Cet article recense les élections nationales organisées au cours de l'année 2018. Il inclut les élections des chefs de l’exécutif, des parlements ainsi que des référendums au niveau national dans les États souverains. Les scrutins de leurs entités internes se trouvent quant à eux sur la page des élections infranationales en 2018.

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  • Cet article recense les élections nationales organisées au cours de l'année 2018. Il inclut les élections des chefs de l’exécutif, des parlements ainsi que des référendums au niveau national dans les États souverains. Les scrutins de leurs entités internes se trouvent quant à eux sur la page des élections infranationales en 2018. L'année est notamment marquée par l'arrivée ou le maintien au pouvoir de partis et de dirigeants issus de la droite populiste. En Italie, à l'issue des élections législatives du mois de mars, Giuseppe Conte devient président du Conseil (Premier ministre) en formant un gouvernement de coalition populiste rassemblant le Mouvement 5 étoiles et la Ligue. Au Brésil, le candidat d'opposition d'extrême-droite Jair Bolsonaro remporte l'élection présidentielle en octobre face à des partis de centre-gauche et de centre-droit discrédités. En Hongrie, la coalition de partis de droite populistes et national-conservateurs menée par le Premier ministre Viktor Orbán remporte une large victoire aux élections législatives en avril. En Turquie, le président de droite autoritaire, Recep Erdoğan, remporte l'élection présidentielle en juin. Dans le même temps, son Parti de la justice et du développement (droite islamique et populiste) conserve la majorité absolue au Parlement à l'issue des élections législatives, grâce à son alliance avec le Parti d'action nationaliste (extrême-droite ultranationaliste). En Colombie, Iván Duque, le candidat de la droite populiste, remporte l'élection présidentielle en juin. Au Pakistan, Imran Khan, figure d'opposition de centre-droit populiste, devient Premier ministre à l'issue des élections législatives en juillet. Des gouvernements autoritaires de diverses natures se maintiennent également au pouvoir au moyen d'élections en 2018. En Russie, Vladimir Poutine (Russie unie : centre droit), à la tête du pays comme président ou comme Premier ministre depuis 1999, est très largement réélu président de la République en mars. En Égypte, régime autoritaire, les candidatures d'opposition sont empêchées à l'élection présidentielle du mois de mars, et le président Abdel Fattah al-Sissi (sans étiquette) est réélu avec plus de 97 % des voix. Au Venezuela, soumis à un régime autoritaire et en proie à une grave crise économique, sanitaire et sécuritaire, la principale coalition d'opposition boycotte l'élection présidentielle en mai. Le président Nicolás Maduro (Parti socialiste unifié : gauche) est largement réélu. À Cuba, État à parti unique, Raúl Castro quitte sa fonction de chef de l'État et du gouvernement à l'issue des élections législatives en mars. Le Parlement élit Miguel Díaz-Canel à sa succession. C'est la première fois depuis la Révolution de 1959 qu'un membre de la famille Castro n'est pas chef de l'État. Au Zimbabwe, le vieux dictateur Robert Mugabe, au pouvoir depuis 1980, a été contraint par l'armée de démissionner en novembre 2017, et remplacé par son ancien vice-président Emmerson Mnangagwa. Celui-ci remporte les élections présidentielle et législatives en juillet. Ailleurs, certains pays connaissent une victoire marquante de candidats et de partis d'opposition. En Malaisie, le Front national (droite), au pouvoir depuis l'indépendance du pays en 1957, est battu, affaibli par des affaires de corruption. L'Alliance de l'espoir (coalition de partis principalement de centre-gauche, progressistes et sociaux-libéraux) remporte de peu la majorité absolue des sièges. Mahathir Mohamad devient Premier ministre, à l'âge de 92 ans. Au Mexique, le candidat d'opposition de gauche Andrés López et la coalition qu'il emmène remportent les élections présidentielle et législatives en juillet. Aux Maldives, le régime autoritaire de droite islamiste d'Abdulla Yameen perd l'élection présidentielle en septembre, malgré la répression à l'encontre de l'opposition ; Ibrahim Solih (Parti démocrate : centriste, laïc) est élu président de la République. (fr)
  • Cet article recense les élections nationales organisées au cours de l'année 2018. Il inclut les élections des chefs de l’exécutif, des parlements ainsi que des référendums au niveau national dans les États souverains. Les scrutins de leurs entités internes se trouvent quant à eux sur la page des élections infranationales en 2018. L'année est notamment marquée par l'arrivée ou le maintien au pouvoir de partis et de dirigeants issus de la droite populiste. En Italie, à l'issue des élections législatives du mois de mars, Giuseppe Conte devient président du Conseil (Premier ministre) en formant un gouvernement de coalition populiste rassemblant le Mouvement 5 étoiles et la Ligue. Au Brésil, le candidat d'opposition d'extrême-droite Jair Bolsonaro remporte l'élection présidentielle en octobre face à des partis de centre-gauche et de centre-droit discrédités. En Hongrie, la coalition de partis de droite populistes et national-conservateurs menée par le Premier ministre Viktor Orbán remporte une large victoire aux élections législatives en avril. En Turquie, le président de droite autoritaire, Recep Erdoğan, remporte l'élection présidentielle en juin. Dans le même temps, son Parti de la justice et du développement (droite islamique et populiste) conserve la majorité absolue au Parlement à l'issue des élections législatives, grâce à son alliance avec le Parti d'action nationaliste (extrême-droite ultranationaliste). En Colombie, Iván Duque, le candidat de la droite populiste, remporte l'élection présidentielle en juin. Au Pakistan, Imran Khan, figure d'opposition de centre-droit populiste, devient Premier ministre à l'issue des élections législatives en juillet. Des gouvernements autoritaires de diverses natures se maintiennent également au pouvoir au moyen d'élections en 2018. En Russie, Vladimir Poutine (Russie unie : centre droit), à la tête du pays comme président ou comme Premier ministre depuis 1999, est très largement réélu président de la République en mars. En Égypte, régime autoritaire, les candidatures d'opposition sont empêchées à l'élection présidentielle du mois de mars, et le président Abdel Fattah al-Sissi (sans étiquette) est réélu avec plus de 97 % des voix. Au Venezuela, soumis à un régime autoritaire et en proie à une grave crise économique, sanitaire et sécuritaire, la principale coalition d'opposition boycotte l'élection présidentielle en mai. Le président Nicolás Maduro (Parti socialiste unifié : gauche) est largement réélu. À Cuba, État à parti unique, Raúl Castro quitte sa fonction de chef de l'État et du gouvernement à l'issue des élections législatives en mars. Le Parlement élit Miguel Díaz-Canel à sa succession. C'est la première fois depuis la Révolution de 1959 qu'un membre de la famille Castro n'est pas chef de l'État. Au Zimbabwe, le vieux dictateur Robert Mugabe, au pouvoir depuis 1980, a été contraint par l'armée de démissionner en novembre 2017, et remplacé par son ancien vice-président Emmerson Mnangagwa. Celui-ci remporte les élections présidentielle et législatives en juillet. Ailleurs, certains pays connaissent une victoire marquante de candidats et de partis d'opposition. En Malaisie, le Front national (droite), au pouvoir depuis l'indépendance du pays en 1957, est battu, affaibli par des affaires de corruption. L'Alliance de l'espoir (coalition de partis principalement de centre-gauche, progressistes et sociaux-libéraux) remporte de peu la majorité absolue des sièges. Mahathir Mohamad devient Premier ministre, à l'âge de 92 ans. Au Mexique, le candidat d'opposition de gauche Andrés López et la coalition qu'il emmène remportent les élections présidentielle et législatives en juillet. Aux Maldives, le régime autoritaire de droite islamiste d'Abdulla Yameen perd l'élection présidentielle en septembre, malgré la répression à l'encontre de l'opposition ; Ibrahim Solih (Parti démocrate : centriste, laïc) est élu président de la République. (fr)
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  • Pakistani Senate election, 2018 (fr)
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  • Cet article recense les élections nationales organisées au cours de l'année 2018. Il inclut les élections des chefs de l’exécutif, des parlements ainsi que des référendums au niveau national dans les États souverains. Les scrutins de leurs entités internes se trouvent quant à eux sur la page des élections infranationales en 2018. (fr)
  • Cet article recense les élections nationales organisées au cours de l'année 2018. Il inclut les élections des chefs de l’exécutif, des parlements ainsi que des référendums au niveau national dans les États souverains. Les scrutins de leurs entités internes se trouvent quant à eux sur la page des élections infranationales en 2018. (fr)
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  • Liste d'élections nationales en 2018 (fr)
  • Val 2018 (sv)
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