La condition féminine dans la société victorienne constitue, pour de nombreux historiens, une illustration du paradoxe existant alors entre, d'une part, la puissance et la richesse de la nation britannique du XIXe siècle et, de l'autre, la misère sociale qui prédomine dans le pays. Au cours de cette période coïncidant, du moins pendant la plus grande partie du XIXe siècle, avec le règne de la Reine Victoria (1837-1901), le statut de la femme s'est compliqué du fait d'une conception à la fois singulière et très répandue de ce que devait être l'« idéal féminin ».

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  • La condition féminine dans la société victorienne constitue, pour de nombreux historiens, une illustration du paradoxe existant alors entre, d'une part, la puissance et la richesse de la nation britannique du XIXe siècle et, de l'autre, la misère sociale qui prédomine dans le pays. Au cours de cette période coïncidant, du moins pendant la plus grande partie du XIXe siècle, avec le règne de la Reine Victoria (1837-1901), le statut de la femme s'est compliqué du fait d'une conception à la fois singulière et très répandue de ce que devait être l'« idéal féminin ». Sur le plan juridique, les droits de la femme mariée sont similaires à ceux de l'enfant mineur : elle n'a ni le droit de vote, ni celui de porter plainte, ni même celui de posséder des biens propres. Qui plus est, la femme est en quelque sorte désincarnée : son corps, perçu comme un temple abritant une âme pure et innocente, ne doit pas être « souillé », que cela soit par des artifices tels que le maquillage ou par les plaisirs de la chair. Cantonnée dans un rôle de mère et de maîtresse de maison, la femme du début du XIXe siècle au Royaume-Uni n'a ni le droit d'occuper un emploi (hormis dans l'enseignement), ni celui de posséder un compte bancaire de dépôt ou d'épargne. En résumé, si la femme victorienne doit être traitée comme une sainte, elle n'en est pas moins dépourvue de toute capacité juridique. Diverses réformes mises en œuvre au cours du siècle permettent toutefois de poser les premiers jalons de l'évolution vers une émancipation de la condition féminine. (fr)
  • La condition féminine dans la société victorienne constitue, pour de nombreux historiens, une illustration du paradoxe existant alors entre, d'une part, la puissance et la richesse de la nation britannique du XIXe siècle et, de l'autre, la misère sociale qui prédomine dans le pays. Au cours de cette période coïncidant, du moins pendant la plus grande partie du XIXe siècle, avec le règne de la Reine Victoria (1837-1901), le statut de la femme s'est compliqué du fait d'une conception à la fois singulière et très répandue de ce que devait être l'« idéal féminin ». Sur le plan juridique, les droits de la femme mariée sont similaires à ceux de l'enfant mineur : elle n'a ni le droit de vote, ni celui de porter plainte, ni même celui de posséder des biens propres. Qui plus est, la femme est en quelque sorte désincarnée : son corps, perçu comme un temple abritant une âme pure et innocente, ne doit pas être « souillé », que cela soit par des artifices tels que le maquillage ou par les plaisirs de la chair. Cantonnée dans un rôle de mère et de maîtresse de maison, la femme du début du XIXe siècle au Royaume-Uni n'a ni le droit d'occuper un emploi (hormis dans l'enseignement), ni celui de posséder un compte bancaire de dépôt ou d'épargne. En résumé, si la femme victorienne doit être traitée comme une sainte, elle n'en est pas moins dépourvue de toute capacité juridique. Diverses réformes mises en œuvre au cours du siècle permettent toutefois de poser les premiers jalons de l'évolution vers une émancipation de la condition féminine. (fr)
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  • La condition féminine dans la société victorienne constitue, pour de nombreux historiens, une illustration du paradoxe existant alors entre, d'une part, la puissance et la richesse de la nation britannique du XIXe siècle et, de l'autre, la misère sociale qui prédomine dans le pays. Au cours de cette période coïncidant, du moins pendant la plus grande partie du XIXe siècle, avec le règne de la Reine Victoria (1837-1901), le statut de la femme s'est compliqué du fait d'une conception à la fois singulière et très répandue de ce que devait être l'« idéal féminin ». (fr)
  • La condition féminine dans la société victorienne constitue, pour de nombreux historiens, une illustration du paradoxe existant alors entre, d'une part, la puissance et la richesse de la nation britannique du XIXe siècle et, de l'autre, la misère sociale qui prédomine dans le pays. Au cours de cette période coïncidant, du moins pendant la plus grande partie du XIXe siècle, avec le règne de la Reine Victoria (1837-1901), le statut de la femme s'est compliqué du fait d'une conception à la fois singulière et très répandue de ce que devait être l'« idéal féminin ». (fr)
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  • Condition féminine dans la société victorienne (fr)
  • Kvinnor under den viktorianska tiden (sv)
  • Women in the Victorian era (en)
  • المرأة في العصر الفكتوري (ar)
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