Le coup d’État de 1930 en Argentine est le renversement du gouvernement légal par l’armée argentine et la confiscation du pouvoir exécutif au profit d'une junte militaire placée sous la direction du général José Félix Uriburu. La période dictatoriale civico-militaire dont ce coup d’État fut le prélude, et qui sera plus tard surnommée « Décennie infâme », se caractérisera par la pratique systématique de la fraude électorale, appelée « fraude patriotique », par la persécution des opposants politiques (principalement des membres de l’UCR), et par de nombreux cas de corruption qui scandaliseront l’opinion publique argentine.

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  • Le coup d’État de 1930 en Argentine est le renversement du gouvernement légal par l’armée argentine et la confiscation du pouvoir exécutif au profit d'une junte militaire placée sous la direction du général José Félix Uriburu. La période dictatoriale civico-militaire dont ce coup d’État fut le prélude, et qui sera plus tard surnommée « Décennie infâme », se caractérisera par la pratique systématique de la fraude électorale, appelée « fraude patriotique », par la persécution des opposants politiques (principalement des membres de l’UCR), et par de nombreux cas de corruption qui scandaliseront l’opinion publique argentine. Le coup de force eut lieu dans un contexte d’impopularité croissante du président Hipólito Yrigoyen, élu à l’automne 1928, flétri autant sur sa droite par les fractions conservatrices et par l’extrême droite (et leurs organes de presse), qui le taxaient de démagogie, que sur sa gauche, en raison de grèves ouvrières vigoureusement réprimées et de multiples interventions fédérales dans les provinces (c’est-à-dire de leur mise sous tutelle directe par le pouvoir central). De façon générale, le gouvernement « yrigoyéniste », incapable d’apporter une réponse efficace à la crise économique des années 1920 (il y avait plus de 300 mille chômeurs en Argentine), était devenu synonyme de corruption et la population semblait avoir perdu foi dans le régime démocratique. Le coup d’État, qui fut préparé lors de réunions (à peine clandestines) de conspirateurs militaires et civils, avait pour chefs de file les généraux Uriburu et Justo (ce dernier anciennement membre du Parti radical). Le matin de l’événement, Uriburu réussit à réunir une colonne peu nombreuse, composée de militaires de la garnison de Campo de Mayo et de quelques cadets du Collège militaire de la nation, à laquelle vinrent se joindre quelques effectifs de la base d’El palomar, laquelle colonne, conduite par Juan Perón, fit mouvement vers la place de Mai et s’empara du palais du gouvernement. Yrigoyen fut contraint de démissionner et mis en détention. Le gouvernement militaire à peine mis en place, avec Uriburu à sa tête, les premiers tiraillements apparurent entre, d’une part, la tendance, incarnée par Uriburu et formulée notamment par l’écrivain Leopoldo Lugones, prônant un État corporatiste, glorifiant la « hiérarchie », réservant un rôle fondamental aux forces armées et rêvant d’un chef d’État militaire charismatique, et, d’autre part, un secteur estimant que « le salut de la patrie » s’obtiendrait en limitant la participation populaire dans le gouvernement et en confiant la conduite de celui-ci à une élite idéologique « choisie et restreinte ». L’une comme l’autre tendance exprimait son hostilité au suffrage universel, même si la loi Sáenz Peña ne fut pas remise en cause. Uriburu, qui aspirait à remplacer la Constitution et le système démocratique par un régime corporatiste, s’emploiera, dans les premiers mois de son gouvernement, à mettre en chantier un dispositif institutionnel en ce sens, qui lui permît d’instaurer un gouvernement inspiré du fascisme (italien et espagnol), régime dans lequel il voyait un exemple de paix et d’ordre. Le nouveau pouvoir adopta des mesures protectionnistes et de relance de l’industrie nationale, mais se signalera surtout par un usage systématique de la torture contre les opposants et par des mesures répressives à l’encontre des secteurs jugés les plus récalcitrants : dirigeants de la Fédération universitaire d'Argentine, radicaux « yrigoyénistes », communistes et anarchistes. Les syndicats et le Parti socialiste adoptèrent cependant une attitude passive, voire de complaisance, devant le coup d’État, la majorité de leurs membres ne percevant guère de différence entre le gouvernement radical d’Yrigoyen et celui des conservateurs. Néanmoins, la politique antisyndicale du nouveau gouvernement porta les syndicats, jusque-là dispersés, à hâter leur coalition en une grande confédération, la Confédération générale du travail de la République argentine. S’étant avisé de ce que la plupart des forces politiques qui avaient appuyé le coup d’État se rejoignaient tous, nonobstant leur hétérogénéité, dans le rejet de son projet corporatiste et que, de surcroît, il manquait de soutien dans une fraction majoritaire des officiers des forces armées, Uriburu songea, pour sortir de l’impasse politique, à une issue électorale et s’enhardit à convoquer des élections provinciales échelonnées, dans la présupposition que les résultats seraient favorables à son groupe conservateur, et vaudraient en quelque sorte plébiscite lui permettant ensuite de mettre en œuvre la réforme constitutionnelle nécessaire à son projet corporatiste. Frustré dans son dessein par la victoire inopinée des radicaux de l’UCR à Buenos Aires en avril 1931, le gouvernement étendit le champ de la consultation électorale en organisant des élections générales, y compris présidentielles. Les radicaux, réorganisés, notamment sous la direction d’Alvear revenu d’exil, furent cependant interdits de participation au scrutin sous prétexte de violences et de stigmates d’« yrigoyénisme ». Justo qui, ancien membre de l’UCR, avait su prendre quelque distance d’avec le gouvernement, rassembla sur son nom les voix conservatrices et une partie des voix radicales et fut élu président le 8 novembre 1931 ; son parti nouvellement formé, l’alliance conservatrice Concordancia, d’idéologie libérale-conservatrice, deviendra le principal parti de gouvernement pour les douze années à venir. (fr)
  • Le coup d’État de 1930 en Argentine est le renversement du gouvernement légal par l’armée argentine et la confiscation du pouvoir exécutif au profit d'une junte militaire placée sous la direction du général José Félix Uriburu. La période dictatoriale civico-militaire dont ce coup d’État fut le prélude, et qui sera plus tard surnommée « Décennie infâme », se caractérisera par la pratique systématique de la fraude électorale, appelée « fraude patriotique », par la persécution des opposants politiques (principalement des membres de l’UCR), et par de nombreux cas de corruption qui scandaliseront l’opinion publique argentine. Le coup de force eut lieu dans un contexte d’impopularité croissante du président Hipólito Yrigoyen, élu à l’automne 1928, flétri autant sur sa droite par les fractions conservatrices et par l’extrême droite (et leurs organes de presse), qui le taxaient de démagogie, que sur sa gauche, en raison de grèves ouvrières vigoureusement réprimées et de multiples interventions fédérales dans les provinces (c’est-à-dire de leur mise sous tutelle directe par le pouvoir central). De façon générale, le gouvernement « yrigoyéniste », incapable d’apporter une réponse efficace à la crise économique des années 1920 (il y avait plus de 300 mille chômeurs en Argentine), était devenu synonyme de corruption et la population semblait avoir perdu foi dans le régime démocratique. Le coup d’État, qui fut préparé lors de réunions (à peine clandestines) de conspirateurs militaires et civils, avait pour chefs de file les généraux Uriburu et Justo (ce dernier anciennement membre du Parti radical). Le matin de l’événement, Uriburu réussit à réunir une colonne peu nombreuse, composée de militaires de la garnison de Campo de Mayo et de quelques cadets du Collège militaire de la nation, à laquelle vinrent se joindre quelques effectifs de la base d’El palomar, laquelle colonne, conduite par Juan Perón, fit mouvement vers la place de Mai et s’empara du palais du gouvernement. Yrigoyen fut contraint de démissionner et mis en détention. Le gouvernement militaire à peine mis en place, avec Uriburu à sa tête, les premiers tiraillements apparurent entre, d’une part, la tendance, incarnée par Uriburu et formulée notamment par l’écrivain Leopoldo Lugones, prônant un État corporatiste, glorifiant la « hiérarchie », réservant un rôle fondamental aux forces armées et rêvant d’un chef d’État militaire charismatique, et, d’autre part, un secteur estimant que « le salut de la patrie » s’obtiendrait en limitant la participation populaire dans le gouvernement et en confiant la conduite de celui-ci à une élite idéologique « choisie et restreinte ». L’une comme l’autre tendance exprimait son hostilité au suffrage universel, même si la loi Sáenz Peña ne fut pas remise en cause. Uriburu, qui aspirait à remplacer la Constitution et le système démocratique par un régime corporatiste, s’emploiera, dans les premiers mois de son gouvernement, à mettre en chantier un dispositif institutionnel en ce sens, qui lui permît d’instaurer un gouvernement inspiré du fascisme (italien et espagnol), régime dans lequel il voyait un exemple de paix et d’ordre. Le nouveau pouvoir adopta des mesures protectionnistes et de relance de l’industrie nationale, mais se signalera surtout par un usage systématique de la torture contre les opposants et par des mesures répressives à l’encontre des secteurs jugés les plus récalcitrants : dirigeants de la Fédération universitaire d'Argentine, radicaux « yrigoyénistes », communistes et anarchistes. Les syndicats et le Parti socialiste adoptèrent cependant une attitude passive, voire de complaisance, devant le coup d’État, la majorité de leurs membres ne percevant guère de différence entre le gouvernement radical d’Yrigoyen et celui des conservateurs. Néanmoins, la politique antisyndicale du nouveau gouvernement porta les syndicats, jusque-là dispersés, à hâter leur coalition en une grande confédération, la Confédération générale du travail de la République argentine. S’étant avisé de ce que la plupart des forces politiques qui avaient appuyé le coup d’État se rejoignaient tous, nonobstant leur hétérogénéité, dans le rejet de son projet corporatiste et que, de surcroît, il manquait de soutien dans une fraction majoritaire des officiers des forces armées, Uriburu songea, pour sortir de l’impasse politique, à une issue électorale et s’enhardit à convoquer des élections provinciales échelonnées, dans la présupposition que les résultats seraient favorables à son groupe conservateur, et vaudraient en quelque sorte plébiscite lui permettant ensuite de mettre en œuvre la réforme constitutionnelle nécessaire à son projet corporatiste. Frustré dans son dessein par la victoire inopinée des radicaux de l’UCR à Buenos Aires en avril 1931, le gouvernement étendit le champ de la consultation électorale en organisant des élections générales, y compris présidentielles. Les radicaux, réorganisés, notamment sous la direction d’Alvear revenu d’exil, furent cependant interdits de participation au scrutin sous prétexte de violences et de stigmates d’« yrigoyénisme ». Justo qui, ancien membre de l’UCR, avait su prendre quelque distance d’avec le gouvernement, rassembla sur son nom les voix conservatrices et une partie des voix radicales et fut élu président le 8 novembre 1931 ; son parti nouvellement formé, l’alliance conservatrice Concordancia, d’idéologie libérale-conservatrice, deviendra le principal parti de gouvernement pour les douze années à venir. (fr)
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  • Élections provinciales dans la province de Buenos Aires, victoire inattendue de l’UCR (fr)
  • Arrêt de la Cour suprême, reconnaissance du gouvernement de facto (fr)
  • Convocation d’élections générales ; non participation de l’UCR ; victoire de la Concordancia et du binôme présidentiel Justo-Roca (fr)
  • Prise de la Casa Rosada à Buenos Aires par une colonne militaire (fr)
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  • Foule en liesse sur la place du Congrès à Buenos Aires (fr)
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  • Renversement du gouvernement constitutionnel d’Hipólito Yrigoyen, instauration d’une junte militaire dirigée par Uriburu, début de la période dite « Décennie infâme » (fr)
  • Renversement du gouvernement constitutionnel d’Hipólito Yrigoyen, instauration d’une junte militaire dirigée par Uriburu, début de la période dite « Décennie infâme » (fr)
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  • los nacionalistas, su historia y su influencia en la vida pública (fr)
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prop-fr:titre
  • La trunca transición del régimen oligárquico al régimen démocratique (fr)
  • Así contaron la Historia (fr)
  • Crisis y revolución de 1930 (fr)
  • El movimiento estudiantil y la caída d’Yrigoyen (fr)
  • Golpes militares y salidas electorales (fr)
  • La Argentina autoritaria (fr)
  • La política bajo el signo de la crisis (fr)
  • Los gobiernos radicales : debate institucional y práctica política (fr)
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  • Aspectos políticos de la crisis de 1930 (fr)
  • Cronología internacional (fr)
  • Cronología nacional (fr)
  • El aspecto económicosocial de la crisis de 1930 (fr)
  • Una logia poco conocida y la revolución del 6 de septiembre (fr)
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  • Policía Federal Argentina (fr)
  • Manuel Gálvez (fr)
  • Abel Renard (fr)
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  • Atilio Dell'Oro Maini (fr)
  • Bartolomé Descalzo (fr)
  • Carlos Washington Lencinas (fr)
  • Diario Crítica (fr)
  • Doctrina de los gobiernos de facto (fr)
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  • Elpidio González (fr)
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  • Enrique Santamarina (fr)
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  • Horacio Beccar Varela (fr)
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  • Editorial Ariel (fr)
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  • Hyspamérica Ediciones Argentinas S.A. (fr)
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  • Le coup d’État de 1930 en Argentine est le renversement du gouvernement légal par l’armée argentine et la confiscation du pouvoir exécutif au profit d'une junte militaire placée sous la direction du général José Félix Uriburu. La période dictatoriale civico-militaire dont ce coup d’État fut le prélude, et qui sera plus tard surnommée « Décennie infâme », se caractérisera par la pratique systématique de la fraude électorale, appelée « fraude patriotique », par la persécution des opposants politiques (principalement des membres de l’UCR), et par de nombreux cas de corruption qui scandaliseront l’opinion publique argentine. (fr)
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