Les Enfers mésopotamiens, ou Kur (« montagne » en sumérien), Ershetu (« terre » en akkadien), Irkalla (« grande cité » en akkadien), sont le séjour des morts des Mésopotamiens. Ils sont aussi nommés Arallu (« Grand En-bas ») ou Ganzer. Ce lieu apparaît dans plusieurs mythes ou épopées mésopotamiens comme la Descente d'Inanna aux Enfers, Nergal et Ereshkigal, Enlil et Ninlil ou encore l’Épopée de Gilgamesh ainsi que dans de nombreux textes d'exorcisme.

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  • Les Enfers mésopotamiens, ou Kur (« montagne » en sumérien), Ershetu (« terre » en akkadien), Irkalla (« grande cité » en akkadien), sont le séjour des morts des Mésopotamiens. Ils sont aussi nommés Arallu (« Grand En-bas ») ou Ganzer. Ce lieu apparaît dans plusieurs mythes ou épopées mésopotamiens comme la Descente d'Inanna aux Enfers, Nergal et Ereshkigal, Enlil et Ninlil ou encore l’Épopée de Gilgamesh ainsi que dans de nombreux textes d'exorcisme. Selon les époques ou les mythes, les Enfers mésopotamiens, situés sous terre, sont parfois représentés comme une grande citadelle aux sept portails qui donnent accès au séjour des morts. Un grand fleuve coule devant l'un de ces portails : l'Hubur qui sépare le monde des morts de celui des vivants. Les Enfers sont dirigés par la déesse Ereshkigal ou le dieu Nergal. Ils sont gérés par le vizir Namtar ou les juges Anunnaki et l’entrée est surveillée par Petû le portier. Les chemins pour parvenir aux Enfers sont nombreux : une longue traversée du désert aride et sec, une échelle entre Ciel et Enfers, les failles creusées dans la croûte terrestre ou tout simplement la tombe où est placé le mort. Parmi les différents aspects que la mort peut revêtir, les Mésopotamiens retiennent son caractère inévitable : « il s’en va vers son destin » ou « son destin l’a saisi ». Le mort laisse son cadavre derrière lui et part vers les Enfers, sous la forme d’un Etemmu (ou fantôme). À l'entrée des Enfers, l’Etemmu ne subit pas de jugement. Exception faite des rois et des princes, le sort des morts est le même pour tous : vivre une existence morne, insipide et sans affection dans l’Ershetu. Cependant, l'esprit du mort peut être rappelé parmi les vivants désireux de lui poser des questions ou d'intercéder auprès des dieux. Mais en cas de mauvais renvoi aux Enfers ou en l'absence de tombe ou de rites funéraires, l'esprit du mort erre à travers la steppe à la recherche du Ganzer. Il devient alors indésirable car il peut créer de nombreuses maladies chez les vivants, aussi existe-t-il de nombreux rites d'exorcismes destinés à renvoyer les esprits des morts dans le Grand En-bas. La morne existence de l’Etemmu aux Enfers peut être allégée par les rites funéraires et par une sépulture confortable. Le mort est toujours enterré. Sa sépulture peut aller de la simple fosse au mausolée royal en passant par la tombe, le caveau, la jarre ou un simple caisson d'argile. Les funérailles et l’exécution des rites sont assurés par le plus vieux descendant masculin. Les vivants répètent quotidiennement le nom des ancêtres morts tout en déposant un peu de nourriture et de boisson sur leur tombe ou le sol. Ils mènent aussi le rituel mensuel du Kispu, un repas funèbre partagé entre vivants et morts. D’où la nécessité pour chaque vivant de laisser derrière lui beaucoup d’enfants. En échange de rituels funèbres, les morts peuvent intercéder auprès des dieux pour protéger leur descendance. (fr)
  • Les Enfers mésopotamiens, ou Kur (« montagne » en sumérien), Ershetu (« terre » en akkadien), Irkalla (« grande cité » en akkadien), sont le séjour des morts des Mésopotamiens. Ils sont aussi nommés Arallu (« Grand En-bas ») ou Ganzer. Ce lieu apparaît dans plusieurs mythes ou épopées mésopotamiens comme la Descente d'Inanna aux Enfers, Nergal et Ereshkigal, Enlil et Ninlil ou encore l’Épopée de Gilgamesh ainsi que dans de nombreux textes d'exorcisme. Selon les époques ou les mythes, les Enfers mésopotamiens, situés sous terre, sont parfois représentés comme une grande citadelle aux sept portails qui donnent accès au séjour des morts. Un grand fleuve coule devant l'un de ces portails : l'Hubur qui sépare le monde des morts de celui des vivants. Les Enfers sont dirigés par la déesse Ereshkigal ou le dieu Nergal. Ils sont gérés par le vizir Namtar ou les juges Anunnaki et l’entrée est surveillée par Petû le portier. Les chemins pour parvenir aux Enfers sont nombreux : une longue traversée du désert aride et sec, une échelle entre Ciel et Enfers, les failles creusées dans la croûte terrestre ou tout simplement la tombe où est placé le mort. Parmi les différents aspects que la mort peut revêtir, les Mésopotamiens retiennent son caractère inévitable : « il s’en va vers son destin » ou « son destin l’a saisi ». Le mort laisse son cadavre derrière lui et part vers les Enfers, sous la forme d’un Etemmu (ou fantôme). À l'entrée des Enfers, l’Etemmu ne subit pas de jugement. Exception faite des rois et des princes, le sort des morts est le même pour tous : vivre une existence morne, insipide et sans affection dans l’Ershetu. Cependant, l'esprit du mort peut être rappelé parmi les vivants désireux de lui poser des questions ou d'intercéder auprès des dieux. Mais en cas de mauvais renvoi aux Enfers ou en l'absence de tombe ou de rites funéraires, l'esprit du mort erre à travers la steppe à la recherche du Ganzer. Il devient alors indésirable car il peut créer de nombreuses maladies chez les vivants, aussi existe-t-il de nombreux rites d'exorcismes destinés à renvoyer les esprits des morts dans le Grand En-bas. La morne existence de l’Etemmu aux Enfers peut être allégée par les rites funéraires et par une sépulture confortable. Le mort est toujours enterré. Sa sépulture peut aller de la simple fosse au mausolée royal en passant par la tombe, le caveau, la jarre ou un simple caisson d'argile. Les funérailles et l’exécution des rites sont assurés par le plus vieux descendant masculin. Les vivants répètent quotidiennement le nom des ancêtres morts tout en déposant un peu de nourriture et de boisson sur leur tombe ou le sol. Ils mènent aussi le rituel mensuel du Kispu, un repas funèbre partagé entre vivants et morts. D’où la nécessité pour chaque vivant de laisser derrière lui beaucoup d’enfants. En échange de rituels funèbres, les morts peuvent intercéder auprès des dieux pour protéger leur descendance. (fr)
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  • Jean Bottéro (fr)
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  • Pluriel (fr)
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  • Bibliothèque des Histoires (fr)
  • Folio Histoire (fr)
  • Lettres Orientales (fr)
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  • Descente d’Inanna aux Enfers - (fr)
  • Descente d’Ishtar aux Enfers - Environs du (fr)
  • Le Rêve de Dumuzi - Littérature sumérienne (fr)
  • Gilgamesh, Enkidu et le monde des morts. (fr)
  • Mythe d'Adapa (fr)
  • Mythe d'Atrahasis (fr)
  • Descente d’Inanna aux Enfers - (fr)
  • Descente d’Ishtar aux Enfers - Environs du (fr)
  • Le Rêve de Dumuzi - Littérature sumérienne (fr)
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  • Samuel Noah (fr)
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  • Samuel Noah (fr)
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  • Mythologie mésopotamienne (fr)
  • L'écriture, la raison et les dieux (fr)
  • L'au-delà mésopotamien d'après les sources sumériennes et akkadiennes (fr)
  • En Mésopotamie (fr)
  • Mythologie mésopotamienne (fr)
  • L'écriture, la raison et les dieux (fr)
  • L'au-delà mésopotamien d'après les sources sumériennes et akkadiennes (fr)
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  • Le rapprochement avec Geshtinanna/Belili est envisagé mais peu retenu par l'historien. (fr)
  • La marque de deuil la plus courante consiste à déchirer son habit et à se couvrir la tête de poussière. (fr)
  • Les anunnaki sont également présents dans le mythe de l’Atrahasis. Ce sont les premiers dieux maîtres du ciel et de leurs dieux esclaves les Igigi. La raison et le moment de leur passage du Ciel aux Enfers restent encore inconnus. (fr)
  • Même si, traditionnellement, l'inhumation est assurée par la famille du mort, il semble, qu'à partir de la moitié du , les temples de Nergal commencent à offrir des services d'officiants ou de lamentateurs et peut-être même de fossoyeurs à la population des villes. Peut-être servent-ils aux rites funéraires de prêtresses ou de fonctionnaires royaux n'ayant pas de familles pour assurer leurs obsèques. (fr)
  • Un sort similaire est partagé par les autres dieux mourants : Ninghishzida d'une part devient le « Porte-trône » du monde souterrain après la destruction de Gizbanda, la ville dont il est le protecteur et d'autre part, Damu de Girsu devient le dieu guérisseur après qu'un événement qui semble être la destruction de sa ville force les membres de son clergé a émigrer vers Isin. Les deux événements ayant lieu dans le courant de la Troisième dynastie d'Ur. La seule exception à la règle semble être Dumuzi qui finit par assimiler toutes les qualités de ces dieux mourants. Plus tard, après la chute de la dynastie d'Isin , c'est au tour de Dumuzi qui, appelé Tammuz par les sémites, devient une divinité secondaire principalement rattachée aux Enfers. (fr)
  • Liste écrite pendant la dynastie kassite de Babylone qui répertorie les nombreuses divinités mésopotamiennes. Afin de se repérer à travers les différents noms des dieux mésopotamiens, ou pour les étudier dans leurs écoles, les anciens scribes en compilent de longues listes. La liste des dieux An = Anum comprend un total de sept tablettes. C'est une liste en deux colonnes : la colonne de gauche contient les noms des divinités sumériennes et la colonne de droite leurs équivalents akkadiens. Le titre est inspiré de sa première entrée qui nomme An, le dieu sumérien du ciel, et son équivalent akkadien Anum. (fr)
  • Pessimisme qui trouve peut-être sa source dans les conditions relativement austères de la vie des Mésopotamiens : si la plaine alluviale de Sumer se trouve propice à une production agricole florissante, il n'y a guère d'autres matières premières que de l'argile naturelle. (fr)
  • Le symbole du mot est également utilisé pour designer une montagne. (fr)
  • Le et le ' sont, dans la version sumérienne de l'épopée, deux instruments façonnés par Gilgamesh à l'aide du bois de l'arbre Huluppu. La nature exacte de ces deux objets est sujet de nombreuses conjectures : il pourrait s'agir d'un tambour et de sa baguette, un cercle et de sa baguette faisant partie d'un jeu de cerceau ou encore d'une balle et d'un maillet utilisés dans le cadre d'un jeu de criquet ou de rituels liés au mariage ou qui représentent l’appétit sexuel insatiable de Gilgamesh. Au-delà de leur fonction précise, ils peuvent aussi symboliser les objets de pouvoir à l'aide desquels Gilgamesh opprime le peuple. (fr)
  • D'autres rituels exécutés pour expulser des fantômes malveillants se font à l'aide d'incantations complexes incluant l'utilisation de l'urine d'un âne, de l'eau d'un gruau, de l'eau des fossés ou des cendres d'un animal. Ces éléments ne sont pas des offrandes mais bien des éléments nécessaires à la conjuration des maladies. D'autres textes exorcistes demandent de jeter à la rivière une statue de substitution du fantôme, de dessiner des cercles magiques ou de nouer de la laine rouge et blanche. (fr)
  • Au cours de cette cérémonie, le dieu Dumuzi n'est plus appelé pour ses fonctions relatives à la fécondité. En outre, après la chute de la dynastie d'Isin , il semble que le rite du Mariage sacré auquel Dumuzi est initialement rattaché, soit presque tombé dans l'oubli. Dumuzi, appelé Tammuz par les sémites, devient alors une divinité secondaire principalement rattachée aux Enfers. (fr)
  • est toutefois plus attribué à la surface de la terre. (fr)
  • Il semble que de manière générale les mésopotamiens utilisent le terme de « fosse » ou de « tombe » pour désigner les Enfers en relation avec l'endroit où ils sont enterrés. (fr)
  • Le signe « Gedim » est, par ailleurs, très proche du signe l’, lequel se rapporte à un type de démon, l'« Utukku », très furtif qui se distingue également à travers des ombres. (fr)
  • « Si tu es la reine du Ciel, De là où le soleil se lève, Pourquoi être venue au Pays-sans-retour ? Pourquoi ton cœur t'a-t-il poussée Sur le chemin que nul ne rebrousse ? » (fr)
  • Parmi ceux-ci, la sécheresse, les famines souvent créées par les guerres, les épidémies et la mort en couches. Les voyages sont également considérés comme source de risques mortels. (fr)
  • Des documents datant de la période des dynasties archaïques venant de la ville de Girsu font état d'offrandes faites à des statues de dirigeants décédés qui côtoient celles de membres vivants de la famille régnante. Ces statues n'ont pas grand chose à voir avec les cultes des morts. Situées dans des temples pour être priées sous le regard des dieux, elles sont probablement consacrées, dans un premier temps, à des vivants. Elles ne sont ensuite pas déplacées après la mort de ceux qu'elles sont censées représenter et deviennent les destinataires des offrandes faites aux dirigeants passés de vie à trépas. (fr)
  • Cependant, l'absence presque complète de sépultures d'adultes durant la période d'Uruk laisse penser que l'exposition des cadavres au soleil était, à ce moment-là, une pratique courante. (fr)
  • Les Élégies du Musée Pouchkine est une tablette en sumérien découverte à Nippur qui date de . Elle a été donnée par la veuve de l'assyriologue Vladimir Chileïko au musée des beaux-arts Pouchkine de Moscou en . (fr)
  • Dans les talus de l’, ils [les ] s'en prennent à lui [Dumuzi]. Les larmes montent aux yeux de Dumuzi, il sanglotte. (fr)
  • L'histoire de la Mésopotamie trouve ses racines dans la période d'Obeïd et s'étend plus particulièrement entre, d'une part, la civilisation d'Uruk au et, d'autre part, l'arrivée des Séleucides qui fait suite aux conquêtes d'Alexandre le Grand. Cette large période est traversée par différentes civilisations de langues sumérienne et/ou sémitiques. La Mésopotamie est située dans la région historique du Croissant fertile dans le Proche-Orient ancien, entre les fleuves Tigre et Euphrate. Elle correspond, pour sa plus grande part, à l'Irak actuel. (fr)
  • Comme pour le dieu Ninazu , il semble que Ninghishzida devient le « Porte-trône » du monde souterrain, dans le courant de la Troisième dynastie d'Ur, après la destruction de Gizbanda, la ville dont il est le protecteur. (fr)
  • Ou bien le fantôme d'un parent qui a été oublié ou qui n'a pas été invoqué par son nom. Ou d'un fantôme qui erre dans les steppes ou qui est mort à la suite d'une offense contre le roi ou contre un dieu. Le simple fait de mourir de noyade, de froid, de faim ou de soif ou de peur engendre également un fantôme malveillant. (fr)
  • Le thème du soleil couchant comme direction menant vers l'Autre-Monde est commun à beaucoup d'autres religions : Grèce antique, religions celtiques, bouddhisme , Chine et Nouvelle-Guinée. (fr)
  • Le rapprochement avec Geshtinanna/Belili est envisagé mais peu retenu par l'historien. (fr)
  • La marque de deuil la plus courante consiste à déchirer son habit et à se couvrir la tête de poussière. (fr)
  • Les anunnaki sont également présents dans le mythe de l’Atrahasis. Ce sont les premiers dieux maîtres du ciel et de leurs dieux esclaves les Igigi. La raison et le moment de leur passage du Ciel aux Enfers restent encore inconnus. (fr)
  • Même si, traditionnellement, l'inhumation est assurée par la famille du mort, il semble, qu'à partir de la moitié du , les temples de Nergal commencent à offrir des services d'officiants ou de lamentateurs et peut-être même de fossoyeurs à la population des villes. Peut-être servent-ils aux rites funéraires de prêtresses ou de fonctionnaires royaux n'ayant pas de familles pour assurer leurs obsèques. (fr)
  • Un sort similaire est partagé par les autres dieux mourants : Ninghishzida d'une part devient le « Porte-trône » du monde souterrain après la destruction de Gizbanda, la ville dont il est le protecteur et d'autre part, Damu de Girsu devient le dieu guérisseur après qu'un événement qui semble être la destruction de sa ville force les membres de son clergé a émigrer vers Isin. Les deux événements ayant lieu dans le courant de la Troisième dynastie d'Ur. La seule exception à la règle semble être Dumuzi qui finit par assimiler toutes les qualités de ces dieux mourants. Plus tard, après la chute de la dynastie d'Isin , c'est au tour de Dumuzi qui, appelé Tammuz par les sémites, devient une divinité secondaire principalement rattachée aux Enfers. (fr)
  • Liste écrite pendant la dynastie kassite de Babylone qui répertorie les nombreuses divinités mésopotamiennes. Afin de se repérer à travers les différents noms des dieux mésopotamiens, ou pour les étudier dans leurs écoles, les anciens scribes en compilent de longues listes. La liste des dieux An = Anum comprend un total de sept tablettes. C'est une liste en deux colonnes : la colonne de gauche contient les noms des divinités sumériennes et la colonne de droite leurs équivalents akkadiens. Le titre est inspiré de sa première entrée qui nomme An, le dieu sumérien du ciel, et son équivalent akkadien Anum. (fr)
  • Pessimisme qui trouve peut-être sa source dans les conditions relativement austères de la vie des Mésopotamiens : si la plaine alluviale de Sumer se trouve propice à une production agricole florissante, il n'y a guère d'autres matières premières que de l'argile naturelle. (fr)
  • Le symbole du mot est également utilisé pour designer une montagne. (fr)
  • Le et le ' sont, dans la version sumérienne de l'épopée, deux instruments façonnés par Gilgamesh à l'aide du bois de l'arbre Huluppu. La nature exacte de ces deux objets est sujet de nombreuses conjectures : il pourrait s'agir d'un tambour et de sa baguette, un cercle et de sa baguette faisant partie d'un jeu de cerceau ou encore d'une balle et d'un maillet utilisés dans le cadre d'un jeu de criquet ou de rituels liés au mariage ou qui représentent l’appétit sexuel insatiable de Gilgamesh. Au-delà de leur fonction précise, ils peuvent aussi symboliser les objets de pouvoir à l'aide desquels Gilgamesh opprime le peuple. (fr)
  • D'autres rituels exécutés pour expulser des fantômes malveillants se font à l'aide d'incantations complexes incluant l'utilisation de l'urine d'un âne, de l'eau d'un gruau, de l'eau des fossés ou des cendres d'un animal. Ces éléments ne sont pas des offrandes mais bien des éléments nécessaires à la conjuration des maladies. D'autres textes exorcistes demandent de jeter à la rivière une statue de substitution du fantôme, de dessiner des cercles magiques ou de nouer de la laine rouge et blanche. (fr)
  • Au cours de cette cérémonie, le dieu Dumuzi n'est plus appelé pour ses fonctions relatives à la fécondité. En outre, après la chute de la dynastie d'Isin , il semble que le rite du Mariage sacré auquel Dumuzi est initialement rattaché, soit presque tombé dans l'oubli. Dumuzi, appelé Tammuz par les sémites, devient alors une divinité secondaire principalement rattachée aux Enfers. (fr)
  • est toutefois plus attribué à la surface de la terre. (fr)
  • Il semble que de manière générale les mésopotamiens utilisent le terme de « fosse » ou de « tombe » pour désigner les Enfers en relation avec l'endroit où ils sont enterrés. (fr)
  • Le signe « Gedim » est, par ailleurs, très proche du signe l’, lequel se rapporte à un type de démon, l'« Utukku », très furtif qui se distingue également à travers des ombres. (fr)
  • « Si tu es la reine du Ciel, De là où le soleil se lève, Pourquoi être venue au Pays-sans-retour ? Pourquoi ton cœur t'a-t-il poussée Sur le chemin que nul ne rebrousse ? » (fr)
  • Parmi ceux-ci, la sécheresse, les famines souvent créées par les guerres, les épidémies et la mort en couches. Les voyages sont également considérés comme source de risques mortels. (fr)
  • Des documents datant de la période des dynasties archaïques venant de la ville de Girsu font état d'offrandes faites à des statues de dirigeants décédés qui côtoient celles de membres vivants de la famille régnante. Ces statues n'ont pas grand chose à voir avec les cultes des morts. Situées dans des temples pour être priées sous le regard des dieux, elles sont probablement consacrées, dans un premier temps, à des vivants. Elles ne sont ensuite pas déplacées après la mort de ceux qu'elles sont censées représenter et deviennent les destinataires des offrandes faites aux dirigeants passés de vie à trépas. (fr)
  • Cependant, l'absence presque complète de sépultures d'adultes durant la période d'Uruk laisse penser que l'exposition des cadavres au soleil était, à ce moment-là, une pratique courante. (fr)
  • Les Élégies du Musée Pouchkine est une tablette en sumérien découverte à Nippur qui date de . Elle a été donnée par la veuve de l'assyriologue Vladimir Chileïko au musée des beaux-arts Pouchkine de Moscou en . (fr)
  • Dans les talus de l’, ils [les ] s'en prennent à lui [Dumuzi]. Les larmes montent aux yeux de Dumuzi, il sanglotte. (fr)
  • L'histoire de la Mésopotamie trouve ses racines dans la période d'Obeïd et s'étend plus particulièrement entre, d'une part, la civilisation d'Uruk au et, d'autre part, l'arrivée des Séleucides qui fait suite aux conquêtes d'Alexandre le Grand. Cette large période est traversée par différentes civilisations de langues sumérienne et/ou sémitiques. La Mésopotamie est située dans la région historique du Croissant fertile dans le Proche-Orient ancien, entre les fleuves Tigre et Euphrate. Elle correspond, pour sa plus grande part, à l'Irak actuel. (fr)
  • Comme pour le dieu Ninazu , il semble que Ninghishzida devient le « Porte-trône » du monde souterrain, dans le courant de la Troisième dynastie d'Ur, après la destruction de Gizbanda, la ville dont il est le protecteur. (fr)
  • Ou bien le fantôme d'un parent qui a été oublié ou qui n'a pas été invoqué par son nom. Ou d'un fantôme qui erre dans les steppes ou qui est mort à la suite d'une offense contre le roi ou contre un dieu. Le simple fait de mourir de noyade, de froid, de faim ou de soif ou de peur engendre également un fantôme malveillant. (fr)
  • Le thème du soleil couchant comme direction menant vers l'Autre-Monde est commun à beaucoup d'autres religions : Grèce antique, religions celtiques, bouddhisme , Chine et Nouvelle-Guinée. (fr)
prop-fr:titre
  • Mésopotamie (fr)
  • Dictionnaire de la civilisation mésopotamienne (fr)
  • La plus vieille religion (fr)
  • Lorsque les dieux faisaient l'homme (fr)
  • Mourir au pays des deux fleuves (fr)
  • Au commencement étaient les dieux (fr)
  • The Image of the Netherworld in the Sumerian Sources (fr)
  • Mésopotamie (fr)
  • Dictionnaire de la civilisation mésopotamienne (fr)
  • La plus vieille religion (fr)
  • Lorsque les dieux faisaient l'homme (fr)
  • Mourir au pays des deux fleuves (fr)
  • Au commencement étaient les dieux (fr)
  • The Image of the Netherworld in the Sumerian Sources (fr)
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  • Peeters (fr)
  • Robert Laffont (fr)
  • Gallimard (fr)
  • Tallandier (fr)
  • CDL Press (fr)
  • Peeters (fr)
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  • Les Enfers mésopotamiens, ou Kur (« montagne » en sumérien), Ershetu (« terre » en akkadien), Irkalla (« grande cité » en akkadien), sont le séjour des morts des Mésopotamiens. Ils sont aussi nommés Arallu (« Grand En-bas ») ou Ganzer. Ce lieu apparaît dans plusieurs mythes ou épopées mésopotamiens comme la Descente d'Inanna aux Enfers, Nergal et Ereshkigal, Enlil et Ninlil ou encore l’Épopée de Gilgamesh ainsi que dans de nombreux textes d'exorcisme. (fr)
  • Les Enfers mésopotamiens, ou Kur (« montagne » en sumérien), Ershetu (« terre » en akkadien), Irkalla (« grande cité » en akkadien), sont le séjour des morts des Mésopotamiens. Ils sont aussi nommés Arallu (« Grand En-bas ») ou Ganzer. Ce lieu apparaît dans plusieurs mythes ou épopées mésopotamiens comme la Descente d'Inanna aux Enfers, Nergal et Ereshkigal, Enlil et Ninlil ou encore l’Épopée de Gilgamesh ainsi que dans de nombreux textes d'exorcisme. (fr)
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  • Стародавній месопотамський підземний світ (uk)
  • Ancient Mesopotamian underworld (en)
  • Enfers mésopotamiens (fr)
  • Irkalla (ca)
  • Irkalla (es)
  • Địa phủ Lưỡng Hà cổ đại (vi)
  • إركالا (ar)
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