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- Amédée VIII, dit « le Pacifique », né au château de Chambéry, le 4 septembre 1383, et mort à Genève, le 7 janvier 1451, est comte de Savoie, duc de Chablais et d'Aoste, prince de Piémont, marquis en Italie (1391-1416), comte de Genève (1401), vicaire impérial (1398), puis duc de Savoie (1416-1440), et antipape sous le nom de Félix V (1439-1449). Il est le fils d’Amédée VII dit le comte Rouge et de Bonne de Berry. Amédée VIII est considéré comme le plus sédentaire des souverains de la maison de Savoie et parvient à ce que jamais sous son règne il n'y eut de combat en Savoie, en plein cœur de la guerre de cent ans. Cependant, il emploie la force à plusieurs reprises, créant une armée de vingt mille hommes, souvent sollicitée. Ces soldats sont répartis en différents corps auxiliaires, que le duc envoie selon ses besoins en France, en Suisse, en Italie, en Allemagne, et même jusqu'en Orient. Mais cette grande puissance militaire ne lui a pas servi d'instrument de conquête. Elle était plutôt un soutien à son activité diplomatique, particulièrement intense. Ses ambassadeurs et courriers sillonnent pour lui toute l'Europe, de Londres à Budapest, Prague, Paris, Francfort, Naples… Il est considéré comme l’un des principaux fondateurs des États de Savoie, grâce à l’érection du comté en duché le 19 février 1416 par l'empereur Sigismond en visite à Chambéry. Cette érection s'explique avant tout par l'aide apportée par la diplomatie de Savoie à l'empereur germanique pour résoudre le Grand Schisme d'Occident. Elle s'explique cependant aussi par l’acquisition par les États de Savoie du puissant comté indépendant de Genève en 1401 (sans Genève, possession de l'évêque, mais avec Annecy, capitale politique et économique du comté). Amédée a su profiter de la mort du dernier comte de Genève, en 1394, et des intérêts politiques de l'héritier légal du comté, le récent gouverneur de Nice, à l'époque en disgrâce auprès de la Savoie, Odon de Villars. Ce dernier a en effet vendu le Genevois à la Savoie et obtenu son retour en grâce. Sous le règne d'Amédée, la Savoie a aussi bénéficié du retour de la principauté du Piémont, en 1418. Elle était jusqu'ici possédée en apanage par la branche cadette de Savoie-Piémont, et quand la descendance mâle de cette branche s'est éteinte, le Piémont est revenu dans le domaine personnel du comte de Savoie. En 1419, Amédée VIII obtient le rattachement définitif aux Etats de Savoie du Comté de Nice qui avait fait dédition de la Provence en 1388. En 1434, la convergence de plusieurs situations, échecs politiques, malheurs qui frappent sa famille, notamment la mort de sa femme quelques années auparavant, ainsi que sa foi, l'amène à prendre sa retraite à Ripaille. Cinq ans plus tard, il apprend que le Concile de Bâle l'a élu pape. Malgré beaucoup d'hésitation, il accepte la charge et prend le nom de Félix V. Il s'engage à réformer l'Église, cependant l'ancien pape Eugène IV n'a pas démissionné et s'évertue à saper l'action de Félix V. Afin d'éviter le prolongement de ce schisme, Félix V démissionne laissant au nouveau pape Nicolas V la primauté et se retire dans ses terres de Savoie. Ces différentes raisons font qu'Amédée de Savoie est vite surnommé le « Pacifique », comme son aïeul le comte Aymon (1329–1343). Æneas Sylvius Piccolomini, qui fut son secrétaire et le futur pape Pie II, le qualifie même de « Nouveau Salomon » ou « Salomon de son siècle », un arbitre « [manifestant] la vaine et habile sagesse de ce monde ». (fr)
- Amédée VIII, dit « le Pacifique », né au château de Chambéry, le 4 septembre 1383, et mort à Genève, le 7 janvier 1451, est comte de Savoie, duc de Chablais et d'Aoste, prince de Piémont, marquis en Italie (1391-1416), comte de Genève (1401), vicaire impérial (1398), puis duc de Savoie (1416-1440), et antipape sous le nom de Félix V (1439-1449). Il est le fils d’Amédée VII dit le comte Rouge et de Bonne de Berry. Amédée VIII est considéré comme le plus sédentaire des souverains de la maison de Savoie et parvient à ce que jamais sous son règne il n'y eut de combat en Savoie, en plein cœur de la guerre de cent ans. Cependant, il emploie la force à plusieurs reprises, créant une armée de vingt mille hommes, souvent sollicitée. Ces soldats sont répartis en différents corps auxiliaires, que le duc envoie selon ses besoins en France, en Suisse, en Italie, en Allemagne, et même jusqu'en Orient. Mais cette grande puissance militaire ne lui a pas servi d'instrument de conquête. Elle était plutôt un soutien à son activité diplomatique, particulièrement intense. Ses ambassadeurs et courriers sillonnent pour lui toute l'Europe, de Londres à Budapest, Prague, Paris, Francfort, Naples… Il est considéré comme l’un des principaux fondateurs des États de Savoie, grâce à l’érection du comté en duché le 19 février 1416 par l'empereur Sigismond en visite à Chambéry. Cette érection s'explique avant tout par l'aide apportée par la diplomatie de Savoie à l'empereur germanique pour résoudre le Grand Schisme d'Occident. Elle s'explique cependant aussi par l’acquisition par les États de Savoie du puissant comté indépendant de Genève en 1401 (sans Genève, possession de l'évêque, mais avec Annecy, capitale politique et économique du comté). Amédée a su profiter de la mort du dernier comte de Genève, en 1394, et des intérêts politiques de l'héritier légal du comté, le récent gouverneur de Nice, à l'époque en disgrâce auprès de la Savoie, Odon de Villars. Ce dernier a en effet vendu le Genevois à la Savoie et obtenu son retour en grâce. Sous le règne d'Amédée, la Savoie a aussi bénéficié du retour de la principauté du Piémont, en 1418. Elle était jusqu'ici possédée en apanage par la branche cadette de Savoie-Piémont, et quand la descendance mâle de cette branche s'est éteinte, le Piémont est revenu dans le domaine personnel du comte de Savoie. En 1419, Amédée VIII obtient le rattachement définitif aux Etats de Savoie du Comté de Nice qui avait fait dédition de la Provence en 1388. En 1434, la convergence de plusieurs situations, échecs politiques, malheurs qui frappent sa famille, notamment la mort de sa femme quelques années auparavant, ainsi que sa foi, l'amène à prendre sa retraite à Ripaille. Cinq ans plus tard, il apprend que le Concile de Bâle l'a élu pape. Malgré beaucoup d'hésitation, il accepte la charge et prend le nom de Félix V. Il s'engage à réformer l'Église, cependant l'ancien pape Eugène IV n'a pas démissionné et s'évertue à saper l'action de Félix V. Afin d'éviter le prolongement de ce schisme, Félix V démissionne laissant au nouveau pape Nicolas V la primauté et se retire dans ses terres de Savoie. Ces différentes raisons font qu'Amédée de Savoie est vite surnommé le « Pacifique », comme son aïeul le comte Aymon (1329–1343). Æneas Sylvius Piccolomini, qui fut son secrétaire et le futur pape Pie II, le qualifie même de « Nouveau Salomon » ou « Salomon de son siècle », un arbitre « [manifestant] la vaine et habile sagesse de ce monde ». (fr)
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- Amédée VIII, dit « le Pacifique », né au château de Chambéry, le 4 septembre 1383, et mort à Genève, le 7 janvier 1451, est comte de Savoie, duc de Chablais et d'Aoste, prince de Piémont, marquis en Italie (1391-1416), comte de Genève (1401), vicaire impérial (1398), puis duc de Savoie (1416-1440), et antipape sous le nom de Félix V (1439-1449). Il est le fils d’Amédée VII dit le comte Rouge et de Bonne de Berry. (fr)
- Amédée VIII, dit « le Pacifique », né au château de Chambéry, le 4 septembre 1383, et mort à Genève, le 7 janvier 1451, est comte de Savoie, duc de Chablais et d'Aoste, prince de Piémont, marquis en Italie (1391-1416), comte de Genève (1401), vicaire impérial (1398), puis duc de Savoie (1416-1440), et antipape sous le nom de Félix V (1439-1449). Il est le fils d’Amédée VII dit le comte Rouge et de Bonne de Berry. (fr)
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