Le cotylédon (scientifiquement nommé feuille cotylédonaire) est une feuille primordiale constitutive de la graine. Le terme vient du grec, κοτυληδών, κοτυληδόνος , de κοτύλη qui désignait une mesure de capacité, c'est-à-dire une cavité, un creux, un contenant. Il est employé pour la première fois le 26 juin 1682 par le naturaliste anglais John Ray dans une notice de son ouvrage Methodus plantarum nova. Certaines plantes ont des graines secondairement polycotylédonés : les Gymnospermes peuvent en compter de 2 (cyprès commun) à 24 (Pinus maximartinezii).

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  • Le cotylédon (scientifiquement nommé feuille cotylédonaire) est une feuille primordiale constitutive de la graine. Le terme vient du grec, κοτυληδών, κοτυληδόνος , de κοτύλη qui désignait une mesure de capacité, c'est-à-dire une cavité, un creux, un contenant. Il est employé pour la première fois le 26 juin 1682 par le naturaliste anglais John Ray dans une notice de son ouvrage Methodus plantarum nova. Les graines des angiospermes monocotylédones comportent un seul cotylédon (blé, maïs) ; celles des dicotylédones en comportent deux (haricot, pois, marronnier, chanvre). Cependant, quelques rares angiospermes, comme les Idiospermum (Calycanthaceae), peuvent en avoir jusqu'à six. Certaines plantes ont des graines secondairement polycotylédonés : les Gymnospermes peuvent en compter de 2 (cyprès commun) à 24 (Pinus maximartinezii). Situés dans la graine, les cotylédons sont nécessaires au développement de la jeune plantule des Spermaphytes. Ils lui fournissent en effet les métabolites nécessaires à sa croissance soit par photosynthèse (les cotylédons verdissent, devenant des préfeuilles ou éophylles notamment chez les monocotylédones), soit en utilisant les réserves nutritives (protéines, lipides, et sucres) mises en place dans la graine, fonctionnant comme des suçoirs. (fr)
  • Le cotylédon (scientifiquement nommé feuille cotylédonaire) est une feuille primordiale constitutive de la graine. Le terme vient du grec, κοτυληδών, κοτυληδόνος , de κοτύλη qui désignait une mesure de capacité, c'est-à-dire une cavité, un creux, un contenant. Il est employé pour la première fois le 26 juin 1682 par le naturaliste anglais John Ray dans une notice de son ouvrage Methodus plantarum nova. Les graines des angiospermes monocotylédones comportent un seul cotylédon (blé, maïs) ; celles des dicotylédones en comportent deux (haricot, pois, marronnier, chanvre). Cependant, quelques rares angiospermes, comme les Idiospermum (Calycanthaceae), peuvent en avoir jusqu'à six. Certaines plantes ont des graines secondairement polycotylédonés : les Gymnospermes peuvent en compter de 2 (cyprès commun) à 24 (Pinus maximartinezii). Situés dans la graine, les cotylédons sont nécessaires au développement de la jeune plantule des Spermaphytes. Ils lui fournissent en effet les métabolites nécessaires à sa croissance soit par photosynthèse (les cotylédons verdissent, devenant des préfeuilles ou éophylles notamment chez les monocotylédones), soit en utilisant les réserves nutritives (protéines, lipides, et sucres) mises en place dans la graine, fonctionnant comme des suçoirs. (fr)
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  • Le cotylédon (scientifiquement nommé feuille cotylédonaire) est une feuille primordiale constitutive de la graine. Le terme vient du grec, κοτυληδών, κοτυληδόνος , de κοτύλη qui désignait une mesure de capacité, c'est-à-dire une cavité, un creux, un contenant. Il est employé pour la première fois le 26 juin 1682 par le naturaliste anglais John Ray dans une notice de son ouvrage Methodus plantarum nova. Certaines plantes ont des graines secondairement polycotylédonés : les Gymnospermes peuvent en compter de 2 (cyprès commun) à 24 (Pinus maximartinezii). (fr)
  • Le cotylédon (scientifiquement nommé feuille cotylédonaire) est une feuille primordiale constitutive de la graine. Le terme vient du grec, κοτυληδών, κοτυληδόνος , de κοτύλη qui désignait une mesure de capacité, c'est-à-dire une cavité, un creux, un contenant. Il est employé pour la première fois le 26 juin 1682 par le naturaliste anglais John Ray dans une notice de son ouvrage Methodus plantarum nova. Certaines plantes ont des graines secondairement polycotylédonés : les Gymnospermes peuvent en compter de 2 (cyprès commun) à 24 (Pinus maximartinezii). (fr)
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