L’antisémitisme en Belgique comprend les actes d'hostilité contre les Juifs et la haine érigée parfois en doctrine, sur le territoire de la Belgique, à travers les époques. L’époque chrétienne produit l’antijudaïsme tandis que l'antisémitisme « moderne », comme idéologie raciste, date de la seconde moitié du XIXe siècle. Au XXe siècle apparaît le nazisme et de nos jours une nouvelle vague d'antisémitisme est dénoncée.

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  • L’antisémitisme en Belgique comprend les actes d'hostilité contre les Juifs et la haine érigée parfois en doctrine, sur le territoire de la Belgique, à travers les époques. L’époque chrétienne produit l’antijudaïsme tandis que l'antisémitisme « moderne », comme idéologie raciste, date de la seconde moitié du XIXe siècle. Au XXe siècle apparaît le nazisme et de nos jours une nouvelle vague d'antisémitisme est dénoncée. (fr)
  • L’antisémitisme en Belgique comprend les actes d'hostilité contre les Juifs et la haine érigée parfois en doctrine, sur le territoire de la Belgique, à travers les époques. L’époque chrétienne produit l’antijudaïsme tandis que l'antisémitisme « moderne », comme idéologie raciste, date de la seconde moitié du XIXe siècle. Au XXe siècle apparaît le nazisme et de nos jours une nouvelle vague d'antisémitisme est dénoncée. (fr)
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  • En mars 1941, en particulier au travers de la Brüsseler Treuhandgeselschaft créé sous forme de société de droit belge et de la Société française de Banque et de Dépôts , l'occupant allemand met en place le pillage des ressources juives: les comptes en banques, le produit de la vente de fonds de commerce, de propriétés immobilières et d’autres biens. Dès janvier 1942, l'occupant procède à la confiscation des meubles et mobiliers et au pillage du patrimoine culturel. Concernant les entreprises, dès avril 1942, l'occupant initie une liquidation des quelque 7700 d’entre elles et en « aryanise » 200 ou 300, en les offrant à des tiers. Concernant l'industrie du diamant, les diamants sont saisis ou confisqué, et le reste est acquis grâce à une promesse de déroger temporairement à la déportation en échange de diamants et d'argent. (fr)
  • Dès le début du , la Belgique est une terre d'immigration pour les Juifs en raison des opportunités sociales et économiques, mais aussi grâce aux libertés constitutionnelles et au rapport de l'État avec l'Église, qui caractérisent l'indépendance de la Belgique. Cependant, Yasmina Zian fait remarquer que la Belgique reste la seule en Europe à mettre au point un système de dossier individuel pour chaque étranger inscrit sur son territoire. Avec l'indépendance de la Belgique, la constitution rompt radicalement avec le passé, l’identité juive relève désormais de l’espace privé. En 1836, le serment antijuif, more judaïco est abrogé et la taxation extraordinaire des Juifs cesse. En contrepartie, l'on témoigne de manifestations de xénophobie, d’antijudaïsme et d’antisémitisme. Concernant le culte israélite, comme le démontre Jean-Philippe Schreiber, il fut véritablement reconnu par un arrêté royal en 1876 : « Le fait que l’État ne reconnût pas formellement l’existence du Consistoire central ni celle des Communautés et l’interprétation que fit le Consistoire des décrets de 1808 pour fonder son existence légale engendrèrent de nombreuses difficultés tout au long du siècle, particulièrement dans les rapports que le Consistoire central entretint avec les administrations communales et les gouvernements d’inspiration libérale ». (fr)
  • En 1933, avec l'arrivée des premiers réfugiés Juifs allemands, le Conseil des ministres décide de ne pas se montrer trop accueillant, considérant les réfugiés « illégaux », il ferme les frontières en 1939. Le gouvernement procède ensuite à des rafles jusqu'à l'été 1933, qui amène la protestante de Camille Huysmans et de Paul Baelde, ce dernier qui fait la demande de les accueillir. Le gouvernement décide toutefois de faire des « gestes humanitaires » en accueillant quelques enfants juifs et en offrant quelques aides. Ils y furent accueillis dans des homes juifs, tels les homes Général Bernheim et Herbert Speyer du Comité d’Aide aux Enfants réfugiés juifs, créé par Max Gottschalk. Cependant, certains enfants venus seuls sont expulsés vers l'Allemagne, ce qui provoque l'émoi d'une partie de la presse belge. comme Ilex Beller, arrivé à Anvers à et qui se retourne vers la France. Au parlement, la droite soutient la politique contre l'accueil des réfugiés, tandis que la gauche est départagée sur la question. L'opposition cite des inquiétudes économiques, politiques, identitaires et sociales. Comme argument particulièrement répandu, le refus d'accueillir des réfugiés juifs servirait à prévenir d'une montée de l’antisémitisme dans la société. Des clichés antisémites virulents se retrouvent dans la presse d'extrême-droite, comme Le pays réel qui compare les réfugiés juifs à des sauterelles porteuses de maladies. D'après l'historien Jean-Philippe Schreiber : En 1938 est créé un premier camp d'internement pour réfugiés juifs à Merxplas. L'État considère que les persécutions raciales en Allemagne n'entrent pas dans le cadre juridique prévu pour autoriser l'accès du territoire et opte pour l'expulsion des réfugiés juifs. d'autres camps sont ouverts à Marchin, Wortel, Hal et Marneffe. Ces centres sont envisagés dans un « antisémitisme ambiant », pour des réfugiés jugés indésirables. Ils servent également à empêcher que ceux-ci se mêlent à la population. Les réfugiés sont internés et contrôlés par des gardiens relevant de l’administration pénitentiaire et sont ainsi privé de libertés. Les premières nécessités sont pris en charge non pas par l'État mais par les réfugiés eux-mêmes, avec un soutien d’associations communautaires, tel le Comité d’Aide et d’Assistance aux Victimes de l’Antisémitisme en Allemagne . Avec l'occupation de la Belgique, nombre des hommes, des femmes et des enfants n’échappèrent pas aux rafles, aux dénonciations et à la déportation. De 1939-1940 le Comité d’Assistance aux Réfugiés juifs offre aux réfugiés, le plus souvent dépourvus de moyens, un soutien matériel, une aide médicale et un conseil juridique. La Nuit de Cristal constitue en Belgique, un basculement. Les persécutions nazies sont condamnées à la fois dans la presse et par des manifestations dans les rues, ce qui pousse le gouvernement à repenser sa politique d'expulsion des Juifs. Avec l'invasion de la Pologne en 1939, les Juifs d'Allemagne font face à une nouvelle poussée xénophobe, étant alors perçus comme étant une « cinquième colonne » en Belgique. (fr)
  • Les réfugiés juifs polonais s'installent en grand nombre dans les quartiers démunis de Bruxelles. Leur arrivée suscite de l'inquiétude dans la population, qui s'exprime aussi par des réactions xénophobes. Ces réfugiés sont parfois même victimes de rejet de la part de certains Juifs Belges intégrés. Les étrangers, dont les Juifs polonais forment le plus grand groupe, sont victimes d'une animosité en raison de leur main d'œuvre bon marché et de leur concurrence aux petits commerçants. L'on peut lire par exemple dans le journal Le Soir, en janvier 1933 : « habitent dans des mansardes, des caves, des sous-sols et y pratiquent n’importe quel travail….[…]. C’est vous dire que ces étrangers se moquent aussi bien des lois sur l’hygiène que de la loi des huit heures ». Le nombre de réfugiés est vite surestimé, et de nouveaux stéréotypes antisémites leur sont attachés : Quelques voix s’élèvent contre la banalisation de l'antisémitisme dont celle d’une féministe, Louise Coens qui réfute les stéréotypes : Ou encore par des personnalités politiques qui dénoncent le rexisme, tel que le député PCB, Pierre Bosson qui déclare : (fr)
  • D'après Monika Schwarz-Friesel et Jehuda Reinharzn, en Belgique, le discours antisémite consiste en des jurons typiquement anti-juifs avec une sémantique de déshumanisation. Ainsi que d'un discours prétendument anti-Israël accompagné d'un amalgame entre Juifs et Israéliens ainsi que de stéréotypes antisémites traditionnels. En invoquant des stéréotypes antisémites, l'extermination des Juifs passée est justifiée et des menaces d'extermination sont formulées. L'antisémitisme s'exprime sur Internet, dans des graffitis, dans la profanation des cimetières, dans des comportements agressifs contre les Juifs en public et dans des commentaires désobligeants sur les Juifs et Israël dans les médias. (fr)
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  • Mise en place de persécutions antisémites (fr)
  • Nouveaux stéréotypes et préjugés (fr)
  • Spoliations (fr)
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  • Antisémitisme en Belgique (fr)
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