Dans l’ancien Tibet, selon la Mission permanente de la République populaire de Chine auprès de l'ONU, l’industrie était quasi inexistante, tout métal devait être importé. Au contraire la tibétologue Katia Buffetrille indique que les Tibétains exploitaient des mines.

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  • Dans l’ancien Tibet, selon la Mission permanente de la République populaire de Chine auprès de l'ONU, l’industrie était quasi inexistante, tout métal devait être importé. Au contraire la tibétologue Katia Buffetrille indique que les Tibétains exploitaient des mines. Le tibétologue Andrew Martin Fischer indique que, selon un recensement chinois de 2000, les Tibétains restent massivement ruraux car le taux général de résidents tibétains en zone rurale est de 87,2 % avec 91,4 % dans le Qinghai, 90,9 % dans le Gansu, 89,5 % dans le Sichuan, 84,8 % dans la Région autonome du Tibet et 80 % dans le Yunnan. En raison de la limitation des terres arables, l’élevage du bétail est l’occupation principale sur le Plateau tibétain. Selon le Livre blanc illustré publié par le gouvernement central en 2009 à l’occasion du Cinquantenaire de la Réforme démocratique au Tibet, une industrie moderne aux couleurs tibétaines s’est développée avec pour piliers l’extraction minière, les matériaux de construction, l’artisanat et la médecine tibétaine, et comme auxiliaires la production d’électricité, la transformation des produits de l’agriculture et de l’élevage et la production alimentaire. Le commerce moderne, le tourisme, la restauration, les loisirs et autres industries, inconnues sous l’ancien régime, sont en plein essor et constituent les industries premières de la région. De 2001 à 2009, Pékin a dépensé 45,4 milliards de dollars au développement économique de la région autonome du Tibet. Cela a eu des effets bénéfiques sur la croissance économique, le niveau de vie, les infrastructures. Andrew Martin Fischer indique que le discours sur la croissance ne mentionne pas le « contexte de privation continue du pouvoir politique des Tibétains » où les stratégies de subventions massives servent directement le gouvernement ou des entreprises chinoises dont le siège se situe à l’extérieur des secteurs tibétains. Cette situation permet une appropriation de l’économie locale par les populations non tibétaines et ce malgré l’importance des subventions. Fischer note ainsi que la majorité des constructions sont confiées à des entreprises extérieures au Tibet et qui emploient essentiellement des travailleurs d’origine Han. Ces entreprises réinvestissent les bénéfices dans leur province d’origine plutôt que dans l’économie du Tibet. Le sinologue Jean-Luc Domenach considère que « si les Tibétains ont regagné partiellement le contrôle de leur culte et de leurs mœurs, ils n’ont guère renforcé leur poids économique et social. De leur côté, avec le développement économique, les colons chinois se sont installés en nombre croissant alors que se répandait dans les villes chinoises l’idée que le Tibet n’était plus qu’une charmante bizarrerie touristique ». (fr)
  • Dans l’ancien Tibet, selon la Mission permanente de la République populaire de Chine auprès de l'ONU, l’industrie était quasi inexistante, tout métal devait être importé. Au contraire la tibétologue Katia Buffetrille indique que les Tibétains exploitaient des mines. Le tibétologue Andrew Martin Fischer indique que, selon un recensement chinois de 2000, les Tibétains restent massivement ruraux car le taux général de résidents tibétains en zone rurale est de 87,2 % avec 91,4 % dans le Qinghai, 90,9 % dans le Gansu, 89,5 % dans le Sichuan, 84,8 % dans la Région autonome du Tibet et 80 % dans le Yunnan. En raison de la limitation des terres arables, l’élevage du bétail est l’occupation principale sur le Plateau tibétain. Selon le Livre blanc illustré publié par le gouvernement central en 2009 à l’occasion du Cinquantenaire de la Réforme démocratique au Tibet, une industrie moderne aux couleurs tibétaines s’est développée avec pour piliers l’extraction minière, les matériaux de construction, l’artisanat et la médecine tibétaine, et comme auxiliaires la production d’électricité, la transformation des produits de l’agriculture et de l’élevage et la production alimentaire. Le commerce moderne, le tourisme, la restauration, les loisirs et autres industries, inconnues sous l’ancien régime, sont en plein essor et constituent les industries premières de la région. De 2001 à 2009, Pékin a dépensé 45,4 milliards de dollars au développement économique de la région autonome du Tibet. Cela a eu des effets bénéfiques sur la croissance économique, le niveau de vie, les infrastructures. Andrew Martin Fischer indique que le discours sur la croissance ne mentionne pas le « contexte de privation continue du pouvoir politique des Tibétains » où les stratégies de subventions massives servent directement le gouvernement ou des entreprises chinoises dont le siège se situe à l’extérieur des secteurs tibétains. Cette situation permet une appropriation de l’économie locale par les populations non tibétaines et ce malgré l’importance des subventions. Fischer note ainsi que la majorité des constructions sont confiées à des entreprises extérieures au Tibet et qui emploient essentiellement des travailleurs d’origine Han. Ces entreprises réinvestissent les bénéfices dans leur province d’origine plutôt que dans l’économie du Tibet. Le sinologue Jean-Luc Domenach considère que « si les Tibétains ont regagné partiellement le contrôle de leur culte et de leurs mœurs, ils n’ont guère renforcé leur poids économique et social. De leur côté, avec le développement économique, les colons chinois se sont installés en nombre croissant alors que se répandait dans les villes chinoises l’idée que le Tibet n’était plus qu’une charmante bizarrerie touristique ». (fr)
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  • Dans l’ancien Tibet, selon la Mission permanente de la République populaire de Chine auprès de l'ONU, l’industrie était quasi inexistante, tout métal devait être importé. Au contraire la tibétologue Katia Buffetrille indique que les Tibétains exploitaient des mines. (fr)
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