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- Nuriye Gülmen (née le 24 novembre 1982) est une activiste turque, enseignante en anglais et en littérature comparée, limogée de son poste d'universitaire durant les purges qui ont fait suite à la tentative de coup d'État en Turquie en juillet 2016. Pendant 324 jours, entre le 9 mars 2017 et le 26 janvier 2018, Nuriye Gülmen et son confrère enseignant Semih Özakça lui aussi limogé ont fait une grève de la faim partielle (ne s'alimentant que de vitamines, d'eau, de sucre et de sel) pour protester contre leur mise au ban et demander leur réaffectation dans l'enseignement. Les licenciements de fonctionnaires dans le cadre des purges de 2016 en Turquie sont lourds de conséquences pour ceux qui en sont les cibles. Celles-ci perdent toute source de revenu et de protection sociale, et peinent à retrouver un emploi, les listes de fonctionnaires radiés étant publiques ce qui peut signifier leur « mort sociale ». Leur passeports leur sont fréquemment confisqués. D'après l'ONG Human Rights Watch, 5800 universitaires ont été ainsi limogés par des décrets-lois dans le cadre de l'état d'urgence instauré après le putsch manqué. En juillet 2017, un an après la tentative de coup d'État, ces purges ont visé plus de 33.000 enseignants (toutes filières confondues) et un total allant plus de 100.000 à 140.000 fonctionnaires. Depuis son incarcération à la prison de Sincan à Ankara à la suite de ses protestations médiatisées, Nuriye Gülmen est devenue, à l'instar de son confrère Semih Özakça une icône de la résistance de la société civile turque face à la dérive autoritaire du gouvernement. (fr)
- Nuriye Gülmen (née le 24 novembre 1982) est une activiste turque, enseignante en anglais et en littérature comparée, limogée de son poste d'universitaire durant les purges qui ont fait suite à la tentative de coup d'État en Turquie en juillet 2016. Pendant 324 jours, entre le 9 mars 2017 et le 26 janvier 2018, Nuriye Gülmen et son confrère enseignant Semih Özakça lui aussi limogé ont fait une grève de la faim partielle (ne s'alimentant que de vitamines, d'eau, de sucre et de sel) pour protester contre leur mise au ban et demander leur réaffectation dans l'enseignement. Les licenciements de fonctionnaires dans le cadre des purges de 2016 en Turquie sont lourds de conséquences pour ceux qui en sont les cibles. Celles-ci perdent toute source de revenu et de protection sociale, et peinent à retrouver un emploi, les listes de fonctionnaires radiés étant publiques ce qui peut signifier leur « mort sociale ». Leur passeports leur sont fréquemment confisqués. D'après l'ONG Human Rights Watch, 5800 universitaires ont été ainsi limogés par des décrets-lois dans le cadre de l'état d'urgence instauré après le putsch manqué. En juillet 2017, un an après la tentative de coup d'État, ces purges ont visé plus de 33.000 enseignants (toutes filières confondues) et un total allant plus de 100.000 à 140.000 fonctionnaires. Depuis son incarcération à la prison de Sincan à Ankara à la suite de ses protestations médiatisées, Nuriye Gülmen est devenue, à l'instar de son confrère Semih Özakça une icône de la résistance de la société civile turque face à la dérive autoritaire du gouvernement. (fr)
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- Nuriye Gülmen (née le 24 novembre 1982) est une activiste turque, enseignante en anglais et en littérature comparée, limogée de son poste d'universitaire durant les purges qui ont fait suite à la tentative de coup d'État en Turquie en juillet 2016. Depuis son incarcération à la prison de Sincan à Ankara à la suite de ses protestations médiatisées, Nuriye Gülmen est devenue, à l'instar de son confrère Semih Özakça une icône de la résistance de la société civile turque face à la dérive autoritaire du gouvernement. (fr)
- Nuriye Gülmen (née le 24 novembre 1982) est une activiste turque, enseignante en anglais et en littérature comparée, limogée de son poste d'universitaire durant les purges qui ont fait suite à la tentative de coup d'État en Turquie en juillet 2016. Depuis son incarcération à la prison de Sincan à Ankara à la suite de ses protestations médiatisées, Nuriye Gülmen est devenue, à l'instar de son confrère Semih Özakça une icône de la résistance de la société civile turque face à la dérive autoritaire du gouvernement. (fr)
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