En Turquie, les minorités constituent une partie substantielle de la population du pays, représentant, selon les estimations, 26% à 31% de la population. Dans l'Empire ottoman, l'islam était la religion officielle et dominante, les musulmans ayant des devoirs différents de ceux des non-musulmans. Les groupes ethno-religieux non musulmans (dhimmi étaient légalement identifiés par différents millet (« nations »).

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  • En Turquie, les minorités constituent une partie substantielle de la population du pays, représentant, selon les estimations, 26% à 31% de la population. Dans l'Empire ottoman, l'islam était la religion officielle et dominante, les musulmans ayant des devoirs différents de ceux des non-musulmans. Les groupes ethno-religieux non musulmans (dhimmi étaient légalement identifiés par différents millet (« nations »). À la suite de la Première Guerre mondiale et de la dissolution de l'Empire ottoman, tous les musulmans ottomans ont été intégrés à la citoyenneté moderne ou à la nation turque alors que la République de Turquie nouvellement fondée était constituée en État-nation musulman. La politique nationaliste turque considérait tous les musulmans de Turquie comme des Turcs sans exception mais les groupes minoritaires non musulmans, tels que les juifs et les chrétiens, étaient désignés comme des « nations étrangères » (millet). À l'inverse, le terme « Turc » a été utilisé pour désigner tous les groupes de la région qui avaient été islamisés sous la domination ottomane, en particulier les Albanais musulmans et les musulmans slaves. Le traité de Lausanne de 1923 spécifia que les Arméniens, les Grecs, les Juifs et les Chrétiens en général sont des minorités ethniques (dhimmi). Ce statut juridique n'a pas été accordé aux minorités musulmanes, comme les Kurdes, qui constituaient de loin la minorité la plus importante, ni à aucune des autres minorités du pays. Dans la Turquie moderne, les données sur la composition ethnique du pays ne sont pas officiellement collectées, même s'il existe diverses estimations. Tous les citoyens musulmans sont toujours considérés comme des Turcs par la loi, quelle que soit leur origine ethnique ou leur langue, contrairement aux minorités non musulmanes, qui sont toujours regroupées comme « non-Turcs ». Les Kurdes, à prédominance musulmane, qui sont la plus grande minorité ethnique, sont encore classés simplement comme « Turcs ». Le nombre de minorités ethniques est considéré comme sous-estimé par le gouvernement turc. On ne connait donc pas le nombre exact des membres des groupes ethniques, généralement musulmans. Ils incluent les Arabes, les Albanais, les Bosniaques, les Circassiens, les Tchétchènes, les Kurdes, les Megléno-roumains et les Grecs pontiques, entre autres groupes plus petits. La plupart des minorités (dont les Albanais, les Bosniaques, les Tatars de Crimée, les Mégléno-roumains, les Circassiens (et divers peuples du Caucase), ainsi que certains Turcs, sont des descendants de musulmans (muhajirs) qui ont été expulsés des terres perdues par l'Empire ottoman en déclin. Une majorité s'est assimilée et s'est fondue dans la population turque majoritaire dont elle a adopté la langue et le mode de vie, même si elle ne s'identifie pas forcément comme Turcs. La turquification et les politiques nationalistes turques souvent agressives renforcent ces tendances. Bien que de nombreuses minorités n'aient pas de reconnaissance officielle, la télévision et la radio TRT gérées par l'État diffusent des programmes en langue minoritaire et les écoles élémentaires proposent des cours en langue minoritaire. (fr)
  • En Turquie, les minorités constituent une partie substantielle de la population du pays, représentant, selon les estimations, 26% à 31% de la population. Dans l'Empire ottoman, l'islam était la religion officielle et dominante, les musulmans ayant des devoirs différents de ceux des non-musulmans. Les groupes ethno-religieux non musulmans (dhimmi étaient légalement identifiés par différents millet (« nations »). À la suite de la Première Guerre mondiale et de la dissolution de l'Empire ottoman, tous les musulmans ottomans ont été intégrés à la citoyenneté moderne ou à la nation turque alors que la République de Turquie nouvellement fondée était constituée en État-nation musulman. La politique nationaliste turque considérait tous les musulmans de Turquie comme des Turcs sans exception mais les groupes minoritaires non musulmans, tels que les juifs et les chrétiens, étaient désignés comme des « nations étrangères » (millet). À l'inverse, le terme « Turc » a été utilisé pour désigner tous les groupes de la région qui avaient été islamisés sous la domination ottomane, en particulier les Albanais musulmans et les musulmans slaves. Le traité de Lausanne de 1923 spécifia que les Arméniens, les Grecs, les Juifs et les Chrétiens en général sont des minorités ethniques (dhimmi). Ce statut juridique n'a pas été accordé aux minorités musulmanes, comme les Kurdes, qui constituaient de loin la minorité la plus importante, ni à aucune des autres minorités du pays. Dans la Turquie moderne, les données sur la composition ethnique du pays ne sont pas officiellement collectées, même s'il existe diverses estimations. Tous les citoyens musulmans sont toujours considérés comme des Turcs par la loi, quelle que soit leur origine ethnique ou leur langue, contrairement aux minorités non musulmanes, qui sont toujours regroupées comme « non-Turcs ». Les Kurdes, à prédominance musulmane, qui sont la plus grande minorité ethnique, sont encore classés simplement comme « Turcs ». Le nombre de minorités ethniques est considéré comme sous-estimé par le gouvernement turc. On ne connait donc pas le nombre exact des membres des groupes ethniques, généralement musulmans. Ils incluent les Arabes, les Albanais, les Bosniaques, les Circassiens, les Tchétchènes, les Kurdes, les Megléno-roumains et les Grecs pontiques, entre autres groupes plus petits. La plupart des minorités (dont les Albanais, les Bosniaques, les Tatars de Crimée, les Mégléno-roumains, les Circassiens (et divers peuples du Caucase), ainsi que certains Turcs, sont des descendants de musulmans (muhajirs) qui ont été expulsés des terres perdues par l'Empire ottoman en déclin. Une majorité s'est assimilée et s'est fondue dans la population turque majoritaire dont elle a adopté la langue et le mode de vie, même si elle ne s'identifie pas forcément comme Turcs. La turquification et les politiques nationalistes turques souvent agressives renforcent ces tendances. Bien que de nombreuses minorités n'aient pas de reconnaissance officielle, la télévision et la radio TRT gérées par l'État diffusent des programmes en langue minoritaire et les écoles élémentaires proposent des cours en langue minoritaire. (fr)
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  • En Turquie, les minorités constituent une partie substantielle de la population du pays, représentant, selon les estimations, 26% à 31% de la population. Dans l'Empire ottoman, l'islam était la religion officielle et dominante, les musulmans ayant des devoirs différents de ceux des non-musulmans. Les groupes ethno-religieux non musulmans (dhimmi étaient légalement identifiés par différents millet (« nations »). (fr)
  • En Turquie, les minorités constituent une partie substantielle de la population du pays, représentant, selon les estimations, 26% à 31% de la population. Dans l'Empire ottoman, l'islam était la religion officielle et dominante, les musulmans ayant des devoirs différents de ceux des non-musulmans. Les groupes ethno-religieux non musulmans (dhimmi étaient légalement identifiés par différents millet (« nations »). (fr)
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  • Minorities in Turkey (en)
  • Minorités en Turquie (fr)
  • Volksgruppen in der Türkei (de)
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