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- Une farine animale est produite à partir de produits non consommés par les hommes et récoltée par la filière de l'élevage animal et de l'industrie de la pêche (farines de poissons et huiles de poissons). La législation distingue deux types de farine : les farines légalement consommables par l'Homme et celles qui ne le sont pas. Avec le développement de l'élevage hors-sol, ces farines, riches en protéines, ont longtemps été utilisées par les fabricants d'aliments pour bétail en substitution totale ou partielle des protéines d'origine végétale (tourteaux de soja, colza…). Depuis les années 1990 et les problèmes sanitaires causés par l'encéphalite spongiforme (ou « maladie de la vache folle »), le secteur est très réglementé, et la réputation de ces farines est mauvaise. En France, bien que certains groupes de pression de producteurs soient favorables à leur réintroduction, l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation (Anses) s'y oppose toujours en 2011. Le 16 novembre, l'Anses rend un avis défavorable à la proposition de la Commission européenne, qui suggère d'autoriser un nouveau type de farines. Toutefois le Conseil national de l'alimentation (CNA) donne son aval le vendredi 2 décembre 2011 à une réintroduction partielle des farines animales en France, 15 ans après leur interdiction dans l'Union européenne à la suite de la crise de la vache folle. Depuis le 1er juin 2013, l'Union européenne autorise les farines de porc et de volailles dans l'alimentation des poissons, qui pouvaient déjà être nourris avec de la farine de poisson. (fr)
- Une farine animale est produite à partir de produits non consommés par les hommes et récoltée par la filière de l'élevage animal et de l'industrie de la pêche (farines de poissons et huiles de poissons). La législation distingue deux types de farine : les farines légalement consommables par l'Homme et celles qui ne le sont pas. Avec le développement de l'élevage hors-sol, ces farines, riches en protéines, ont longtemps été utilisées par les fabricants d'aliments pour bétail en substitution totale ou partielle des protéines d'origine végétale (tourteaux de soja, colza…). Depuis les années 1990 et les problèmes sanitaires causés par l'encéphalite spongiforme (ou « maladie de la vache folle »), le secteur est très réglementé, et la réputation de ces farines est mauvaise. En France, bien que certains groupes de pression de producteurs soient favorables à leur réintroduction, l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation (Anses) s'y oppose toujours en 2011. Le 16 novembre, l'Anses rend un avis défavorable à la proposition de la Commission européenne, qui suggère d'autoriser un nouveau type de farines. Toutefois le Conseil national de l'alimentation (CNA) donne son aval le vendredi 2 décembre 2011 à une réintroduction partielle des farines animales en France, 15 ans après leur interdiction dans l'Union européenne à la suite de la crise de la vache folle. Depuis le 1er juin 2013, l'Union européenne autorise les farines de porc et de volailles dans l'alimentation des poissons, qui pouvaient déjà être nourris avec de la farine de poisson. (fr)
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