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- Un kibboutz (de l'hébreu : קיבוץ, au pluriel, קיבוצים : kibboutzim, signifiant « assemblée » ou « ensemble ») est un type de village collectiviste créé pour la première fois en 1909 en Palestine alors ottomane ; il s'agit de Degania (en français : « le bleuet ») qui fut créé par des juifs d'origine russe et polonaise adhérant au mouvement sioniste d'influence socialiste. Les autres kibboutzim ont été développés dès 1920 et ont essaimé à compter de la création de l'État d'Israël, le 14 mai 1948. Il s'agit à l'origine de communautés rurales, mais des activités industrielles ont commencé à y être développées après la création d'Israël. Historiquement, leurs membres étaient perçus comme une élite, particulièrement militante et engagée. Ainsi, dans les années 1960, 1970 et 1980, les militaires issus des kibboutz représentaient près de 25 % du corps des officiers de l'armée israélienne, pour à peine 3 % de la population totale. Ces villages collectifs ont été l'objet d'attaques véhémentes de la droite israélienne, notamment après la victoire aux élections législatives de juin 1977 de la coalition des partis de droite où Menahem Begin, chef du gouvernement, a traité notamment les kibboutzniks de « nantis avec piscine ». Les kibboutzim ont pris un virage libéral dans les années 1990 et ont renoncé au rôle révolutionnaire qui devait être le leur à l'origine. Les logements y sont privatisés depuis les années 1990. Beaucoup de kibboutzim ont également été convertis en moshavim, fermes coopératives reconnaissant la propriété privée, afin de survivre tout en embrassant le tournant social-libéral de cette époque. Le poids idéologique et démographique des kibboutz est en baisse constante depuis les années 1970 ; les kibboutzim ne pèsent plus que 1,8 % de la population israélienne en 2005 et un peu plus de 123 000 personnes en 2010 ; en 2020, ils sont moins de 88 000 personnes (environ 1 % de la population totale juive) réparties sur environ 260 implantations. Leur population ne progresse plus, depuis des années, dans une société israélienne en développement démographique rapide, qui compte en juillet 2021 plus de 9 650 000 habitants (population juive, arabe et druze confondues). Malgré cette baisse constante du leur poids démographique, en 2010, les kibboutzim occupent environ 10 % de la surface du pays et ils représentent 9,2 % de la production industrielle israélienne et entre 34 % et 40 % de sa production agricole. Une personne vivant dans un kibboutz est appelée kibboutznik (au pluriel : kibboutznikim). (fr)
- Un kibboutz (de l'hébreu : קיבוץ, au pluriel, קיבוצים : kibboutzim, signifiant « assemblée » ou « ensemble ») est un type de village collectiviste créé pour la première fois en 1909 en Palestine alors ottomane ; il s'agit de Degania (en français : « le bleuet ») qui fut créé par des juifs d'origine russe et polonaise adhérant au mouvement sioniste d'influence socialiste. Les autres kibboutzim ont été développés dès 1920 et ont essaimé à compter de la création de l'État d'Israël, le 14 mai 1948. Il s'agit à l'origine de communautés rurales, mais des activités industrielles ont commencé à y être développées après la création d'Israël. Historiquement, leurs membres étaient perçus comme une élite, particulièrement militante et engagée. Ainsi, dans les années 1960, 1970 et 1980, les militaires issus des kibboutz représentaient près de 25 % du corps des officiers de l'armée israélienne, pour à peine 3 % de la population totale. Ces villages collectifs ont été l'objet d'attaques véhémentes de la droite israélienne, notamment après la victoire aux élections législatives de juin 1977 de la coalition des partis de droite où Menahem Begin, chef du gouvernement, a traité notamment les kibboutzniks de « nantis avec piscine ». Les kibboutzim ont pris un virage libéral dans les années 1990 et ont renoncé au rôle révolutionnaire qui devait être le leur à l'origine. Les logements y sont privatisés depuis les années 1990. Beaucoup de kibboutzim ont également été convertis en moshavim, fermes coopératives reconnaissant la propriété privée, afin de survivre tout en embrassant le tournant social-libéral de cette époque. Le poids idéologique et démographique des kibboutz est en baisse constante depuis les années 1970 ; les kibboutzim ne pèsent plus que 1,8 % de la population israélienne en 2005 et un peu plus de 123 000 personnes en 2010 ; en 2020, ils sont moins de 88 000 personnes (environ 1 % de la population totale juive) réparties sur environ 260 implantations. Leur population ne progresse plus, depuis des années, dans une société israélienne en développement démographique rapide, qui compte en juillet 2021 plus de 9 650 000 habitants (population juive, arabe et druze confondues). Malgré cette baisse constante du leur poids démographique, en 2010, les kibboutzim occupent environ 10 % de la surface du pays et ils représentent 9,2 % de la production industrielle israélienne et entre 34 % et 40 % de sa production agricole. Une personne vivant dans un kibboutz est appelée kibboutznik (au pluriel : kibboutznikim). (fr)
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- Un kibboutz (de l'hébreu : קיבוץ, au pluriel, קיבוצים : kibboutzim, signifiant « assemblée » ou « ensemble ») est un type de village collectiviste créé pour la première fois en 1909 en Palestine alors ottomane ; il s'agit de Degania (en français : « le bleuet ») qui fut créé par des juifs d'origine russe et polonaise adhérant au mouvement sioniste d'influence socialiste. Les autres kibboutzim ont été développés dès 1920 et ont essaimé à compter de la création de l'État d'Israël, le 14 mai 1948. Il s'agit à l'origine de communautés rurales, mais des activités industrielles ont commencé à y être développées après la création d'Israël. Historiquement, leurs membres étaient perçus comme une élite, particulièrement militante et engagée. Ainsi, dans les années 1960, 1970 et 1980, les militaires (fr)
- Un kibboutz (de l'hébreu : קיבוץ, au pluriel, קיבוצים : kibboutzim, signifiant « assemblée » ou « ensemble ») est un type de village collectiviste créé pour la première fois en 1909 en Palestine alors ottomane ; il s'agit de Degania (en français : « le bleuet ») qui fut créé par des juifs d'origine russe et polonaise adhérant au mouvement sioniste d'influence socialiste. Les autres kibboutzim ont été développés dès 1920 et ont essaimé à compter de la création de l'État d'Israël, le 14 mai 1948. Il s'agit à l'origine de communautés rurales, mais des activités industrielles ont commencé à y être développées après la création d'Israël. Historiquement, leurs membres étaient perçus comme une élite, particulièrement militante et engagée. Ainsi, dans les années 1960, 1970 et 1980, les militaires (fr)
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