Les médecines non conventionnelles (MNC) (encore appelées médecines alternatives, médecines parallèles, médecines holistiques, médecines naturelles, médecines douces ou pseudo-médecines) regroupent plusieurs centaines de pratiques thérapeutiques dont l'efficacité n'est pas démontrée, c'est-à-dire non testée, non supérieure au placebo, ou bien insuffisamment démontrée d'où le qualificatif de pseudo-médecines qui leur est appliqué. Elles se distinguent donc de la médecine fondée sur les faits ou médecine fondée sur les preuves, parfois dite « conventionnelle » par opposition, dont l'efficacité a été rigoureusement testée et prouvée. En France, le terme de thérapies complémentaires (ThC) est recommandé par l'Académie nationale de médecine. Le Conseil de l'Ordre des médecins utilise l'expressi

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  • Les médecines non conventionnelles (MNC) (encore appelées médecines alternatives, médecines parallèles, médecines holistiques, médecines naturelles, médecines douces ou pseudo-médecines) regroupent plusieurs centaines de pratiques thérapeutiques dont l'efficacité n'est pas démontrée, c'est-à-dire non testée, non supérieure au placebo, ou bien insuffisamment démontrée d'où le qualificatif de pseudo-médecines qui leur est appliqué. Elles se distinguent donc de la médecine fondée sur les faits ou médecine fondée sur les preuves, parfois dite « conventionnelle » par opposition, dont l'efficacité a été rigoureusement testée et prouvée. En France, le terme de thérapies complémentaires (ThC) est recommandé par l'Académie nationale de médecine. Le Conseil de l'Ordre des médecins utilise l'expression médecines alternatives et complémentaires (MAC) tout en indiquant que « l'utilisation médiatique [de ces termes], concernant notamment l’homéopathie, entretient une ambigüité qui est source de confusion et de litiges d’interprétation ». Un certain nombre de médecines non conventionnelles se réclament de traditions anciennes et sont alors considérées comme médecines traditionnelles (par exemple la phytothérapie — hors « phytothérapie médicale » utilisant des composés à l'efficacité prouvée —, l'acupuncture ou la médecine ayurvédique), mais d'autres sont apparues à la fin du XVIIIe siècle ou au cours du XIXe siècle (comme l'hypnose, l'ostéopathie, l'homéopathie, la naturopathie ou l'oligothérapie). Certaines thérapies se revendiquent comme « holistiques », déclarant examiner l'individu dans sa « globalité », y compris son histoire et mode de vie, en faisant comme si ces aspects n'étaient pas pris en compte par la vraie médecine. Ces pratiques non conventionnelles sont dénuées de fondement scientifique et ne sauraient se comparer, ni se substituer, à la médecine proprement dite, bien que pouvant être parfois utilisées en complément, en tant que « techniques empiriques » ou « méthodes adjuvantes ». Elles sont diversement contrôlées par des instances officielles et, selon les pays, leurs traditions et législations sont plus ou moins répandues et reconnues. Elles se développent en complément ou en alternative à la médecine et sont utilisées par 20 à 50 % des populations de plusieurs pays de la Communauté européenne selon les résultats d'enquêtes d'opinion de la fin du XXe siècle, voire par près de 4 Français sur 10, en particulier les patients atteints de cancer. Leur usage est parfois toléré dans les hôpitaux, cela ne valant toutefois pas reconnaissance de leur validité. Le concept de « médecine intégrative » a été inventé pour désigner le recours simultané à la médecine dont l'efficacité est avérée et aux thérapies alternatives dans la prise en charge d'un patient. Ces dernières n'ont cependant, par définition, pas d'effet bénéfique au-delà de l'effet placebo, à très peu d'exceptions près ayant montré une efficacité spécifique mais faible. Leur action spécifique peut entraîner des effets secondaires, et elles peuvent avoir des effets négatifs en interférant avec les traitements efficaces, notamment dans le traitement de cancer. Des problèmes peuvent survenir lors du recours à des traitements alternatifs en lieu et place de soins ayant fait leurs preuves d'efficacité, d'autant plus en fonction de la gravité de la maladie. Des mouvances font l'objet de surveillance de la part des autorités du fait du risque d'escroquerie, d'abus de faiblesse et de dérive sectaire lié à l'utilisation de certaines méthodes, régimes alimentaires et thérapies alternatives : « charlatanisme et amateurisme peuvent avoir des conséquences graves pour des personnes fragilisées physiquement et psychologiquement par des pathologies lourdes et/ou chroniques ». (fr)
  • Les médecines non conventionnelles (MNC) (encore appelées médecines alternatives, médecines parallèles, médecines holistiques, médecines naturelles, médecines douces ou pseudo-médecines) regroupent plusieurs centaines de pratiques thérapeutiques dont l'efficacité n'est pas démontrée, c'est-à-dire non testée, non supérieure au placebo, ou bien insuffisamment démontrée d'où le qualificatif de pseudo-médecines qui leur est appliqué. Elles se distinguent donc de la médecine fondée sur les faits ou médecine fondée sur les preuves, parfois dite « conventionnelle » par opposition, dont l'efficacité a été rigoureusement testée et prouvée. En France, le terme de thérapies complémentaires (ThC) est recommandé par l'Académie nationale de médecine. Le Conseil de l'Ordre des médecins utilise l'expression médecines alternatives et complémentaires (MAC) tout en indiquant que « l'utilisation médiatique [de ces termes], concernant notamment l’homéopathie, entretient une ambigüité qui est source de confusion et de litiges d’interprétation ». Un certain nombre de médecines non conventionnelles se réclament de traditions anciennes et sont alors considérées comme médecines traditionnelles (par exemple la phytothérapie — hors « phytothérapie médicale » utilisant des composés à l'efficacité prouvée —, l'acupuncture ou la médecine ayurvédique), mais d'autres sont apparues à la fin du XVIIIe siècle ou au cours du XIXe siècle (comme l'hypnose, l'ostéopathie, l'homéopathie, la naturopathie ou l'oligothérapie). Certaines thérapies se revendiquent comme « holistiques », déclarant examiner l'individu dans sa « globalité », y compris son histoire et mode de vie, en faisant comme si ces aspects n'étaient pas pris en compte par la vraie médecine. Ces pratiques non conventionnelles sont dénuées de fondement scientifique et ne sauraient se comparer, ni se substituer, à la médecine proprement dite, bien que pouvant être parfois utilisées en complément, en tant que « techniques empiriques » ou « méthodes adjuvantes ». Elles sont diversement contrôlées par des instances officielles et, selon les pays, leurs traditions et législations sont plus ou moins répandues et reconnues. Elles se développent en complément ou en alternative à la médecine et sont utilisées par 20 à 50 % des populations de plusieurs pays de la Communauté européenne selon les résultats d'enquêtes d'opinion de la fin du XXe siècle, voire par près de 4 Français sur 10, en particulier les patients atteints de cancer. Leur usage est parfois toléré dans les hôpitaux, cela ne valant toutefois pas reconnaissance de leur validité. Le concept de « médecine intégrative » a été inventé pour désigner le recours simultané à la médecine dont l'efficacité est avérée et aux thérapies alternatives dans la prise en charge d'un patient. Ces dernières n'ont cependant, par définition, pas d'effet bénéfique au-delà de l'effet placebo, à très peu d'exceptions près ayant montré une efficacité spécifique mais faible. Leur action spécifique peut entraîner des effets secondaires, et elles peuvent avoir des effets négatifs en interférant avec les traitements efficaces, notamment dans le traitement de cancer. Des problèmes peuvent survenir lors du recours à des traitements alternatifs en lieu et place de soins ayant fait leurs preuves d'efficacité, d'autant plus en fonction de la gravité de la maladie. Des mouvances font l'objet de surveillance de la part des autorités du fait du risque d'escroquerie, d'abus de faiblesse et de dérive sectaire lié à l'utilisation de certaines méthodes, régimes alimentaires et thérapies alternatives : « charlatanisme et amateurisme peuvent avoir des conséquences graves pour des personnes fragilisées physiquement et psychologiquement par des pathologies lourdes et/ou chroniques ». (fr)
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  • La Méthode Scientifique sur France Culture (fr)
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  • in Cahiers de la Haute-Loire 1981 (fr)
  • A History (fr)
  • in Cahiers de la Haute-Loire 1966 (fr)
  • Le guide critique (fr)
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  • Le guide critique (fr)
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  • Legal Status of Traditional Medicine and Complementary/Alternative Medicine: A Worldwide Review (fr)
  • Alternative Medicine? (fr)
  • Dossiers Santé : Les médecines alternatives (fr)
  • Les médecines alternatives sont-elles efficaces ? (fr)
  • Médecine empirique et populaire en Haute-Loire (fr)
  • Médecines alternatives (fr)
  • Médecines alternatives, je soigne moi non plus (fr)
  • Doit-on intégrer les « médecines alternatives » dans les systèmes de santé ? Éléments d'analyse générale, cas de la recherche clinique (fr)
  • Pratiques de soins non conventionnelles (fr)
  • Plantes, pierres et bêtes pour soigner dans le Haut-Velay (fr)
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  • Les médecines non conventionnelles (MNC) (encore appelées médecines alternatives, médecines parallèles, médecines holistiques, médecines naturelles, médecines douces ou pseudo-médecines) regroupent plusieurs centaines de pratiques thérapeutiques dont l'efficacité n'est pas démontrée, c'est-à-dire non testée, non supérieure au placebo, ou bien insuffisamment démontrée d'où le qualificatif de pseudo-médecines qui leur est appliqué. Elles se distinguent donc de la médecine fondée sur les faits ou médecine fondée sur les preuves, parfois dite « conventionnelle » par opposition, dont l'efficacité a été rigoureusement testée et prouvée. En France, le terme de thérapies complémentaires (ThC) est recommandé par l'Académie nationale de médecine. Le Conseil de l'Ordre des médecins utilise l'expressi (fr)
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  • Médecine non conventionnelle (fr)
  • Alternatieve geneeswijze (nl)
  • Alternatiewe medikasie (af)
  • Alternative medicine (en)
  • Alternativmedicin (sv)
  • Medicina alternativa (pt)
  • Альтернативна медицина (uk)
  • Альтернативная медицина (ru)
  • 替代医学 (zh)
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