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- Une tentative de coup d'État en Turquie a eu lieu dans la nuit du 15 au 16 juillet 2016 principalement à Ankara et Istanbul. Elle a été commanditée par un « Conseil de la paix dans le pays », une faction des Forces armées turques que le gouvernement turc accuse d'être liée à Fethullah Gülen. La tentative s'est soldée par un échec et le dernier bilan officiel fait état de plus de 290 morts et 1 440 civils blessés. Dans les jours suivants le putsch, les autorités turques entreprennent une série d'arrestations et de renvois au sein des Forces armées du pays, militaires, gendarmes, dans la police, mais aussi de l'enseignement, de la justice, du secteur de la santé, des médias et du secteur privé. Durant la purge, 16 chaînes de télévision accusées d'être proches du mouvement güleniste sont mises hors service et supprimées du satellite Türksat par le Conseil supérieur de l'audiovisuel et 24 journalistes sont arrêtés. L'état d'urgence est décrété pour une durée de 3 mois et la Turquie annonce qu'elle va temporairement déroger à la Convention européenne des droits de l'homme. Ainsi, de nombreux médias internationaux n'hésitent pas à accuser le pouvoir central d'une « purge à grande échelle » visant à écarter les opposants du président Recep Tayyip Erdoğan des institutions étatiques. (fr)
- Une tentative de coup d'État en Turquie a eu lieu dans la nuit du 15 au 16 juillet 2016 principalement à Ankara et Istanbul. Elle a été commanditée par un « Conseil de la paix dans le pays », une faction des Forces armées turques que le gouvernement turc accuse d'être liée à Fethullah Gülen. La tentative s'est soldée par un échec et le dernier bilan officiel fait état de plus de 290 morts et 1 440 civils blessés. Dans les jours suivants le putsch, les autorités turques entreprennent une série d'arrestations et de renvois au sein des Forces armées du pays, militaires, gendarmes, dans la police, mais aussi de l'enseignement, de la justice, du secteur de la santé, des médias et du secteur privé. Durant la purge, 16 chaînes de télévision accusées d'être proches du mouvement güleniste sont mises hors service et supprimées du satellite Türksat par le Conseil supérieur de l'audiovisuel et 24 journalistes sont arrêtés. L'état d'urgence est décrété pour une durée de 3 mois et la Turquie annonce qu'elle va temporairement déroger à la Convention européenne des droits de l'homme. Ainsi, de nombreux médias internationaux n'hésitent pas à accuser le pouvoir central d'une « purge à grande échelle » visant à écarter les opposants du président Recep Tayyip Erdoğan des institutions étatiques. (fr)
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