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- Les mines du Laurion sont d'anciennes mines de cuivre, de plomb mais surtout connues pour l'argent qu'elles ont produit. De nombreux vestiges (puits, galeries, ateliers de surface) en marquent encore le paysage de la pointe méridionale de l'Attique, entre Thorikos et le cap Sounion, à une cinquantaine de kilomètres au sud d'Athènes, en Grèce. Après une phase préhistorique d'exploitation du cuivre et de la galène argentifère, une reprise générale de l'exploitation date de l'époque classique. Les Athéniens y déployèrent alors une énergie et une inventivité spectaculaires pour en tirer le maximum de minerai, en y affectant notamment de très nombreux esclaves. Cela contribua notablement à la fortune de la cité et fut sans doute décisif dans l'établissement, à l'échelle du monde égéen, de la thalassocratie athénienne. Le développement de la monnaie athénienne et sa fonction de monnaie de référence dans tout le monde grec à cette époque s'expliquent également par la richesse des gisements exploités au Laurion, première grande étape de l'histoire des mines d'argent. Reprises à l’Époque byzantine comme le montrent des restes de céramiques et des traces de de galeries antiques, les mines sont abandonnées au Ier siècle av. J.-C., puis « redécouvertes » en 1860 et exploitées pour leurs résidus plombifères par des compagnies française et grecques (jusqu'en 1977). (fr)
- Les mines du Laurion sont d'anciennes mines de cuivre, de plomb mais surtout connues pour l'argent qu'elles ont produit. De nombreux vestiges (puits, galeries, ateliers de surface) en marquent encore le paysage de la pointe méridionale de l'Attique, entre Thorikos et le cap Sounion, à une cinquantaine de kilomètres au sud d'Athènes, en Grèce. Après une phase préhistorique d'exploitation du cuivre et de la galène argentifère, une reprise générale de l'exploitation date de l'époque classique. Les Athéniens y déployèrent alors une énergie et une inventivité spectaculaires pour en tirer le maximum de minerai, en y affectant notamment de très nombreux esclaves. Cela contribua notablement à la fortune de la cité et fut sans doute décisif dans l'établissement, à l'échelle du monde égéen, de la thalassocratie athénienne. Le développement de la monnaie athénienne et sa fonction de monnaie de référence dans tout le monde grec à cette époque s'expliquent également par la richesse des gisements exploités au Laurion, première grande étape de l'histoire des mines d'argent. Reprises à l’Époque byzantine comme le montrent des restes de céramiques et des traces de de galeries antiques, les mines sont abandonnées au Ier siècle av. J.-C., puis « redécouvertes » en 1860 et exploitées pour leurs résidus plombifères par des compagnies française et grecques (jusqu'en 1977). (fr)
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- Les mines du Laurion sont d'anciennes mines de cuivre, de plomb mais surtout connues pour l'argent qu'elles ont produit. De nombreux vestiges (puits, galeries, ateliers de surface) en marquent encore le paysage de la pointe méridionale de l'Attique, entre Thorikos et le cap Sounion, à une cinquantaine de kilomètres au sud d'Athènes, en Grèce. (fr)
- Les mines du Laurion sont d'anciennes mines de cuivre, de plomb mais surtout connues pour l'argent qu'elles ont produit. De nombreux vestiges (puits, galeries, ateliers de surface) en marquent encore le paysage de la pointe méridionale de l'Attique, entre Thorikos et le cap Sounion, à une cinquantaine de kilomètres au sud d'Athènes, en Grèce. (fr)
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