Le Temple du Peuple (Peoples Temple) est une secte fondée par le révérend Jim Jones en 1955, à Indianapolis, aux États-Unis. La secte adhère en 1960 à la fédération d'Églises protestantes des Disciples du Christ, bien que Jones critique de plus en plus ouvertement le christianisme, rendant l'orientation de l'église plus politique que religieuse. Elle s'installe ensuite en Californie, d'abord à Ukiah puis à San Francisco. Dans chaque ville, Jones recrute des populations différentes : d'abord des familles majoritairement blanches, puis des étudiants blancs utopistes et ayant reçu une instruction poussée, enfin un grand nombre d'habitants noirs de milieux défavorisés, dont beaucoup d'anciens accros à l'héroïne traités dans le centre de désintoxication régi par le Temple du Peuple. La secte re

Property Value
dbo:abstract
  • Le Temple du Peuple (Peoples Temple) est une secte fondée par le révérend Jim Jones en 1955, à Indianapolis, aux États-Unis. La secte adhère en 1960 à la fédération d'Églises protestantes des Disciples du Christ, bien que Jones critique de plus en plus ouvertement le christianisme, rendant l'orientation de l'église plus politique que religieuse. Elle s'installe ensuite en Californie, d'abord à Ukiah puis à San Francisco. Dans chaque ville, Jones recrute des populations différentes : d'abord des familles majoritairement blanches, puis des étudiants blancs utopistes et ayant reçu une instruction poussée, enfin un grand nombre d'habitants noirs de milieux défavorisés, dont beaucoup d'anciens accros à l'héroïne traités dans le centre de désintoxication régi par le Temple du Peuple. La secte revendique également une inspiration communiste et antiraciste. En 1974, le Temple du Peuple achète des terres au Guyana : elles servent de lieu d’établissement d'une communauté agricole appelée Jonestown. Le 1er août 1977, Jim Jones y déménage avec l'ensemble de sa congrégation pour fuir une couverture médiatique de plus en plus négative, qui se concentre sur les abus physiques et moraux subis par ses fidèles. Jones alimente une théorie du complot visant à faire croire aux fidèles que la CIA persécute la secte et arrêtera toute personne qui voudrait la quitter, et que les articles de presse sont commandités par les chrétiens américains racistes. Le 18 novembre 1978, un membre du Congrès américain, Leo Ryan, vient à Jonestown pour enquêter sur la secte après avoir reçu plusieurs plaintes de la part de déserteurs et de proches de fidèles. Il est assassiné lors d'une fusillade à l'aéroport de Port Kaituma, alors qu'il quitte le camp ; trois journalistes et une défectrice meurent aussi dans l'embuscade. Le soir même, Jim Jones force le suicide collectif d'environ 910 fidèles sur place, majoritairement par empoisonnement au cyanure de potassium, avant d'être abattu par balle, probablement à sa demande. On compte une vingtaine de survivants à Jonestown. Les morts sont moins nombreux en dehors de Jonestown : une femme tue ses enfants puis se suicide à Georgetown, capitale du Guyana, et on ne compte aucun mort à l'antenne de San Francisco grâce à l'intervention téléphonique de Stephan Jones, un fils du révérend. L'événement constitue la plus grande perte de civils américains en une seule fois jusqu'aux attentats du 11 septembre 2001. Le massacre de Jonestown donne lieu à de nombreuses adaptations dans la culture populaire et fait naître une expression, « don't drink the Kool-Aid », qui fait référence à la limonade mélangée au poison et signifie « quoi qu'on vous dise, ne le croyez pas trop fort ». Il est aussi sujet à de nombreuses théories du complot, nourries par le peu d'informations disponibles sur l'histoire du Temple. (fr)
  • Le Temple du Peuple (Peoples Temple) est une secte fondée par le révérend Jim Jones en 1955, à Indianapolis, aux États-Unis. La secte adhère en 1960 à la fédération d'Églises protestantes des Disciples du Christ, bien que Jones critique de plus en plus ouvertement le christianisme, rendant l'orientation de l'église plus politique que religieuse. Elle s'installe ensuite en Californie, d'abord à Ukiah puis à San Francisco. Dans chaque ville, Jones recrute des populations différentes : d'abord des familles majoritairement blanches, puis des étudiants blancs utopistes et ayant reçu une instruction poussée, enfin un grand nombre d'habitants noirs de milieux défavorisés, dont beaucoup d'anciens accros à l'héroïne traités dans le centre de désintoxication régi par le Temple du Peuple. La secte revendique également une inspiration communiste et antiraciste. En 1974, le Temple du Peuple achète des terres au Guyana : elles servent de lieu d’établissement d'une communauté agricole appelée Jonestown. Le 1er août 1977, Jim Jones y déménage avec l'ensemble de sa congrégation pour fuir une couverture médiatique de plus en plus négative, qui se concentre sur les abus physiques et moraux subis par ses fidèles. Jones alimente une théorie du complot visant à faire croire aux fidèles que la CIA persécute la secte et arrêtera toute personne qui voudrait la quitter, et que les articles de presse sont commandités par les chrétiens américains racistes. Le 18 novembre 1978, un membre du Congrès américain, Leo Ryan, vient à Jonestown pour enquêter sur la secte après avoir reçu plusieurs plaintes de la part de déserteurs et de proches de fidèles. Il est assassiné lors d'une fusillade à l'aéroport de Port Kaituma, alors qu'il quitte le camp ; trois journalistes et une défectrice meurent aussi dans l'embuscade. Le soir même, Jim Jones force le suicide collectif d'environ 910 fidèles sur place, majoritairement par empoisonnement au cyanure de potassium, avant d'être abattu par balle, probablement à sa demande. On compte une vingtaine de survivants à Jonestown. Les morts sont moins nombreux en dehors de Jonestown : une femme tue ses enfants puis se suicide à Georgetown, capitale du Guyana, et on ne compte aucun mort à l'antenne de San Francisco grâce à l'intervention téléphonique de Stephan Jones, un fils du révérend. L'événement constitue la plus grande perte de civils américains en une seule fois jusqu'aux attentats du 11 septembre 2001. Le massacre de Jonestown donne lieu à de nombreuses adaptations dans la culture populaire et fait naître une expression, « don't drink the Kool-Aid », qui fait référence à la limonade mélangée au poison et signifie « quoi qu'on vous dise, ne le croyez pas trop fort ». Il est aussi sujet à de nombreuses théories du complot, nourries par le peu d'informations disponibles sur l'histoire du Temple. (fr)
dbo:country
dbo:foundedBy
dbo:religion
dbo:thumbnail
dbo:wikiPageExternalLink
dbo:wikiPageID
  • 2725777 (xsd:integer)
dbo:wikiPageLength
  • 170898 (xsd:nonNegativeInteger)
dbo:wikiPageRevisionID
  • 189965182 (xsd:integer)
dbo:wikiPageWikiLink
prop-fr:affiliation
prop-fr:année
  • 1979 (xsd:integer)
  • 1998 (xsd:integer)
  • 1999 (xsd:integer)
prop-fr:art
  • Jonestown conspiracy theories (fr)
  • Jonestown conspiracy theories (fr)
prop-fr:auteur
  • Jean-Marie Abgrall (fr)
  • Charles Krause (fr)
  • David Conn (fr)
  • Jacques Gutwirth (fr)
  • John R. Hall (fr)
  • Tim Reiterman (fr)
  • Mark Lane (fr)
  • Timothy Stoen (fr)
  • Rebecca Moore (fr)
  • Bonnie Thielmann (fr)
  • Catherine Thrash (fr)
  • Dean Merrill (fr)
  • Doug Wead (fr)
  • Ethan Feinsod (fr)
  • George Klineman (fr)
  • Jeannie Mills (fr)
  • Jeff Guinn (fr)
  • Jeffrey Brailey (fr)
  • Kathryn Barbour (fr)
  • Kenneth Wooden (fr)
  • Laura Johnston Kohl (fr)
  • Laurie Efrein Kahalas (fr)
  • Leslie Wagner-Wilson (fr)
  • Marian K. Towne (fr)
  • Phil Kern (fr)
  • Sherman Butler (fr)
  • Thomas N. Layton (fr)
  • Yee Min S. (fr)
  • Jean-Marie Abgrall (fr)
  • Charles Krause (fr)
  • David Conn (fr)
  • Jacques Gutwirth (fr)
  • John R. Hall (fr)
  • Tim Reiterman (fr)
  • Mark Lane (fr)
  • Timothy Stoen (fr)
  • Rebecca Moore (fr)
  • Bonnie Thielmann (fr)
  • Catherine Thrash (fr)
  • Dean Merrill (fr)
  • Doug Wead (fr)
  • Ethan Feinsod (fr)
  • George Klineman (fr)
  • Jeannie Mills (fr)
  • Jeff Guinn (fr)
  • Jeffrey Brailey (fr)
  • Kathryn Barbour (fr)
  • Kenneth Wooden (fr)
  • Laura Johnston Kohl (fr)
  • Laurie Efrein Kahalas (fr)
  • Leslie Wagner-Wilson (fr)
  • Marian K. Towne (fr)
  • Phil Kern (fr)
  • Sherman Butler (fr)
  • Thomas N. Layton (fr)
  • Yee Min S. (fr)
prop-fr:auteursOuvrage
  • Françoise Champion et Martine Cohen (fr)
  • Françoise Champion et Martine Cohen (fr)
prop-fr:bnf
  • FRBNF37035759 (fr)
  • FRBNF37035759 (fr)
prop-fr:date
  • 1978 (xsd:integer)
  • 1979 (xsd:integer)
  • 1980 (xsd:integer)
  • 1981 (xsd:integer)
  • 1982 (xsd:integer)
  • 1986 (xsd:integer)
  • 1987 (xsd:integer)
  • 1988 (xsd:integer)
  • 1995 (xsd:integer)
  • 1998 (xsd:integer)
  • 2006 (xsd:integer)
  • 2009 (xsd:integer)
  • 2010 (xsd:integer)
  • 2012 (xsd:integer)
  • 2015 (xsd:integer)
  • 2018 (xsd:integer)
  • 2019-09-09 (xsd:date)
  • novembre 1979 (fr)
prop-fr:dirigeant
prop-fr:doi
  • 10.340600 (xsd:double)
prop-fr:fondateur
prop-fr:fondation
  • 1955 (xsd:integer)
prop-fr:groupe
  • G (fr)
  • H (fr)
  • M (fr)
  • R (fr)
  • G (fr)
  • H (fr)
  • M (fr)
  • R (fr)
prop-fr:isbn
  • 978 (xsd:integer)
  • 9780692328132 (xsd:decimal)
prop-fr:lang
  • en (fr)
  • en (fr)
prop-fr:langue
  • en (fr)
  • fr (fr)
  • en (fr)
  • fr (fr)
prop-fr:langue(s)_
  • Anglais (fr)
  • Anglais (fr)
prop-fr:lieu
  • dbpedia-fr:Jonestown_(Barima-Waini)
  • Chicago (fr)
  • Indianapolis (fr)
  • New York (fr)
  • Paris (fr)
  • San Antonio, Texas (fr)
  • Elgin, Illinois (fr)
  • Lewiston, New York (fr)
  • Niles, Ohio (fr)
  • North Charleston, South Carolina (fr)
  • Plainfield, NJ (fr)
prop-fr:logo
prop-fr:légende
  • Des membres du Temple du Peuple participent à une manifestation anti-expulsion à l'International Hotel de San Francisco en janvier 1977. (fr)
  • Des membres du Temple du Peuple participent à une manifestation anti-expulsion à l'International Hotel de San Francisco en janvier 1977. (fr)
prop-fr:membres
  • Environ à Jonestown (fr)
  • Environ à Jonestown (fr)
prop-fr:nom
  • Luca (fr)
  • Hervieu-Leger (fr)
  • Temple du Peuple (fr)
  • Luca (fr)
  • Hervieu-Leger (fr)
  • Temple du Peuple (fr)
prop-fr:numéro
  • 2 (xsd:integer)
prop-fr:oclc
  • 319881956 (xsd:integer)
prop-fr:oldid
  • 162377422 (xsd:integer)
prop-fr:pagesTotales
  • 179 (xsd:integer)
  • 302 (xsd:integer)
  • 531 (xsd:integer)
  • 688 (xsd:integer)
prop-fr:passage
  • 167 (xsd:integer)
prop-fr:plume
  • oui (fr)
  • oui (fr)
prop-fr:prénom
  • Nathalie (fr)
  • Danièle (fr)
  • Nathalie (fr)
  • Danièle (fr)
prop-fr:périodique
prop-fr:sousTitre
  • The Untold Story of the Rev. Jim Jones and His People (fr)
  • The Untold Story of the Rev. Jim Jones and His People (fr)
prop-fr:taille
  • 20 (xsd:integer)
prop-fr:titre
  • Raven (fr)
  • Les sectes (fr)
  • The Broken God (fr)
  • Gone from the Promised Land (fr)
  • The Road to Jonestown (fr)
  • Six Years with God: Life Inside Rev. Jim Jones’s Peoples Temple (fr)
  • Citizen Lane (fr)
  • Guyana Massacre: The Eyewitness Account (fr)
  • In Defense of Peoples Temple (fr)
  • In My Father's House (fr)
  • Jonestown Survivor: An Insider’s Look (fr)
  • Les sectes de l'Apocalypse : gourous de l'an 2000 (fr)
  • People's Temple, People's Tomb (fr)
  • Prolifération américaine, sécheresse française (fr)
  • Slavery of Faith (fr)
  • The Children of Jonestown (fr)
  • The Onliest One Alive: Surviving Jonestown, Guyana (fr)
  • Snake Dance: Unravelling the Mysteries of Jonestown (fr)
  • Understanding Jonestown and the Peoples Temple (fr)
  • The Ghosts of November: Memoirs of an Outsider Who Witnessed the Carnage at Jonestown, Guyana (fr)
  • The Cult that Died: The Tragedy of Jim Jones and the People’s Temple (fr)
  • The Strongest Poison - How I Survived the Jonestown Guyana Massacre (fr)
  • The Jonestown Letters: Correspondence of the Moore Family 1970-1985 (fr)
  • Marked For Death: My War With Jim Jones the Devil of Jonestown (fr)
  • Awake in a Nightmare. Jonestown: The Only Eyewitness Account (fr)
  • Who died on November 18, 1978 in the Jonestown, Guyana mass murder-suicides (fr)
  • Raven (fr)
  • Les sectes (fr)
  • The Broken God (fr)
  • Gone from the Promised Land (fr)
  • The Road to Jonestown (fr)
  • Six Years with God: Life Inside Rev. Jim Jones’s Peoples Temple (fr)
  • Citizen Lane (fr)
  • Guyana Massacre: The Eyewitness Account (fr)
  • In Defense of Peoples Temple (fr)
  • In My Father's House (fr)
  • Jonestown Survivor: An Insider’s Look (fr)
  • Les sectes de l'Apocalypse : gourous de l'an 2000 (fr)
  • People's Temple, People's Tomb (fr)
  • Prolifération américaine, sécheresse française (fr)
  • Slavery of Faith (fr)
  • The Children of Jonestown (fr)
  • The Onliest One Alive: Surviving Jonestown, Guyana (fr)
  • Snake Dance: Unravelling the Mysteries of Jonestown (fr)
  • Understanding Jonestown and the Peoples Temple (fr)
  • The Ghosts of November: Memoirs of an Outsider Who Witnessed the Carnage at Jonestown, Guyana (fr)
  • The Cult that Died: The Tragedy of Jim Jones and the People’s Temple (fr)
  • The Strongest Poison - How I Survived the Jonestown Guyana Massacre (fr)
  • The Jonestown Letters: Correspondence of the Moore Family 1970-1985 (fr)
  • Marked For Death: My War With Jim Jones the Devil of Jonestown (fr)
  • Awake in a Nightmare. Jonestown: The Only Eyewitness Account (fr)
  • Who died on November 18, 1978 in the Jonestown, Guyana mass murder-suicides (fr)
prop-fr:titreOuvrage
  • Sectes et démocratie (fr)
  • Sectes et démocratie (fr)
prop-fr:url
  • http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/assr_0335-5985_1979_num_47_2_2181|format=pdf|titre=Le suicide-massacre de Guyana et son contexte (fr)
  • http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/assr_0335-5985_1979_num_47_2_2181|format=pdf|titre=Le suicide-massacre de Guyana et son contexte (fr)
prop-fr:volume
  • 47 (xsd:integer)
prop-fr:wikiPageUsesTemplate
prop-fr:éditeur
  • Éditions du Seuil (fr)
  • Calmann-Lévy (fr)
  • Praeger (fr)
  • McGraw-Hill (fr)
  • Chicago Review Press (fr)
  • Simon & Schuster (fr)
  • Dutton (fr)
  • W. W. Norton (fr)
  • Holt, Rinehart and Winston (fr)
  • The Edwin Mellen Press (fr)
  • IUniverse (fr)
  • Berkley Publishing (fr)
  • Logos International (fr)
  • A&W Publishers (fr)
  • CreativeSpace Independent Publishing Platform (fr)
  • David C. Cook Publishing Co. (fr)
  • G. P. Putnam’s Sons (fr)
  • J & J Publishers (fr)
  • Katbard Publishing (fr)
  • Marian K. Towne (fr)
  • Red Robin Press (fr)
  • Éditions Puf (fr)
  • Éditions du Seuil (fr)
  • Calmann-Lévy (fr)
  • Praeger (fr)
  • McGraw-Hill (fr)
  • Chicago Review Press (fr)
  • Simon & Schuster (fr)
  • Dutton (fr)
  • W. W. Norton (fr)
  • Holt, Rinehart and Winston (fr)
  • The Edwin Mellen Press (fr)
  • IUniverse (fr)
  • Berkley Publishing (fr)
  • Logos International (fr)
  • A&W Publishers (fr)
  • CreativeSpace Independent Publishing Platform (fr)
  • David C. Cook Publishing Co. (fr)
  • G. P. Putnam’s Sons (fr)
  • J & J Publishers (fr)
  • Katbard Publishing (fr)
  • Marian K. Towne (fr)
  • Red Robin Press (fr)
  • Éditions Puf (fr)
dct:subject
georss:point
  • 7.705 -59.9061
rdf:type
rdfs:comment
  • Le Temple du Peuple (Peoples Temple) est une secte fondée par le révérend Jim Jones en 1955, à Indianapolis, aux États-Unis. La secte adhère en 1960 à la fédération d'Églises protestantes des Disciples du Christ, bien que Jones critique de plus en plus ouvertement le christianisme, rendant l'orientation de l'église plus politique que religieuse. Elle s'installe ensuite en Californie, d'abord à Ukiah puis à San Francisco. Dans chaque ville, Jones recrute des populations différentes : d'abord des familles majoritairement blanches, puis des étudiants blancs utopistes et ayant reçu une instruction poussée, enfin un grand nombre d'habitants noirs de milieux défavorisés, dont beaucoup d'anciens accros à l'héroïne traités dans le centre de désintoxication régi par le Temple du Peuple. La secte re (fr)
  • Le Temple du Peuple (Peoples Temple) est une secte fondée par le révérend Jim Jones en 1955, à Indianapolis, aux États-Unis. La secte adhère en 1960 à la fédération d'Églises protestantes des Disciples du Christ, bien que Jones critique de plus en plus ouvertement le christianisme, rendant l'orientation de l'église plus politique que religieuse. Elle s'installe ensuite en Californie, d'abord à Ukiah puis à San Francisco. Dans chaque ville, Jones recrute des populations différentes : d'abord des familles majoritairement blanches, puis des étudiants blancs utopistes et ayant reçu une instruction poussée, enfin un grand nombre d'habitants noirs de milieux défavorisés, dont beaucoup d'anciens accros à l'héroïne traités dans le centre de désintoxication régi par le Temple du Peuple. La secte re (fr)
rdfs:label
  • Temple du Peuple (fr)
  • Peoples Temple (de)
  • Peoples Temple (nl)
  • Temple del Poble (ca)
  • Templo del Pueblo de los Discípulos de Cristo (es)
  • معبد الشعوب (ar)
  • 人民圣殿教 (zh)
  • Temple du Peuple (fr)
  • Peoples Temple (de)
  • Peoples Temple (nl)
  • Temple del Poble (ca)
  • Templo del Pueblo de los Discípulos de Cristo (es)
  • معبد الشعوب (ar)
  • 人民圣殿教 (zh)
rdfs:seeAlso
owl:sameAs
geo:geometry
  • POINT(-59.906101226807 7.7049999237061)
  • POINT(-59.906101226807 7.7049999237061)
geo:lat
  • 7.705000 (xsd:float)
geo:long
  • -59.906101 (xsd:float)
prov:wasDerivedFrom
foaf:depiction
foaf:isPrimaryTopicOf
is dbo:foundedBy of
is dbo:namedAfter of
is dbo:wikiPageRedirects of
is dbo:wikiPageWikiLink of
is oa:hasTarget of
is foaf:primaryTopic of