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- Alain Chestier (fr)
- En attendant Godot (fr)
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- L'Innommable (fr)
- D'un ouvrage abandonné (fr)
- Comment dire (fr)
- Malone meurt (fr)
- Le passage du silence à la rumeur et de la rumeur au silence, le calme avant le mouvement et le calme après, les accélérés et les ralentis, les approches et séparations, […] fit ce que l'incident [le silence] fut. Il leur ressemblait par sa promptitude à se faire un contenu purement plastique et à perdre peu à peu, dans le subtil processus de ses lumières, ses rumeurs, ses accents et ses rythmes, toute signification jusqu'à la plus littérale. (fr)
- Il rendra hommage à son professeur, Bianca Esposito, dans la première nouvelle du recueil Bande et sarabande (fr)
- La biographie de James Knowlson reste la référence, cependant Gérard Durozoi a inséré dans son ouvrage critique de nombreux chapitres de synthèse bibliographiques repris ici (fr)
- Certains reviendront au pays en se rendant compte qu'ils ont reçu au moins autant qu'ils ont donné, qu'ils ont en réalité reçu ce qu'ils n'étaient pas en mesure de donner, la vision, le sens immémorial d'une conception de l'humanité en ruines, et peut-être même auront-ils pu entrevoir les termes dans lesquels il convient de repenser notre condition humaine. (fr)
- La tête sur les mains mi-souhaitant mi-redoutant lorsque sonnait l'heure que plus jamais la demie. De même lorsque sonnait la demie. De même lorsque les cris cessaient un moment. Ou simplement se le demandant. Ou simplement attendant. Attendant entendre. (fr)
- ... que nuages... (fr)
- ...que nuages... (fr)
- École primaire tenue par les sœurs Elsner dont on retrouve le nom dans Molloy (fr)
- Le rire amer rit de ce qui n'est pas bon, c'est le rire éthique. Le rire jaune rit de ce qui n'est pas vrai, c'est le rire judiciaire. Pas bon ! Pas vrai ! Enfin ! Mais le rire sans joie est le rire noétique, par le groin - ha ! - comme ça, c'est le rire des rires, le risis purus, le rire qui rit du rire, hommage ébahi à la plaisanterie suprême, bref le rire qui rit - silence s'il vous plaît - de ce qui est malheureux. (fr)
- Dans le cylindre le peu possible là où il n'est pas n'est seulement plus et dans le moindre moins le rien tout entier si cette notion est maintenue. Et les yeux soudain de se remettre à chercher aussi affamés que l'impensable premier jour jusqu'à ce que sans raison apparente brusquement ils se referment ou que la tête tombe. (fr)
- Effets de dépouillement, de rétrécissement, d'hypersonorisation, de parataxe, de déformation, d'arythmie, de discontinuité, de disjonction, de fragmentation, d'atomisation, de dissémination, de déchaînement, d'effacement, de gommage, de dégradation, de grisage et d'estompe. […] Les mots des autres sont toujours les bienvenus, en français, avec toute sa prosodie, son rythme, ses subtilités, ses perles rares, ses usages singuliers […] (fr)
- [Nagg] — Tu as entendu ? Un cœur dans sa tête ! (fr)
- La réaction du public […] est exactement la même que celle des personnages en face des situations qu'ils vivent. Le public s'agite, se tortille, baille, sort au milieu de la pièce, invente et met sous presse les plaintes et les accusations imaginaires les plus diverses, et toujours par un mécanisme de défense contre une vérité inacceptable […] Quand nous accusons Beckett de pessimisme, nous sommes de vrais personnages de Beckett dans une pièce de Beckett. (fr)
- Bande et sarabande (fr)
- Cascando (fr)
- Comment c'est (fr)
- Dante... Bruno. Vico.. Joyce (fr)
- Dis Joe (fr)
- Eleuthéria (fr)
- Fin de Partie (fr)
- Innommable (fr)
- La dernière bande (fr)
- Le dépeupleur (fr)
- Le monde et le pantalon (fr)
- Mal vu mal dit (fr)
- Mercier et Camier (fr)
- calme de mort, puis un murmure, un nom, un nom murmuré, dans le doute, la crainte, l'amour, la crainte, le doute, vent d'hiver dans les branches noires, calme mer froide qui blanchit murmurant vers la grève, qui glisse, se précipite, s'enfle, passe, trépasse, issue de rien, à rien rendue. (fr)
- Nacht und Traüme (fr)
- Ni l'un ni l'autre (fr)
- Nouvelles et Textes pour rien (fr)
- Nouvelles et textes pour rien (fr)
- Oh les beaux jours (fr)
- Os d'Écho (fr)
- Il ne demande qu'à jouir. L'impossible est fait pour l'en empêcher [...] L'impossible est fait pour qu'il choisisse, pour qu'il prenne parti, pour qu'il accepte a priori, pour qu'il rejette a priori, pour qu'il cesse de regarder, pour qu'il cesse d'exister, devant une chose qu'il aurait pu simplement aimer, ou trouver moche, sans savoir pourquoi. (fr)
- Par exemple cette incise dans Murphy : (fr)
- Par exemple dans Compagnie p. 49 (fr)
- Pas moi (fr)
- Peste soit de l'horoscope (fr)
- Poèmes et mirlitonnades (fr)
- Quoi où (fr)
- Soubresauts (fr)
- Souffle (fr)
- Il s'agit de Dream of Fair to Middling Women qui restera inédit du vivant de Beckett (fr)
- Texte pour rien XIII (fr)
- Textes pour rien (fr)
- Trio du fantôme (fr)
- Va-et-vient (fr)
- [Hamm] — Un cœur dans ma tête (fr)
- Cependant j'ai bon espoir, je le jure, de pouvoir encore raconter une histoire, une, avec des hommes, des espèces d'hommes, comme du temps où je ne doutais de rien, presque. […] dire une histoire, au vrai sens des mots, du mot dire, du mot histoire, j'ai bon espoir, une petite histoire, aux êtres vivants allant et venant sur une terre habitable bourrée de morts, une brève histoire, sous le va-et-vient du jour et de la nuit, s'ils vont jusque-là, les mots qui restent, j'ai bon espoir, je le jure. (fr)
- couvre leur voix et que (fr)
- cœur temps air feu sable (fr)
- du silence éboulement d'amours (fr)
- je ne m'entende plus (fr)
- l'Innommable (fr)
- Mon prochain vieil homme, ou vieux jeune homme, non du grand monde mais du petit monde, devra être un adepte du cerf-volant. Si absolument désintéressé, comme un poème, ou utile dans les profondeurs où la demande et l'offre coïncident, et où la prière est le dieu. Oui, prière plutôt que poème, pour être tout à fait clair, parce que les poèmes sont des prières. (fr)
- me taire (fr)
- musique de l'indifférence (fr)
- Il n'y a personne, il y a une voix sans bouche, et de l'ouïe quelque part, quelque chose qui doit ouïr, et une main quelque part [...] enfin quelque chose, quelque part, qui laisse des traces, de ce qui se passe, de ce qui se dit, c'est vraiment le minimum, non, c'est du roman, encore du roman, seule la voix est bruissant et laissant des traces. (fr)
- Plus je m'enferme et plus je me sens à ses côtés [aux côtés de Bram] et combien, malgré les différences, nos aventures se rejoignent dans l'insensé et le navrant. Et s'il devait y avoir pour moi une issue je me flatte que ce serait bien la sienne et nulle autre [...] Bram est mon grand familier dans le travail et dans l'impossibilité de travailler, et ce pour toujours ainsi. (fr)
- La véritable conscience, c'est le chaos, une commotion mentale grise, sans prémisses ni conclusions ni problèmes ni solutions ni procès ni jugements. (fr)
- Cette demeure, le jardin, la campagne environnante où Samuel grandit, le champ de courses voisin de Leopardstown, la gare de Foxrock sont autant d'éléments qui participent au cadre de nombre de ses romans et pièces de théâtre (fr)
- Piranèse, comme Blake, est l'un des peintres dont les œuvres ont pu inspirer Beckett pour Le dépeupleur (fr)
- Le nihilisme, selon Jean-Marie Domenach, une morale puritaniste protestante selon différents auteurs anglo-saxons, le stoïcisme selon John Calder, une auto-analyse pour Adam Phillips , ou une vision kantienne selon Vincent Descombes (fr)
- bah, il y a des voix partout, des oreilles partout, un qui parle en disant, tout en parlant, Qui parle, et de quoi, et un qui entend, muet, sans comprendre, loin de tous, et des corps partout, ployés, arrêtés [...] Et cet autre, naturellement, que dire de cet autre, qui divague ainsi, à coups de moi à pourvoir et de lui dépourvus, cet autre sans nombre ni personne dont nous hantons l'être abandonné, rien. Voilà un joli trio, et dire que tout ça ne fait qu'un, et que cet un ne fait que rien, et quel rien, il ne vaut rien. (fr)
- question si d'autres habitants évidemment tout est là les trois quarts et là long débat d'un minutieux à faire craindre par moments que oui mais enfin conclusion non moi seul élu ça cesse de haleter et je n'entends que cela à peine la question la réponse tout bas si d'autres habitants que moi ici avec moi à demeure dans le noir la boue long débat perdu conclusion non moi seul élu (fr)
- histoire… si tu pouvais la finir… tu serais tranquille… pourrais dormir… pas avant… oh je sais… j'en ai fini… des mille et des une... fait que ça… ça ma vie… en me disant… finis celle-ci… c'est la bonne… après tu seras tranquille… pourras dormir… plus d'histoires… plus de mots… et la finissais… et pas la bonne… pas tranquille… tout de suite une autre… à commencer… à finir… en me disant… finis celle-ci… après tu seras tranquille… cette fois c'est la bonne… cette fois tu la tiens… et la finissais… et pas la bonne… (fr)
- Îles, eaux, azur, verdure, fixez, pff, muscade, une éternité, taisez. Jusqu'à toute blanche dans la blancheur la rotonde [...] Faites seulement ah à peine, dans ce silence, et dans l'instant même pour l’œil de proie l'infime tressaillement aussitôt réprimé. Laissez-les là, en sueur et glacés, il y a mieux ailleurs. Mais non, la vie s'achève et non, il n'y a rien ailleurs, et plus question de retrouver ce point blanc perdu dans la blancheur [...] (fr)
- Je pense beaucoup à ses dernières peintures [de Bram], miracles d'impuissance forcenée, ruisselantes de beauté et de splendeurs comme un naufrage de phosphorescences - on est littéraire décidément pour la vie -, avec d'énormes voies par où tout fuit et tout rentre, et le calme écrasé des très grands fonds. (fr)
- Cette œuvre est pourtant belle d'imprudence. Elle ne raconte pas une anecdote, elle tend au mythe : c'est dire que la part symbolique dont elle est habitée jette le spectateur dans une surprise qui fait oublier jusqu'aux détails de l'histoire. (fr)
- La littérature doit-elle être la seule à être laissée en arrière sur cette vieille route puante abandonnée depuis longtemps par la musique et la peinture ? Y a-t-il quelque chose de sacré au charme paralysant contenu dans la littérature dénaturée du mot, qui n'appartient pas aux éléments des autres arts ? (fr)
- Un respect instinctif, au moins, pour ce qui est réel, et donc n'est pas nécessairement clair par nature. Puis, quand cela passe tant bien que mal en mots, on est appelé obscurantiste. Ce sont les classificateurs qui sont obscurantistes. (fr)
- C'est la chose seule isolée par le besoin de la voir, par le besoin de voir. La chose immobile dans le vide, voilà enfin la chose visible, l'objet pur. [...] C'est là qu'on commence enfin à voir, dans le noir. Dans le noir qui ne craint plus aucune aube. Dans le noir qui est aube et midi et soir et nuit d'un ciel vide, d'une terre fixe. Dans le noir qui éclaire l'esprit. (fr)
- Beckett fera ensuite référence à cette coïncidence de dates (fr)
- Du moment qu'on ne sait pas de quoi on parle et qu'on ne peut pas s'arrêter pour y réfléchir, à tête reposée, heureusement, heureusement, on aimerait bien s'arrêter, mais sans condition, du moment, dis-je, du moment que, voyons, du moment qu'on, du moment qu'il, ah, laissons tout ça, du moment que ceci, alors cela, d'accord, n'en parlons plus, j'ai failli caler. (fr)
- Ainsi la scène cessait très vite de signifier […] un échange de propos plus ou moins intelligibles, et ainsi de suite, à supposer qu'il en ait jamais été ainsi, pour devenir un simple exemple des dialogues corps-lumière, mouvement-calme, rumeur-silence, et de ces dialogues entre eux-mêmes. (fr)
- Son nom viendrait du nom français Becquet, qui peut inspirer différentes remarques d'étymologie (fr)
- Et il en est peut-être là de son instant où vivre est errer seul vivant au fond d'un instant sans bornes, où la lumière ne varie pas et où les épaves se ressemblent. Les yeux à peine plus bleus qu'un blanc d’œuf fixent l'espace devant eux, qui serait le plein calme éternellement des abîmes. Mais de loin en loin ils se referment, avec cette douce fermeté des chairs qui se serrent, souvent sans colère, et se referment sur elles-mêmes. (fr)
- On peut lire quelques traductions de poèmes d'Éluard dans le (fr)
- Dire de moi que je vois ceci, que je sens cela, que je crains, espère, ignore, sais ? Oui, je le dirai, et de moi seul. [...] Et l'autre. Je lui ai prêté des yeux implorants, des offrandes pour moi, un besoin d'aide. Il ne me regarde pas, ne me connaît pas, ne manque de rien. Moi seul suis homme et tout le reste divin. (fr)
- Le texte est un témoignage de cette expérience pour la radio irlandaise (fr)
- Le premier assaut donné à l'objet saisi, indépendamment de ses qualités, dans son indifférence, son inertie, sa latence, voilà une définition de la peinture moderne qui n'est sans doute pas plus ridicule que les autres [...] Ce dont la peinture s'est libérée c'est de l'illusion qu'il existe plus d'un objet de représentation, peut-être même de l'illusion que cet objet peut se laisser représenter (fr)
- Le héros beckettien oscille entre élan, affirmation de soi et renoncement, manifestant une tension, marquée par les exclamations, entre la confession brute et le roman descriptif, voire poétique, entre l'écriture automatique, dont les retours et répétitions sont une figure essentielle, et la construction oratoire, tension qui paraît caractériser l'écriture romanesque de Beckett comme une forme au second degré du flux de conscience (fr)
- Beckett y fait référence explicitement dans La dernière bande (fr)
- [Nell] — Il ne faut pas rire de ces choses, Nagg. Pourquoi en ris-tu toujours ? [...] Rien n'est plus drôle que le malheur, je te l'accorde. [...] C'est la chose la plus comique au monde. Et nous en rions, nous en rions, de bon cœur, les premiers temps. Mais c'est toujours la même chose. Oui, c'est comme la bonne histoire qu'on nous raconte trop souvent, nous la trouvons toujours bonne, mais nous n'en rions plus (fr)
- Un auteur qui espère que chacun pour soi tirera ses propres conclusions, commettra ses propres erreurs. Ce n'est pas une pièce à thèse ; elle ne met en scène aucune morale qu'elle veut imposer au spectateur, elle ne renferme aucun espoir particulier... (fr)
- pas un bruit sinon les vieux souffles et les pages tournées lorsque soudain cette poussière le lieu tout entier plein de poussière en rouvrant les yeux du plancher au plafond rien que poussière et pas un bruit sinon qu'est-ce qu'elle t'a dit venu parti est-ce que c'était ça quelque chose comme ça vu parti personne venu personne parti à peine venu parti à peine venu parti. (fr)
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