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- L'élection présidentielle française de 1981, cinquième élection présidentielle de la Ve République et quatrième au suffrage universel direct, se tient les 26 avril et 10 mai. Elle vise à élire le quatrième président de la Ve République française pour un mandat de sept ans. Pour la première fois depuis l'établissement du suffrage universel pour cette élection, la présidentielle a lieu à l'issue d'un mandat complet du président sortant, Valéry Giscard d'Estaing. Durant sa présidence (1974-1981), celui-ci pâtit d'une politique économique impopulaire dans un contexte de crise induite par les deux chocs pétroliers, rompant avec les trente années de prospérité qui ont suivi la Libération. Jusqu’à la fin de l’année 1980, il bénéficie cependant d'une cote d’opinions favorables élevée et est longtemps donné réélu par les sondages. Ce scrutin est marqué par des affrontements virulents au sein de la majorité et de l’opposition. À droite, des tensions interviennent entre les partisans de Jacques Chirac, candidat gaulliste et président du Rassemblement pour la République (RPR), et Valéry Giscard d'Estaing, issu de la droite libérale. L'opposition est aussi divisée depuis la fin de l'Union de la gauche (1977), qui réunissait le Parti socialiste (PS), le Mouvement radical de gauche (MRG) et le Parti communiste français (PCF), et qui avait présenté une candidature commune lors de la précédente présidentielle ; au sein du PS, une forte rivalité apparaît également entre Michel Rocard, qui retire finalement sa candidature, et François Mitterrand. Au second tour, dans un contexte de légère hausse de l’abstention par rapport à 1974, François Mitterrand l’emporte avec 51,76 % des suffrages exprimés face au chef de l’État sortant. Cette victoire d'un candidat socialiste, une première sous la Cinquième République, met fin à 23 années de pouvoir de la droite, la plus longue période de continuité politique en France depuis l'Ancien Régime. (fr)
- L'élection présidentielle française de 1981, cinquième élection présidentielle de la Ve République et quatrième au suffrage universel direct, se tient les 26 avril et 10 mai. Elle vise à élire le quatrième président de la Ve République française pour un mandat de sept ans. Pour la première fois depuis l'établissement du suffrage universel pour cette élection, la présidentielle a lieu à l'issue d'un mandat complet du président sortant, Valéry Giscard d'Estaing. Durant sa présidence (1974-1981), celui-ci pâtit d'une politique économique impopulaire dans un contexte de crise induite par les deux chocs pétroliers, rompant avec les trente années de prospérité qui ont suivi la Libération. Jusqu’à la fin de l’année 1980, il bénéficie cependant d'une cote d’opinions favorables élevée et est longtemps donné réélu par les sondages. Ce scrutin est marqué par des affrontements virulents au sein de la majorité et de l’opposition. À droite, des tensions interviennent entre les partisans de Jacques Chirac, candidat gaulliste et président du Rassemblement pour la République (RPR), et Valéry Giscard d'Estaing, issu de la droite libérale. L'opposition est aussi divisée depuis la fin de l'Union de la gauche (1977), qui réunissait le Parti socialiste (PS), le Mouvement radical de gauche (MRG) et le Parti communiste français (PCF), et qui avait présenté une candidature commune lors de la précédente présidentielle ; au sein du PS, une forte rivalité apparaît également entre Michel Rocard, qui retire finalement sa candidature, et François Mitterrand. Au second tour, dans un contexte de légère hausse de l’abstention par rapport à 1974, François Mitterrand l’emporte avec 51,76 % des suffrages exprimés face au chef de l’État sortant. Cette victoire d'un candidat socialiste, une première sous la Cinquième République, met fin à 23 années de pouvoir de la droite, la plus longue période de continuité politique en France depuis l'Ancien Régime. (fr)
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