La rime, en français, a remplacé l'assonance médiévale en imposant la reprise des sons consonantiques qui suivent éventuellement la dernière voyelle tonique : les poètes du XVIe siècle et leurs successeurs comme Malherbe ont par ailleurs défini peu à peu des règles contraignantes qui se sont imposées jusqu'à la fin du XIXe siècle et que l'analyse littéraire retient dans l'étude des rimes.

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  • La rime, en français, a remplacé l'assonance médiévale en imposant la reprise des sons consonantiques qui suivent éventuellement la dernière voyelle tonique : les poètes du XVIe siècle et leurs successeurs comme Malherbe ont par ailleurs défini peu à peu des règles contraignantes qui se sont imposées jusqu'à la fin du XIXe siècle et que l'analyse littéraire retient dans l'étude des rimes. Il s'agit pour l'essentiel de leur disposition (rimes suivies, croisées, embrassées, mêlées), de leur richesse (on dit aussi de manière plus ambiguë leur qualité) déterminée par le nombre de sons communs (rime pauvre, suffisante, riche) et de leur genre associé au principe de l'alternance entre rimes masculines (= qui ne comportent pas de « e » final (ou -es, -ent)) et rimes féminines (= qui comportent ce -e final qui ne compte pas dans les syllabes). Les transcriptions phonétiques données entre crochets droits suivent les usages de l'alphabet phonétique international. Les transcriptions phonologiques, entre barres obliques, ne s'intéressant qu'aux oppositions fondamentales de la langue, les suivent aussi, mais de manière plus lâche. (fr)
  • La rime, en français, a remplacé l'assonance médiévale en imposant la reprise des sons consonantiques qui suivent éventuellement la dernière voyelle tonique : les poètes du XVIe siècle et leurs successeurs comme Malherbe ont par ailleurs défini peu à peu des règles contraignantes qui se sont imposées jusqu'à la fin du XIXe siècle et que l'analyse littéraire retient dans l'étude des rimes. Il s'agit pour l'essentiel de leur disposition (rimes suivies, croisées, embrassées, mêlées), de leur richesse (on dit aussi de manière plus ambiguë leur qualité) déterminée par le nombre de sons communs (rime pauvre, suffisante, riche) et de leur genre associé au principe de l'alternance entre rimes masculines (= qui ne comportent pas de « e » final (ou -es, -ent)) et rimes féminines (= qui comportent ce -e final qui ne compte pas dans les syllabes). Les transcriptions phonétiques données entre crochets droits suivent les usages de l'alphabet phonétique international. Les transcriptions phonologiques, entre barres obliques, ne s'intéressant qu'aux oppositions fondamentales de la langue, les suivent aussi, mais de manière plus lâche. (fr)
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  • La Légende des siècles (fr)
  • Les Négresses blondes (fr)
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  • Pauvre Hippolyte ! Un marin m Le trouvant dodu le mangea, Puis… le digéra, ce qui m Qu'on peut suivre, ô bon pédagogue, Avec soin le commandement Quatrième du décalogue Sans vivre pour ça longuement ! (fr)
  • Tout reposait dans Ur et dans Jérimadeth ; Les astres émaillaient le ciel profond et sombre ; Le croissant fin et clair parmi ces fleurs de l’ombre Brillait à l’occident, et Ruth se demandait, (fr)
  • Sur les crédences, au salon vide : nul ptyx, Aboli bibelot d'inanité sonore, (fr)
  • Pauvre Hippolyte ! Un marin m Le trouvant dodu le mangea, Puis… le digéra, ce qui m Qu'on peut suivre, ô bon pédagogue, Avec soin le commandement Quatrième du décalogue Sans vivre pour ça longuement ! (fr)
  • Tout reposait dans Ur et dans Jérimadeth ; Les astres émaillaient le ciel profond et sombre ; Le croissant fin et clair parmi ces fleurs de l’ombre Brillait à l’occident, et Ruth se demandait, (fr)
  • Sur les crédences, au salon vide : nul ptyx, Aboli bibelot d'inanité sonore, (fr)
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  • La rime, en français, a remplacé l'assonance médiévale en imposant la reprise des sons consonantiques qui suivent éventuellement la dernière voyelle tonique : les poètes du XVIe siècle et leurs successeurs comme Malherbe ont par ailleurs défini peu à peu des règles contraignantes qui se sont imposées jusqu'à la fin du XIXe siècle et que l'analyse littéraire retient dans l'étude des rimes. (fr)
  • La rime, en français, a remplacé l'assonance médiévale en imposant la reprise des sons consonantiques qui suivent éventuellement la dernière voyelle tonique : les poètes du XVIe siècle et leurs successeurs comme Malherbe ont par ailleurs défini peu à peu des règles contraignantes qui se sont imposées jusqu'à la fin du XIXe siècle et que l'analyse littéraire retient dans l'étude des rimes. (fr)
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  • Rime en français (fr)
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