La sorcellerie est dans l'œuvre de Francisco de Goya un thème très développé. En plus des six tableaux qu'il a peints à la fin du XVIIIe siècle pour le cabinet de la duchesse d'Osuna — parmi lesquels le célèbre Le Sabbat des sorcières —, Goya aborde la thématique par deux fois : dans la série de gravures des Caprichos (dont la première édition de 1799 est censurée dès sa sortie parce qu'on dénonce le peintre aragonais auprès de l'Inquisition espagnole, lui reprochant son ostensible hostilité envers les tribunaux du Saint-Office de l'Inquisition comme on peut le voir dans la dernière estampe intitulée Ya es hora (traduisible par « enfin »), qui, selon l’anthropologue espagnol Julio Caro Baroja, « semble être une allusion à l'heure où les inquisiteurs et les moines cessent enfin d'agir dans

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  • La sorcellerie est dans l'œuvre de Francisco de Goya un thème très développé. En plus des six tableaux qu'il a peints à la fin du XVIIIe siècle pour le cabinet de la duchesse d'Osuna — parmi lesquels le célèbre Le Sabbat des sorcières —, Goya aborde la thématique par deux fois : dans la série de gravures des Caprichos (dont la première édition de 1799 est censurée dès sa sortie parce qu'on dénonce le peintre aragonais auprès de l'Inquisition espagnole, lui reprochant son ostensible hostilité envers les tribunaux du Saint-Office de l'Inquisition comme on peut le voir dans la dernière estampe intitulée Ya es hora (traduisible par « enfin »), qui, selon l’anthropologue espagnol Julio Caro Baroja, « semble être une allusion à l'heure où les inquisiteurs et les moines cessent enfin d'agir dans le pays » et dans les Peintures noires (cinq d'entre elles font référence au culte des sorcières, avec notamment Vision fantastique ou Asmodée, Les Moires et un autre Sabbat des sorcières). « Au travers des Caprices et de la peinture noire, Goya découvre et illumine les présences horripilantes et répulsives qui se nichent à l'intérieur de chacun de nous et rendent manifestes la désolation et la frénésie humaines. [...] Il découvre la sorcière occulte dans ce qu'il y a de plus primaire et volcanique de notre être et lutte contre elle. En exorcisant la sorcière avec la puissance de sa peinture révélatrice et purificatoire, Goya exorcise le Mal. » (fr)
  • La sorcellerie est dans l'œuvre de Francisco de Goya un thème très développé. En plus des six tableaux qu'il a peints à la fin du XVIIIe siècle pour le cabinet de la duchesse d'Osuna — parmi lesquels le célèbre Le Sabbat des sorcières —, Goya aborde la thématique par deux fois : dans la série de gravures des Caprichos (dont la première édition de 1799 est censurée dès sa sortie parce qu'on dénonce le peintre aragonais auprès de l'Inquisition espagnole, lui reprochant son ostensible hostilité envers les tribunaux du Saint-Office de l'Inquisition comme on peut le voir dans la dernière estampe intitulée Ya es hora (traduisible par « enfin »), qui, selon l’anthropologue espagnol Julio Caro Baroja, « semble être une allusion à l'heure où les inquisiteurs et les moines cessent enfin d'agir dans le pays » et dans les Peintures noires (cinq d'entre elles font référence au culte des sorcières, avec notamment Vision fantastique ou Asmodée, Les Moires et un autre Sabbat des sorcières). « Au travers des Caprices et de la peinture noire, Goya découvre et illumine les présences horripilantes et répulsives qui se nichent à l'intérieur de chacun de nous et rendent manifestes la désolation et la frénésie humaines. [...] Il découvre la sorcière occulte dans ce qu'il y a de plus primaire et volcanique de notre être et lutte contre elle. En exorcisant la sorcière avec la puissance de sa peinture révélatrice et purificatoire, Goya exorcise le Mal. » (fr)
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  • Las brujas en la historia de España (fr)
  • Las brujas y su mundo (fr)
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  • La sorcellerie est dans l'œuvre de Francisco de Goya un thème très développé. En plus des six tableaux qu'il a peints à la fin du XVIIIe siècle pour le cabinet de la duchesse d'Osuna — parmi lesquels le célèbre Le Sabbat des sorcières —, Goya aborde la thématique par deux fois : dans la série de gravures des Caprichos (dont la première édition de 1799 est censurée dès sa sortie parce qu'on dénonce le peintre aragonais auprès de l'Inquisition espagnole, lui reprochant son ostensible hostilité envers les tribunaux du Saint-Office de l'Inquisition comme on peut le voir dans la dernière estampe intitulée Ya es hora (traduisible par « enfin »), qui, selon l’anthropologue espagnol Julio Caro Baroja, « semble être une allusion à l'heure où les inquisiteurs et les moines cessent enfin d'agir dans (fr)
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