée » ou « de 1990 », par opposition à l'orthographe dite « traditionnelle » ou « ancienne ». Le Conseil international de la langue française (CILF), où tous les pays francophones sont représentés, lui a donné un avis favorable. Néanmoins, l'Académie accepte les deux orthographes : « Aucune des deux graphies ne peut être tenue pour fautive » (Journal officiel), et les avalise à l'unanimité. « L’Académie n’a pas souhaité donner un caractère impératif à ces rectifications ni se limiter à une simple tolérance orthographique : elle a choisi la voie prudente de la recommandation ». En France, depuis la parution du Bulletin officiel de l'Éducation nationale hors série no 3 du 19 juin 2008 (à la faveur d'une note page 37), « l’orthographe révisée est la référence » et est désormais incluse dans les programmes scolaires. Entre 2008 et 2010, cette réforme reste cependant peu connue et son application varie encore d'un professeur et d'un dictionnaire à l'autre. Toutefois dans les faits, certaines rectifications prévues en 1990 semblent être employées par les étudiants sans même qu'ils en soient conscients et la réforme est largement enseignée et connue dans d'autres pays francophones, au premier rang desquels la Belgique et la Suisse. Depuis 2008, en France, à la suite de la parution précitée au Bulletin officiel, on note par ailleurs une meilleure prise en compte de la réforme. (fr)
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- L'orthographe en quatre temps, 20e anniversaire des rectifications de l'orthographe de 1990 : enseignement, recherche et réforme, quelles convergences ? (fr)
- Grand vadémécum de l’orthographe moderne recommandée (fr)
- Les rectifications orthographiques de 1990, analyses des pratiques réelles : Belgique, France, Québec, Suisse, 2002-2004 (fr)
- L’orthographe, une norme sociale (fr)
- Petite chroniques du français comme on l’aime (fr)
- Trait d'union, anomalies et cætera (fr)
- La réforme de l’orthographe mieux appliquée à l’étranger (fr)
- Réforme de l’orthographe : « Le français n’est pas sacré » (fr)
- L'orthographe en quatre temps, 20e anniversaire des rectifications de l'orthographe de 1990 : enseignement, recherche et réforme, quelles convergences ? (fr)
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- L’orthographe, une norme sociale (fr)
- Petite chroniques du français comme on l’aime (fr)
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