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- Le mouvement protestataire de 2013 en Turquie débute le 28 mai à Istanbul par un sit-in d'une cinquantaine de riverains du parc Taksim Gezi, auxquels s'associent rapidement des centaines de milliers de manifestants dans 78 des 81 provinces turques. Par leur ampleur, la nature de leurs revendications et les violences policières qui leur ont été opposées, ces manifestations ont été comparées au printemps arabe, au Occupy movement, au mouvement des Indignés, ou encore à Mai 68. Les mouvements de protestations sont initialement menés par des écologistes et des riverains qui s'opposent à la destruction du parc Taksim Gezi. Ce parc qui est l'un des rares espaces verts du centre d'Istanbul doit disparaître dans le cadre du Projet de piétonnisation de la place Taksim. Ce projet immobilier prévoit la reconstruction de la caserne Taksim, un bâtiment historique démoli en 1940 devant accueillir un centre commercial. Les manifestations s'intensifient à la suite de la violence de la charge de la police pour déloger un groupe occupant le parc. Les protestations se sont généralisées avec des revendications anti-gouvernementales. Les manifestations se sont également étendues à d'autres villes en Turquie, ainsi que dans d'autres pays ayant d'importantes communautés turques. Les manifestants se sont emparés du parc Gezi et de la place Taksim à Istanbul ainsi que des rues de la capitale, Ankara ainsi que Bursa, Eskişehir, Izmir, Mersin, Adana, Izmit, Konya, Samsun, Trabzon et Bodrum. Certains des manifestants s'identifiaient sous le tag #OccupyGezi. Les protestataires viennent d'horizons divers. On retrouve des partisans de droite aussi bien que gauche, des nationalistes turcs, mais aussi kurdes. Les revendications des manifestants vont des préoccupations environnementales locales initiales à des questions telles que les limitations de vente d'alcool, l'interdiction des baisers dans les transports publics à Istanbul, et la guerre en Syrie. Ces affrontements sont l'un des événements les plus difficiles que le premier ministre Recep Tayyip Erdoğan ait eu à traiter en dix ans de mandats. Le 31 mai 2013, la police réprime les 10 000 manifestants avec des gaz lacrymogènes. Soixante personnes au moins sont arrêtées et des centaines sont blessées. L'action de la police a été largement relayée sur Internet. Des milliers de manifestants se sont rassemblés sur l'avenue İstiklal dans la nuit du 31 mai. Les numéros des casques qui permettent d'identifier les policiers abusant de la force, sont cachés par leurs porteurs, soit avec un marqueur, soit avec un emballage de bouteille en plastique, pour empêcher toute enquête ultérieure. Le 4 juin, le vice-Premier ministre Bülent Arınç, agissant pour Erdoğan qui était en voyage à l'étranger, a présenté ses excuses aux protestataires, pour la violence excessive de la police à l'origine des manifestations, tout en précisant qu'il n'avait pas à excuser les violences policières ayant eu lieu ensuite. (fr)
- Le mouvement protestataire de 2013 en Turquie débute le 28 mai à Istanbul par un sit-in d'une cinquantaine de riverains du parc Taksim Gezi, auxquels s'associent rapidement des centaines de milliers de manifestants dans 78 des 81 provinces turques. Par leur ampleur, la nature de leurs revendications et les violences policières qui leur ont été opposées, ces manifestations ont été comparées au printemps arabe, au Occupy movement, au mouvement des Indignés, ou encore à Mai 68. Les mouvements de protestations sont initialement menés par des écologistes et des riverains qui s'opposent à la destruction du parc Taksim Gezi. Ce parc qui est l'un des rares espaces verts du centre d'Istanbul doit disparaître dans le cadre du Projet de piétonnisation de la place Taksim. Ce projet immobilier prévoit la reconstruction de la caserne Taksim, un bâtiment historique démoli en 1940 devant accueillir un centre commercial. Les manifestations s'intensifient à la suite de la violence de la charge de la police pour déloger un groupe occupant le parc. Les protestations se sont généralisées avec des revendications anti-gouvernementales. Les manifestations se sont également étendues à d'autres villes en Turquie, ainsi que dans d'autres pays ayant d'importantes communautés turques. Les manifestants se sont emparés du parc Gezi et de la place Taksim à Istanbul ainsi que des rues de la capitale, Ankara ainsi que Bursa, Eskişehir, Izmir, Mersin, Adana, Izmit, Konya, Samsun, Trabzon et Bodrum. Certains des manifestants s'identifiaient sous le tag #OccupyGezi. Les protestataires viennent d'horizons divers. On retrouve des partisans de droite aussi bien que gauche, des nationalistes turcs, mais aussi kurdes. Les revendications des manifestants vont des préoccupations environnementales locales initiales à des questions telles que les limitations de vente d'alcool, l'interdiction des baisers dans les transports publics à Istanbul, et la guerre en Syrie. Ces affrontements sont l'un des événements les plus difficiles que le premier ministre Recep Tayyip Erdoğan ait eu à traiter en dix ans de mandats. Le 31 mai 2013, la police réprime les 10 000 manifestants avec des gaz lacrymogènes. Soixante personnes au moins sont arrêtées et des centaines sont blessées. L'action de la police a été largement relayée sur Internet. Des milliers de manifestants se sont rassemblés sur l'avenue İstiklal dans la nuit du 31 mai. Les numéros des casques qui permettent d'identifier les policiers abusant de la force, sont cachés par leurs porteurs, soit avec un marqueur, soit avec un emballage de bouteille en plastique, pour empêcher toute enquête ultérieure. Le 4 juin, le vice-Premier ministre Bülent Arınç, agissant pour Erdoğan qui était en voyage à l'étranger, a présenté ses excuses aux protestataires, pour la violence excessive de la police à l'origine des manifestations, tout en précisant qu'il n'avait pas à excuser les violences policières ayant eu lieu ensuite. (fr)
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- Istanbul, Ankara, Izmir, Bursa, Samsun, Edirne, Isparta, Adana, Eskişehir, Antalya, Diyarbakır, Giresun et la plupart des principales villes turques. De 81 à 90 villes en Turquie et des douzaines à l'étranger . (fr)
- Istanbul, Ankara, Izmir, Bursa, Samsun, Edirne, Isparta, Adana, Eskişehir, Antalya, Diyarbakır, Giresun et la plupart des principales villes turques. De 81 à 90 villes en Turquie et des douzaines à l'étranger . (fr)
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prop-fr:type
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- Manifestations, désobéissance civile, résistance civile, cybermilitantisme, marches protestataires, émeute, sit-in (fr)
- Manifestations, désobéissance civile, résistance civile, cybermilitantisme, marches protestataires, émeute, sit-in (fr)
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- Le mouvement protestataire de 2013 en Turquie débute le 28 mai à Istanbul par un sit-in d'une cinquantaine de riverains du parc Taksim Gezi, auxquels s'associent rapidement des centaines de milliers de manifestants dans 78 des 81 provinces turques. Par leur ampleur, la nature de leurs revendications et les violences policières qui leur ont été opposées, ces manifestations ont été comparées au printemps arabe, au Occupy movement, au mouvement des Indignés, ou encore à Mai 68. (fr)
- Le mouvement protestataire de 2013 en Turquie débute le 28 mai à Istanbul par un sit-in d'une cinquantaine de riverains du parc Taksim Gezi, auxquels s'associent rapidement des centaines de milliers de manifestants dans 78 des 81 provinces turques. Par leur ampleur, la nature de leurs revendications et les violences policières qui leur ont été opposées, ces manifestations ont été comparées au printemps arabe, au Occupy movement, au mouvement des Indignés, ou encore à Mai 68. (fr)
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