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- Le traité de Fès (en berbère: ⵜⴰⵎⵢⴰⵇⵇⴰⵏⵜ ⵏ ⴼⴰⵙ - arabe : معاهدة فاس), officiellement nommé traité conclu entre la France et le Maroc le 30 mars 1912, pour l'organisation du protectorat français dans l'Empire chérifien, est une convention, signée à Fès — d'où son nom courant — par le diplomate français Eugène Regnault et le sultan marocain Moulay Abdelhafid. Par ce traité, le gouvernement chérifien — le sultan et ses vizirs — perd la pleine souveraineté sur une bonne partie de son territoire, celle-ci passant sous la dépendance et la protection de la France. Le 15 juillet 1912, une loi en portant approbation est adoptée par le Parlement français et promulguée par le président de la Troisième République française de l'époque : Armand Fallières. Concernant la présence de l'Espagne au Maroc, il évoque une concertation future entre les gouvernements français et espagnol à propos des intérêts de ce dernier, en raison « de sa position géographique et de ses possessions territoriales sur la côte marocaine ». Presque cinq mois plus tard (12 août 1912), Moulay Hafid, en place depuis 1908, abdiqua et fut remplacé par Moulay Youssef (13 août 1912), son frère, père du futur sultan Sidi Mohammed (1927), alors âgé de trois ans et futur roi Mohammed V, peu après la fin des protectorats français et espagnol, en 1956. (fr)
- Le traité de Fès (en berbère: ⵜⴰⵎⵢⴰⵇⵇⴰⵏⵜ ⵏ ⴼⴰⵙ - arabe : معاهدة فاس), officiellement nommé traité conclu entre la France et le Maroc le 30 mars 1912, pour l'organisation du protectorat français dans l'Empire chérifien, est une convention, signée à Fès — d'où son nom courant — par le diplomate français Eugène Regnault et le sultan marocain Moulay Abdelhafid. Par ce traité, le gouvernement chérifien — le sultan et ses vizirs — perd la pleine souveraineté sur une bonne partie de son territoire, celle-ci passant sous la dépendance et la protection de la France. Le 15 juillet 1912, une loi en portant approbation est adoptée par le Parlement français et promulguée par le président de la Troisième République française de l'époque : Armand Fallières. Concernant la présence de l'Espagne au Maroc, il évoque une concertation future entre les gouvernements français et espagnol à propos des intérêts de ce dernier, en raison « de sa position géographique et de ses possessions territoriales sur la côte marocaine ». Presque cinq mois plus tard (12 août 1912), Moulay Hafid, en place depuis 1908, abdiqua et fut remplacé par Moulay Youssef (13 août 1912), son frère, père du futur sultan Sidi Mohammed (1927), alors âgé de trois ans et futur roi Mohammed V, peu après la fin des protectorats français et espagnol, en 1956. (fr)
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- Le traité de Fès (en berbère: ⵜⴰⵎⵢⴰⵇⵇⴰⵏⵜ ⵏ ⴼⴰⵙ - arabe : معاهدة فاس), officiellement nommé traité conclu entre la France et le Maroc le 30 mars 1912, pour l'organisation du protectorat français dans l'Empire chérifien, est une convention, signée à Fès — d'où son nom courant — par le diplomate français Eugène Regnault et le sultan marocain Moulay Abdelhafid. (fr)
- Le traité de Fès (en berbère: ⵜⴰⵎⵢⴰⵇⵇⴰⵏⵜ ⵏ ⴼⴰⵙ - arabe : معاهدة فاس), officiellement nommé traité conclu entre la France et le Maroc le 30 mars 1912, pour l'organisation du protectorat français dans l'Empire chérifien, est une convention, signée à Fès — d'où son nom courant — par le diplomate français Eugène Regnault et le sultan marocain Moulay Abdelhafid. (fr)
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