La Petite Église résulte du double refus de la Constitution civile du clergé (1790) et du concordat de 1801 par une partie de l'Église catholique de France. Il s'agit du terme générique sous lequel on rassemble l'ensemble des groupes qui, de 1801 à nos jours, ont refusé le Concordat signé entre le Premier consul Bonaparte et le pape Pie VII. Des recherches récentes ont permis d'identifier une quarantaine de ces groupes dans toute la France et en Belgique (française à l'époque). Ces groupes rassemblaient quelque 100 000 fidèles au début du XIXe siècle. Ce sont les derniers survivants du gallicanisme de la France d'Ancien Régime qui refusent l'ultramontanisme, le concordatisme et la Révolution française. Leurs missels continuent d'utiliser les formulations en latin du rite gallican que lisai

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  • La Petite Église résulte du double refus de la Constitution civile du clergé (1790) et du concordat de 1801 par une partie de l'Église catholique de France. Il s'agit du terme générique sous lequel on rassemble l'ensemble des groupes qui, de 1801 à nos jours, ont refusé le Concordat signé entre le Premier consul Bonaparte et le pape Pie VII. Des recherches récentes ont permis d'identifier une quarantaine de ces groupes dans toute la France et en Belgique (française à l'époque). Ces groupes rassemblaient quelque 100 000 fidèles au début du XIXe siècle. Ce sont les derniers survivants du gallicanisme de la France d'Ancien Régime qui refusent l'ultramontanisme, le concordatisme et la Révolution française. Leurs missels continuent d'utiliser les formulations en latin du rite gallican que lisaient le roi Louis XVI et la reine Marie-Antoinette en captivité, le rite de saint Pie V n'ayant été introduit en France qu'au milieu du XIXe siècle. (fr)
  • La Petite Église résulte du double refus de la Constitution civile du clergé (1790) et du concordat de 1801 par une partie de l'Église catholique de France. Il s'agit du terme générique sous lequel on rassemble l'ensemble des groupes qui, de 1801 à nos jours, ont refusé le Concordat signé entre le Premier consul Bonaparte et le pape Pie VII. Des recherches récentes ont permis d'identifier une quarantaine de ces groupes dans toute la France et en Belgique (française à l'époque). Ces groupes rassemblaient quelque 100 000 fidèles au début du XIXe siècle. Ce sont les derniers survivants du gallicanisme de la France d'Ancien Régime qui refusent l'ultramontanisme, le concordatisme et la Révolution française. Leurs missels continuent d'utiliser les formulations en latin du rite gallican que lisaient le roi Louis XVI et la reine Marie-Antoinette en captivité, le rite de saint Pie V n'ayant été introduit en France qu'au milieu du XIXe siècle. (fr)
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  • La Petite Église résulte du double refus de la Constitution civile du clergé (1790) et du concordat de 1801 par une partie de l'Église catholique de France. Il s'agit du terme générique sous lequel on rassemble l'ensemble des groupes qui, de 1801 à nos jours, ont refusé le Concordat signé entre le Premier consul Bonaparte et le pape Pie VII. Des recherches récentes ont permis d'identifier une quarantaine de ces groupes dans toute la France et en Belgique (française à l'époque). Ces groupes rassemblaient quelque 100 000 fidèles au début du XIXe siècle. Ce sont les derniers survivants du gallicanisme de la France d'Ancien Régime qui refusent l'ultramontanisme, le concordatisme et la Révolution française. Leurs missels continuent d'utiliser les formulations en latin du rite gallican que lisai (fr)
  • La Petite Église résulte du double refus de la Constitution civile du clergé (1790) et du concordat de 1801 par une partie de l'Église catholique de France. Il s'agit du terme générique sous lequel on rassemble l'ensemble des groupes qui, de 1801 à nos jours, ont refusé le Concordat signé entre le Premier consul Bonaparte et le pape Pie VII. Des recherches récentes ont permis d'identifier une quarantaine de ces groupes dans toute la France et en Belgique (française à l'époque). Ces groupes rassemblaient quelque 100 000 fidèles au début du XIXe siècle. Ce sont les derniers survivants du gallicanisme de la France d'Ancien Régime qui refusent l'ultramontanisme, le concordatisme et la Révolution française. Leurs missels continuent d'utiliser les formulations en latin du rite gallican que lisai (fr)
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  • Petite Église (fr)
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