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- La déshumanisation, en son sens commun, correspond à l'action de déshumaniser, « de faire perdre son caractère humain à un individu, à un groupe, de lui enlever toute générosité, toute sensibilité ». Dans le domaine de la psychologie sociale, ce concept renvoie au processus psychologique par lequel un individu, ou un groupe d'individus, perçoit et traite d'autres êtres humains comme inférieurs au genre humain, n'étant que partiellement humains voire non-humains. Ce sujet est apparu relativement tard dans le paysage de la recherche scientifique. Kelman et Staub seront les premiers à s'y intéresser de manière systématique à partir de la deuxième moitié des années 70. La déshumanisation peut avoir lieu dans différents contextes tels que les conflits intergoupes mais elle peut également s'illustrer dans des phénomènes sociaux classiques du quotidien, comme le (en). Le comportement déshumanisant ne nécessite pas forcément une idéologie raciste ou xénophobe pour s'exprimer. Dans certains cas, elle peut même s'avérer utile. En effet, dans le domaine de la médecine par exemple, la déshumanisation permet un certain recul, pouvant être considéré comme professionnel. La déshumanisation peut également prendre différentes formes, comme l'infrahumanisation, la déshumanisation animale et mécaniste. Même si la déshumanisation semble être un phénomène répandu, il est toujours possible de développer des stratégies d'évitement à son égard. (fr)
- La déshumanisation, en son sens commun, correspond à l'action de déshumaniser, « de faire perdre son caractère humain à un individu, à un groupe, de lui enlever toute générosité, toute sensibilité ». Dans le domaine de la psychologie sociale, ce concept renvoie au processus psychologique par lequel un individu, ou un groupe d'individus, perçoit et traite d'autres êtres humains comme inférieurs au genre humain, n'étant que partiellement humains voire non-humains. Ce sujet est apparu relativement tard dans le paysage de la recherche scientifique. Kelman et Staub seront les premiers à s'y intéresser de manière systématique à partir de la deuxième moitié des années 70. La déshumanisation peut avoir lieu dans différents contextes tels que les conflits intergoupes mais elle peut également s'illustrer dans des phénomènes sociaux classiques du quotidien, comme le (en). Le comportement déshumanisant ne nécessite pas forcément une idéologie raciste ou xénophobe pour s'exprimer. Dans certains cas, elle peut même s'avérer utile. En effet, dans le domaine de la médecine par exemple, la déshumanisation permet un certain recul, pouvant être considéré comme professionnel. La déshumanisation peut également prendre différentes formes, comme l'infrahumanisation, la déshumanisation animale et mécaniste. Même si la déshumanisation semble être un phénomène répandu, il est toujours possible de développer des stratégies d'évitement à son égard. (fr)
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- La déshumanisation, en son sens commun, correspond à l'action de déshumaniser, « de faire perdre son caractère humain à un individu, à un groupe, de lui enlever toute générosité, toute sensibilité ». Dans le domaine de la psychologie sociale, ce concept renvoie au processus psychologique par lequel un individu, ou un groupe d'individus, perçoit et traite d'autres êtres humains comme inférieurs au genre humain, n'étant que partiellement humains voire non-humains. Ce sujet est apparu relativement tard dans le paysage de la recherche scientifique. Kelman et Staub seront les premiers à s'y intéresser de manière systématique à partir de la deuxième moitié des années 70. (fr)
- La déshumanisation, en son sens commun, correspond à l'action de déshumaniser, « de faire perdre son caractère humain à un individu, à un groupe, de lui enlever toute générosité, toute sensibilité ». Dans le domaine de la psychologie sociale, ce concept renvoie au processus psychologique par lequel un individu, ou un groupe d'individus, perçoit et traite d'autres êtres humains comme inférieurs au genre humain, n'étant que partiellement humains voire non-humains. Ce sujet est apparu relativement tard dans le paysage de la recherche scientifique. Kelman et Staub seront les premiers à s'y intéresser de manière systématique à partir de la deuxième moitié des années 70. (fr)
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