La langue officielle de la Nouvelle-Calédonie est le français.Les habitants se déclarant de la communauté d'appartenance européenne, et qui représentent 27 % de la population totale du territoire en 2014, parlent comme langue maternelle une nuance de français différente de celle des Français venant de Métropole et installés temporairement en Nouvelle-Calédonie, appelé le français de Nouvelle-Calédonie. Ce parler néo-calédonien est avant tout un accent et des expressions particulières et sous-tend toute une culture « caldoche » qui a tendance à se perdre surtout à Nouméa. En brousse, il est encore bien marqué.

Property Value
dbo:abstract
  • La langue officielle de la Nouvelle-Calédonie est le français.Les habitants se déclarant de la communauté d'appartenance européenne, et qui représentent 27 % de la population totale du territoire en 2014, parlent comme langue maternelle une nuance de français différente de celle des Français venant de Métropole et installés temporairement en Nouvelle-Calédonie, appelé le français de Nouvelle-Calédonie. Ce parler néo-calédonien est avant tout un accent et des expressions particulières et sous-tend toute une culture « caldoche » qui a tendance à se perdre surtout à Nouméa. En brousse, il est encore bien marqué. Quant aux ethnies mélanésiennes du territoire, les Kanaks (39 % en 2014), elles sont réparties entre plusieurs langues vernaculaires maternelles autochtones selon la région, mais elles utilisent le français de Nouvelle-Calédonie et de la Métropole comme langue véhiculaire entre elles, et pour communiquer avec les Calédoniens « blancs » et autres ethnies vivant sur l'archipel. Les jeunes mélanésiens utilisent de plus en plus fréquemment le français comme langue d'usage quotidienne au détriment des langues ancestrales, qui se perdent peu à peu. L'utilisation du français de Nouvelle-Calédonie dans les populations blanches, métis, mélanésiennes et autres est assez proche de celle de l'emploi de l'anglais en Australie et en Nouvelle-Zélande chez les habitants blancs ou aborigènes ou maori de ces pays proches (le français de Nouvelle-Calédonie est à la langue française ce que l'anglais australien et l'anglais néo-zélandais et autres territoires océaniens appartenant au Commonwealth est à la langue anglaise). Par exemple, tout comme l'Australie, la Nouvelle-Calédonie a connu un peuplement de bagnards, de déportés et de fonctionnaires civils et militaires de la Métropole et d'Afrique du Nord au XIXe siècle : l'influence de ce peuplement se retrouve dans la langue d'aujourd'hui, dans plusieurs mots et expressions, et autres emprunts (même type d'influence lexicale pour l'anglais australien). Outre cet exemple historique, les spécificités lexicales du français de Nouvelle-Calédonie peuvent être des mots étrangers ou bien des mots français mais qui sont très peu utilisés par les métropolitains ou d'une autre façon (exemple : « vieille » désigne « femme »). En réalité, de nombreuses expressions de ce parler ne sont pas spécifiques à la Nouvelle-Calédonie, mais y trouve un usage prépondérant dans certaines situations. Il y a aussi des mots provenant de langues mélanésiennes, dont le plus connu est yossi du drehu, la langue de Lifou. Le fait qu'une partie des colons installés au XIXe siècle aient été d'origines anglo-saxonnes (notamment ayant transité par l'Australie, comme l'atteste la présence de familles aux patronymes d'origines britanniques comme les Martin, à prononcer « Martine », ou les Daly, qui se prononce « Délé »), ou encore la présence des Américains, lors de la Seconde Guerre mondiale (mars 1942-septembre 1945), ont apporté quelques accents et mots anglais (exemples : « bus » se prononce « beusse » ; « coaltar » pour « bitume » ; ta-ta ou tata qui est un mot enfantin anglais pour dire au revoir apparu en Angleterre en 1837. Enfin, le parler calédonien a aussi intégré des expressions et façons de parler venus d'autres langues de la région Asie-Pacifique, notamment du tahitien (comme nana pour dire « au revoir » ou réré qui désigne un homosexuel d'origine tahitienne). (fr)
  • La langue officielle de la Nouvelle-Calédonie est le français.Les habitants se déclarant de la communauté d'appartenance européenne, et qui représentent 27 % de la population totale du territoire en 2014, parlent comme langue maternelle une nuance de français différente de celle des Français venant de Métropole et installés temporairement en Nouvelle-Calédonie, appelé le français de Nouvelle-Calédonie. Ce parler néo-calédonien est avant tout un accent et des expressions particulières et sous-tend toute une culture « caldoche » qui a tendance à se perdre surtout à Nouméa. En brousse, il est encore bien marqué. Quant aux ethnies mélanésiennes du territoire, les Kanaks (39 % en 2014), elles sont réparties entre plusieurs langues vernaculaires maternelles autochtones selon la région, mais elles utilisent le français de Nouvelle-Calédonie et de la Métropole comme langue véhiculaire entre elles, et pour communiquer avec les Calédoniens « blancs » et autres ethnies vivant sur l'archipel. Les jeunes mélanésiens utilisent de plus en plus fréquemment le français comme langue d'usage quotidienne au détriment des langues ancestrales, qui se perdent peu à peu. L'utilisation du français de Nouvelle-Calédonie dans les populations blanches, métis, mélanésiennes et autres est assez proche de celle de l'emploi de l'anglais en Australie et en Nouvelle-Zélande chez les habitants blancs ou aborigènes ou maori de ces pays proches (le français de Nouvelle-Calédonie est à la langue française ce que l'anglais australien et l'anglais néo-zélandais et autres territoires océaniens appartenant au Commonwealth est à la langue anglaise). Par exemple, tout comme l'Australie, la Nouvelle-Calédonie a connu un peuplement de bagnards, de déportés et de fonctionnaires civils et militaires de la Métropole et d'Afrique du Nord au XIXe siècle : l'influence de ce peuplement se retrouve dans la langue d'aujourd'hui, dans plusieurs mots et expressions, et autres emprunts (même type d'influence lexicale pour l'anglais australien). Outre cet exemple historique, les spécificités lexicales du français de Nouvelle-Calédonie peuvent être des mots étrangers ou bien des mots français mais qui sont très peu utilisés par les métropolitains ou d'une autre façon (exemple : « vieille » désigne « femme »). En réalité, de nombreuses expressions de ce parler ne sont pas spécifiques à la Nouvelle-Calédonie, mais y trouve un usage prépondérant dans certaines situations. Il y a aussi des mots provenant de langues mélanésiennes, dont le plus connu est yossi du drehu, la langue de Lifou. Le fait qu'une partie des colons installés au XIXe siècle aient été d'origines anglo-saxonnes (notamment ayant transité par l'Australie, comme l'atteste la présence de familles aux patronymes d'origines britanniques comme les Martin, à prononcer « Martine », ou les Daly, qui se prononce « Délé »), ou encore la présence des Américains, lors de la Seconde Guerre mondiale (mars 1942-septembre 1945), ont apporté quelques accents et mots anglais (exemples : « bus » se prononce « beusse » ; « coaltar » pour « bitume » ; ta-ta ou tata qui est un mot enfantin anglais pour dire au revoir apparu en Angleterre en 1837. Enfin, le parler calédonien a aussi intégré des expressions et façons de parler venus d'autres langues de la région Asie-Pacifique, notamment du tahitien (comme nana pour dire « au revoir » ou réré qui désigne un homosexuel d'origine tahitienne). (fr)
dbo:thumbnail
dbo:wikiPageExternalLink
dbo:wikiPageID
  • 10538237 (xsd:integer)
dbo:wikiPageLength
  • 10406 (xsd:nonNegativeInteger)
dbo:wikiPageRevisionID
  • 182959346 (xsd:integer)
dbo:wikiPageWikiLink
prop-fr:lang
  • fr (fr)
  • fr (fr)
prop-fr:légende
  • Fiche d'identité linguistique de la Nouvelle-Calédonie aux États généraux du multilinguisme dans les outre-mer (fr)
  • Fiche d'identité linguistique de la Nouvelle-Calédonie aux États généraux du multilinguisme dans les outre-mer (fr)
prop-fr:officielles
prop-fr:pays
  • Nouvelle-Calédonie (fr)
  • Nouvelle-Calédonie (fr)
prop-fr:principales
prop-fr:préposition
  • en (fr)
  • en (fr)
prop-fr:url
  • http://www.axl.cefan.ulaval.ca/pacifique/ncal.htm|titre=Situation linguistique en Nouvelle-Calédonie (fr)
  • http://www.axl.cefan.ulaval.ca/pacifique/ncal.htm|titre=Situation linguistique en Nouvelle-Calédonie (fr)
prop-fr:vernaculaires
  • 28 (xsd:integer)
prop-fr:wikiPageUsesTemplate
prop-fr:étrangères
dct:subject
rdfs:comment
  • La langue officielle de la Nouvelle-Calédonie est le français.Les habitants se déclarant de la communauté d'appartenance européenne, et qui représentent 27 % de la population totale du territoire en 2014, parlent comme langue maternelle une nuance de français différente de celle des Français venant de Métropole et installés temporairement en Nouvelle-Calédonie, appelé le français de Nouvelle-Calédonie. Ce parler néo-calédonien est avant tout un accent et des expressions particulières et sous-tend toute une culture « caldoche » qui a tendance à se perdre surtout à Nouméa. En brousse, il est encore bien marqué. (fr)
  • La langue officielle de la Nouvelle-Calédonie est le français.Les habitants se déclarant de la communauté d'appartenance européenne, et qui représentent 27 % de la population totale du territoire en 2014, parlent comme langue maternelle une nuance de français différente de celle des Français venant de Métropole et installés temporairement en Nouvelle-Calédonie, appelé le français de Nouvelle-Calédonie. Ce parler néo-calédonien est avant tout un accent et des expressions particulières et sous-tend toute une culture « caldoche » qui a tendance à se perdre surtout à Nouméa. En brousse, il est encore bien marqué. (fr)
rdfs:label
  • Langues en Nouvelle-Calédonie (fr)
  • Lenguas en Nueva Caledonia (es)
  • Llengües de Nova Caledònia (ca)
  • Языки Новой Каледонии (ru)
  • Langues en Nouvelle-Calédonie (fr)
  • Lenguas en Nueva Caledonia (es)
  • Llengües de Nova Caledònia (ca)
  • Языки Новой Каледонии (ru)
rdfs:seeAlso
owl:sameAs
prov:wasDerivedFrom
foaf:depiction
foaf:isPrimaryTopicOf
is dbo:wikiPageWikiLink of
is oa:hasTarget of
is foaf:primaryTopic of