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- Les attentats du 13 novembre 2015 en France, revendiqués par l'organisation terroriste État islamique (Daech), sont une série de fusillades et d'attaques-suicides islamistes perpétrées dans la soirée à Paris et dans sa périphérie par trois commandos distincts. Une première attaque a lieu à Saint-Denis, aux abords du Stade de France, où se joue un match amical de football France-Allemagne, auquel assiste le président de la République François Hollande. Le personnel de sécurité leur refusant de pénétrer dans l'enceinte du stade, trois terroristes se font exploser dans ce qui constitue les tout premiers attentats-suicides en France. D'autres attaques ont ensuite lieu à Paris, dans plusieurs rues des 10e et 11e arrondissements, où trois individus mitraillent des terrasses de cafés et de restaurants ; deux d'entre eux prennent la fuite, le troisième se fait exploser. L'attaque la plus longue et la plus meurtrière, comptant 90 morts, a lieu dans la salle de spectacle du Bataclan (également dans le 11e arrondissement), où environ 1 500 personnes assistent au concert du groupe américain de rock Eagles of Death Metal et où trois autres djihadistes ouvrent le feu sur le public, avant qu'un assaut des forces de l'ordre y mette fin et tue les terroristes. Un communiqué de Daech ainsi que l'enquête policière laissent supposer qu'un quatrième attentat aurait pu être commis dans le 18e arrondissement. L'enquête atteste qu'un attentat-suicide était programmé cinq jours plus tard dans le quartier d'affaires de la Défense. « C'est un acte de guerre commis par une armée terroriste, Daech », déclare le président François Hollande la nuit des attentats. Le bilan officiel des victimes fait état de 130 morts et de 413 blessés hospitalisés, dont 99 en situation d'urgence absolue. Ces attentats sont les plus meurtriers perpétrés en France et les deuxièmes en Europe (hors attentats aériens), après les 191 morts des attentats de Madrid du 11 mars 2004. La gravité de la situation est telle que le gouvernement décrète l'état d'urgence sur tout le territoire national, une première depuis le putsch d'Alger de 1958. La police et la gendarmerie effectuent de nombreux contrôles dans tout le pays pour traquer les criminels en fuite et prévenir de futures attaques, tandis que le président de la République rencontre tour à tour les grands dirigeants mondiaux afin de tenter de mettre sur pied une coalition élargie pour « détruire Daech » dans ses fiefs de Syrie et d'Irak. Le Belgo-Marocain Abdelhamid Abaaoud, qui selon les autorités françaises joue un « rôle déterminant » dans l'organisation de ces attentats, est tué en même temps que deux complices le 18 novembre 2015, lors d'un assaut donné par les forces de police à Saint-Denis. À la suite de ces attentats liés à la Belgique, les autorités belges placent l'agglomération bruxelloise en état de siège du 21 au 26 novembre 2015, craignant des attaques imminentes dans la capitale belge. L'unique survivant des commandos responsables de ces attaques, Salah Abdeslam, est capturé par la police belge dans la commune bruxelloise de Molenbeek-Saint-Jean le 18 mars 2016, après quatre mois de fuite. La même cellule terroriste franco-belge, constituée autour d'Abdelhamid Abaaoud et dirigée depuis Raqqa, prépare, coordonne et commet les attentats déjoués à Verviers en janvier 2015, la tentative d'attentat du train Thalys le 21 août 2015 et les attentats du 22 mars 2016 à Bruxelles. Le commanditaire belgo-marocain Oussama Atar, tué en 2017 en Syrie, souhaite également l'organisation d'un attentat à l'aéroport d'Amsterdam-Schiphol le jour du 13 novembre 2015. Selon de Volkskrant, il envoie à cet effet le Tunisien Sofien Ayari et le Suédois Osama Krayem sur place, plus tard arrêtés, leurs plans ne se concrétisant pas pour une raison encore inconnue. Ces deux terroristes, ainsi que 18 autres accusés (dont six sont présumés morts en Syrie et quatorze comparaissent physiquement, dont le seul survivant du commando responsable des attaques, Salah Abdeslam), sont jugés à Paris à partir du 8 septembre 2021. (fr)
- Les attentats du 13 novembre 2015 en France, revendiqués par l'organisation terroriste État islamique (Daech), sont une série de fusillades et d'attaques-suicides islamistes perpétrées dans la soirée à Paris et dans sa périphérie par trois commandos distincts. Une première attaque a lieu à Saint-Denis, aux abords du Stade de France, où se joue un match amical de football France-Allemagne, auquel assiste le président de la République François Hollande. Le personnel de sécurité leur refusant de pénétrer dans l'enceinte du stade, trois terroristes se font exploser dans ce qui constitue les tout premiers attentats-suicides en France. D'autres attaques ont ensuite lieu à Paris, dans plusieurs rues des 10e et 11e arrondissements, où trois individus mitraillent des terrasses de cafés et de restaurants ; deux d'entre eux prennent la fuite, le troisième se fait exploser. L'attaque la plus longue et la plus meurtrière, comptant 90 morts, a lieu dans la salle de spectacle du Bataclan (également dans le 11e arrondissement), où environ 1 500 personnes assistent au concert du groupe américain de rock Eagles of Death Metal et où trois autres djihadistes ouvrent le feu sur le public, avant qu'un assaut des forces de l'ordre y mette fin et tue les terroristes. Un communiqué de Daech ainsi que l'enquête policière laissent supposer qu'un quatrième attentat aurait pu être commis dans le 18e arrondissement. L'enquête atteste qu'un attentat-suicide était programmé cinq jours plus tard dans le quartier d'affaires de la Défense. « C'est un acte de guerre commis par une armée terroriste, Daech », déclare le président François Hollande la nuit des attentats. Le bilan officiel des victimes fait état de 130 morts et de 413 blessés hospitalisés, dont 99 en situation d'urgence absolue. Ces attentats sont les plus meurtriers perpétrés en France et les deuxièmes en Europe (hors attentats aériens), après les 191 morts des attentats de Madrid du 11 mars 2004. La gravité de la situation est telle que le gouvernement décrète l'état d'urgence sur tout le territoire national, une première depuis le putsch d'Alger de 1958. La police et la gendarmerie effectuent de nombreux contrôles dans tout le pays pour traquer les criminels en fuite et prévenir de futures attaques, tandis que le président de la République rencontre tour à tour les grands dirigeants mondiaux afin de tenter de mettre sur pied une coalition élargie pour « détruire Daech » dans ses fiefs de Syrie et d'Irak. Le Belgo-Marocain Abdelhamid Abaaoud, qui selon les autorités françaises joue un « rôle déterminant » dans l'organisation de ces attentats, est tué en même temps que deux complices le 18 novembre 2015, lors d'un assaut donné par les forces de police à Saint-Denis. À la suite de ces attentats liés à la Belgique, les autorités belges placent l'agglomération bruxelloise en état de siège du 21 au 26 novembre 2015, craignant des attaques imminentes dans la capitale belge. L'unique survivant des commandos responsables de ces attaques, Salah Abdeslam, est capturé par la police belge dans la commune bruxelloise de Molenbeek-Saint-Jean le 18 mars 2016, après quatre mois de fuite. La même cellule terroriste franco-belge, constituée autour d'Abdelhamid Abaaoud et dirigée depuis Raqqa, prépare, coordonne et commet les attentats déjoués à Verviers en janvier 2015, la tentative d'attentat du train Thalys le 21 août 2015 et les attentats du 22 mars 2016 à Bruxelles. Le commanditaire belgo-marocain Oussama Atar, tué en 2017 en Syrie, souhaite également l'organisation d'un attentat à l'aéroport d'Amsterdam-Schiphol le jour du 13 novembre 2015. Selon de Volkskrant, il envoie à cet effet le Tunisien Sofien Ayari et le Suédois Osama Krayem sur place, plus tard arrêtés, leurs plans ne se concrétisant pas pour une raison encore inconnue. Ces deux terroristes, ainsi que 18 autres accusés (dont six sont présumés morts en Syrie et quatorze comparaissent physiquement, dont le seul survivant du commando responsable des attaques, Salah Abdeslam), sont jugés à Paris à partir du 8 septembre 2021. (fr)
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