De 1270 à 1350, le Tibet se trouve sous le contrôle administratif de la dynastie Yuan à la suite de sa conquête par les chefs mongols Ködan Khan et Möngke Khan et l'unification de ses principautés religieuses et laïques. Fondée par Kubilaï Khan, la dynastie Yuan s'appuie sur la lignée des sakyapa du bouddhisme tibétain pour administrer le Tibet, recevant en échange ses enseignements spirituels. Depuis Pékin, un conseil général (xuānzhèngyuàn) administre les affaires religieuses et séculières du Tibet sous la houlette du tuteur ou précepteur impérial (dishi 帝師) nommé par l'empereur. Les régions de l'U et du Tsang sont divisées en 13 myriarchies (trikkor tchousoum), qui doivent chacune verser un tribut aux Mongols et leur fournir des soldats. À leur tête se trouvent treize myriarques (tripeu

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  • De 1270 à 1350, le Tibet se trouve sous le contrôle administratif de la dynastie Yuan à la suite de sa conquête par les chefs mongols Ködan Khan et Möngke Khan et l'unification de ses principautés religieuses et laïques. Fondée par Kubilaï Khan, la dynastie Yuan s'appuie sur la lignée des sakyapa du bouddhisme tibétain pour administrer le Tibet, recevant en échange ses enseignements spirituels. Depuis Pékin, un conseil général (xuānzhèngyuàn) administre les affaires religieuses et séculières du Tibet sous la houlette du tuteur ou précepteur impérial (dishi 帝師) nommé par l'empereur. Les régions de l'U et du Tsang sont divisées en 13 myriarchies (trikkor tchousoum), qui doivent chacune verser un tribut aux Mongols et leur fournir des soldats. À leur tête se trouvent treize myriarques (tripeun) nommés parmi les familles nobles ou les lignées religieuses. Pour certains auteurs, toutefois, la relation du Tibet à l'Empire mongol n'est pas que celle de vassal à suzerain, mais comporte des échanges religieux, culturels, ethniques et politiques, comme le font les Mongols avec toutes leurs colonies. Le premier précepteur impérial tibétain apporte aussi une nouvelle philosophie de gouvernance, et crée en 1268 une écriture basée sur l'écriture tibétaine, dont l'alphabet est choisi par Kubilai Khan, pour la communication universelle de l'empire, contribuant ainsi à son unification. (fr)
  • De 1270 à 1350, le Tibet se trouve sous le contrôle administratif de la dynastie Yuan à la suite de sa conquête par les chefs mongols Ködan Khan et Möngke Khan et l'unification de ses principautés religieuses et laïques. Fondée par Kubilaï Khan, la dynastie Yuan s'appuie sur la lignée des sakyapa du bouddhisme tibétain pour administrer le Tibet, recevant en échange ses enseignements spirituels. Depuis Pékin, un conseil général (xuānzhèngyuàn) administre les affaires religieuses et séculières du Tibet sous la houlette du tuteur ou précepteur impérial (dishi 帝師) nommé par l'empereur. Les régions de l'U et du Tsang sont divisées en 13 myriarchies (trikkor tchousoum), qui doivent chacune verser un tribut aux Mongols et leur fournir des soldats. À leur tête se trouvent treize myriarques (tripeun) nommés parmi les familles nobles ou les lignées religieuses. Pour certains auteurs, toutefois, la relation du Tibet à l'Empire mongol n'est pas que celle de vassal à suzerain, mais comporte des échanges religieux, culturels, ethniques et politiques, comme le font les Mongols avec toutes leurs colonies. Le premier précepteur impérial tibétain apporte aussi une nouvelle philosophie de gouvernance, et crée en 1268 une écriture basée sur l'écriture tibétaine, dont l'alphabet est choisi par Kubilai Khan, pour la communication universelle de l'empire, contribuant ainsi à son unification. (fr)
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  • Comptes rendus des séances de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres (fr)
  • Bulletin of the American Geographical Society (fr)
  • Journal of the Siam Society (fr)
  • Journal of the North-China Branch of the Royal Asiatic Society (fr)
  • Comptes rendus des séances de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres (fr)
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  • L'Âge d'or du Tibet (fr)
  • Multilinguisme dans la Chine des Yüan : le comité de rédaction du canon bouddhique (fr)
  • Histoire générale de la Chine et de ses relations avec les pays étrangers : depuis les temps les plus anciens jusqu'à la chute de la dynastie Mandchoue (fr)
  • A History of Siam (fr)
  • The Relation of Chinese and Siamese (fr)
  • Yunnan, the Link between India and the Yangtze (fr)
  • 西藏地方是中國不可分割的一部分(史料選輯)》 (fr)
  • L'Âge d'or du Tibet (fr)
  • Multilinguisme dans la Chine des Yüan : le comité de rédaction du canon bouddhique (fr)
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  • Bureau of Buddhist and Tibetan Affairs (fr)
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  • Tome 2 (fr)
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  • P. Geuthner (fr)
  • 西藏人民出版社 (fr)
  • Institute for Southeast Asian Studies (fr)
  • Réimpression de 1959 (fr)
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  • De 1270 à 1350, le Tibet se trouve sous le contrôle administratif de la dynastie Yuan à la suite de sa conquête par les chefs mongols Ködan Khan et Möngke Khan et l'unification de ses principautés religieuses et laïques. Fondée par Kubilaï Khan, la dynastie Yuan s'appuie sur la lignée des sakyapa du bouddhisme tibétain pour administrer le Tibet, recevant en échange ses enseignements spirituels. Depuis Pékin, un conseil général (xuānzhèngyuàn) administre les affaires religieuses et séculières du Tibet sous la houlette du tuteur ou précepteur impérial (dishi 帝師) nommé par l'empereur. Les régions de l'U et du Tsang sont divisées en 13 myriarchies (trikkor tchousoum), qui doivent chacune verser un tribut aux Mongols et leur fournir des soldats. À leur tête se trouvent treize myriarques (tripeu (fr)
  • De 1270 à 1350, le Tibet se trouve sous le contrôle administratif de la dynastie Yuan à la suite de sa conquête par les chefs mongols Ködan Khan et Möngke Khan et l'unification de ses principautés religieuses et laïques. Fondée par Kubilaï Khan, la dynastie Yuan s'appuie sur la lignée des sakyapa du bouddhisme tibétain pour administrer le Tibet, recevant en échange ses enseignements spirituels. Depuis Pékin, un conseil général (xuānzhèngyuàn) administre les affaires religieuses et séculières du Tibet sous la houlette du tuteur ou précepteur impérial (dishi 帝師) nommé par l'empereur. Les régions de l'U et du Tsang sont divisées en 13 myriarchies (trikkor tchousoum), qui doivent chacune verser un tribut aux Mongols et leur fournir des soldats. À leur tête se trouvent treize myriarques (tripeu (fr)
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  • Tibet sous le contrôle administratif de la dynastie Yuan (fr)
  • Tibet tijdens de Mongoolse periode (nl)
  • Tibet under Yuan rule (en)
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