Le chemin de fer d’Épinac figure au nombre des toutes premières voies ferrées construites en France. À vocation industrielle, il a été sollicité à l'administration des Ponts et Chaussées par la Société « Samuel Blum et fils » pour relier les mines d’Épinac, en Saône-et-Loire, lui appartenant à une gare d’eau sur le canal de Bourgogne à Pont-d'Ouche, en Côte d’Or. De construction archaïque, le PLM entreprit sa modernisation pour le seul transport de voyageurs et elle devint une portion de la Ligne de Dijon-Ville à Épinac, à une époque où déjà se posait l’avenir des lignes secondaires.

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  • Le chemin de fer d’Épinac figure au nombre des toutes premières voies ferrées construites en France. À vocation industrielle, il a été sollicité à l'administration des Ponts et Chaussées par la Société « Samuel Blum et fils » pour relier les mines d’Épinac, en Saône-et-Loire, lui appartenant à une gare d’eau sur le canal de Bourgogne à Pont-d'Ouche, en Côte d’Or. Il s’agit de la dernière concession de chemin de fer accordée sous la Restauration, après celles de Saint-Étienne à la Loire, de Saint-Étienne à Lyon et d’Andrézieux à Roanne. Comme ses prédécesseurs, ce chemin de fer est conçu pour le transport de la houille mais n’a pas connu le même destin que les trois autres. Elle était en effet isolée, non reliée à une ligne principale, et ses propriétaires n’ont pas eu les moyens de leur ambition pour créer, à partir de cette voie ferrée, un réseau concurrent à celui de la Compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée (PLM), à laquelle elle échut après que l’État eut racheté la concession. De construction archaïque, le PLM entreprit sa modernisation pour le seul transport de voyageurs et elle devint une portion de la Ligne de Dijon-Ville à Épinac, à une époque où déjà se posait l’avenir des lignes secondaires. Elle connut ainsi le même sort que nombre de lignes secondaires dans l’entre-deux guerres pour finalement disparaître à l’exception d’une section de 7 km entre Bligny-sur-Ouche (départ) et Pont-d'Ouche exploitée depuis 1978 par le train touristique à vapeur « Chemin de fer de la vallée de l'Ouche ». (fr)
  • Le chemin de fer d’Épinac figure au nombre des toutes premières voies ferrées construites en France. À vocation industrielle, il a été sollicité à l'administration des Ponts et Chaussées par la Société « Samuel Blum et fils » pour relier les mines d’Épinac, en Saône-et-Loire, lui appartenant à une gare d’eau sur le canal de Bourgogne à Pont-d'Ouche, en Côte d’Or. Il s’agit de la dernière concession de chemin de fer accordée sous la Restauration, après celles de Saint-Étienne à la Loire, de Saint-Étienne à Lyon et d’Andrézieux à Roanne. Comme ses prédécesseurs, ce chemin de fer est conçu pour le transport de la houille mais n’a pas connu le même destin que les trois autres. Elle était en effet isolée, non reliée à une ligne principale, et ses propriétaires n’ont pas eu les moyens de leur ambition pour créer, à partir de cette voie ferrée, un réseau concurrent à celui de la Compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée (PLM), à laquelle elle échut après que l’État eut racheté la concession. De construction archaïque, le PLM entreprit sa modernisation pour le seul transport de voyageurs et elle devint une portion de la Ligne de Dijon-Ville à Épinac, à une époque où déjà se posait l’avenir des lignes secondaires. Elle connut ainsi le même sort que nombre de lignes secondaires dans l’entre-deux guerres pour finalement disparaître à l’exception d’une section de 7 km entre Bligny-sur-Ouche (départ) et Pont-d'Ouche exploitée depuis 1978 par le train touristique à vapeur « Chemin de fer de la vallée de l'Ouche ». (fr)
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  • et du chemin de fer d’Épinac (fr)
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  • Le chemin de fer d’Épinac figure au nombre des toutes premières voies ferrées construites en France. À vocation industrielle, il a été sollicité à l'administration des Ponts et Chaussées par la Société « Samuel Blum et fils » pour relier les mines d’Épinac, en Saône-et-Loire, lui appartenant à une gare d’eau sur le canal de Bourgogne à Pont-d'Ouche, en Côte d’Or. De construction archaïque, le PLM entreprit sa modernisation pour le seul transport de voyageurs et elle devint une portion de la Ligne de Dijon-Ville à Épinac, à une époque où déjà se posait l’avenir des lignes secondaires. (fr)
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