Le terme « trésor national » est utilisé au Japon depuis 1897 pour désigner les biens les plus précieux du patrimoine culturel du Japonbien que la définition et les critères ont changé depuis. Les peintures référencées dans cette liste correspondent à la définition actuelle et ont été désignées « trésors nationaux » quand la loi pour la protection des biens culturels est entrée en vigueur le 9 juin 1951. En tant que tels, leurs déplacements sont soumis à des limitations et ils ne peuvent être exportés. Les propriétaires sont tenus d'annoncer au trésor national toute modification survenue telle qu'un dommage ou une perte et doivent obtenir un permis pour un changement d'emplacement, un transfert de propriété ou des réparations envisagées. Les pièces sont choisies par le ministère de l'Éduca

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  • Le terme « trésor national » est utilisé au Japon depuis 1897 pour désigner les biens les plus précieux du patrimoine culturel du Japonbien que la définition et les critères ont changé depuis. Les peintures référencées dans cette liste correspondent à la définition actuelle et ont été désignées « trésors nationaux » quand la loi pour la protection des biens culturels est entrée en vigueur le 9 juin 1951. En tant que tels, leurs déplacements sont soumis à des limitations et ils ne peuvent être exportés. Les propriétaires sont tenus d'annoncer au trésor national toute modification survenue telle qu'un dommage ou une perte et doivent obtenir un permis pour un changement d'emplacement, un transfert de propriété ou des réparations envisagées. Les pièces sont choisies par le ministère de l'Éducation, de la Culture, des Sports, des Sciences et de la Technologie sur le fondement de leur « valeur artistique ou historique particulièrement élevée ». Cette liste présente cent cinquante-huit entrées pour des peintures provenant de l'époque de Nara classique au VIIIe siècle au début de l'époque d'Edo moderne du XIXe siècle. En fait, le nombre de tableaux présentés est supérieur à cent cinquante-huit parce que, dans certains cas, des groupes de peintures liées entre elles sont réunis pour former une seule entrée. Les peintures recensées montrent des thèmes bouddhistes, des paysages, des portraits et des scènes de cour. Quelques-unes de ces peintures sont importées directement de Chine. Les titres des œuvres sont de nature plus descriptive que ne le sont ceux des artistes et il est donc possible de trouver d'autres noms dans la littérature pour une œuvre donnée. À partir du milieu du VIe siècle, quand le Bouddhisme arrive au Japon en provenance du royaume de Baekje, l'art religieux venant du continent est introduit dans la culture japonaise. Les premières peintures religieuses au Japon ont été copiés en utilisant des styles et des techniques continentale et sont semblables à celles produites dans la Chine de la dynastie Sui (581–618) ou de la fin des Seize Royaumes vers le début du Ve siècle. En font partie les plus anciennes peintures non primitives du Japon encore existantes. Au début du milieu de l'époque de Nara (ca. 750), les peintures japonaises montrent les influences de la Chine de la dynastie Tang (618–907) et au IXe siècle, le début de l'époque de Heian évolue vers le genre « Kara-e ». Les peintures murales du Kofun de Takamatsuzuka et le portrait de Kichijōten à Yakushi-ji illustrent le style Kara-e. En règle générale, les peintures de l'époque de Nara montrent des sujets religieux et les artistes ne sont pas connus. Pendant cette période, les sculptures sont plus fréquentes que les peintures. Les mandalas deviennent prédominants dans les peintures du début de l'époque de Heian tandis que le Bouddhisme vajrayāna apparaît avec les sectes Shingon et Tendai aux VIIIe et IXe siècles. L'évolution du Bouddhisme de la Terre pure amène le raigō-zu à se développer en tant que genre dont la caractéristique est de représenter Amida accueillant les âmes des fidèles dans son Paradis de l'Ouest comme le montre une peinture de 1053 exposée dans le bâtiment du Phénix de Byōdō-in. Au milieu de la période de Heian, la peinture chinoise du style kara-e est remplacée par le style japonais classique yamato-e, dans lequel les images sont peintes principalement sur des écrans coulissants et des paravents (byōbu). La pratique consistant à orner les rouleaux portatifs (emakimono) avec des peintures yamato-e prospère à la fin de la période Heian vers 1185. Les exemples de rouleaux portatifs illustrés comptent des romans tels que les « rouleaux illustrés du Dit du Genji », des récits historiques comme le « rouleau enluminé du grand conseiller Tomo no Yoshio » ou des œuvres religieuses telle que « le rouleau des esprits affamés ». Ces genres continuent à être produits durant l'époque de Kamakura de 1185 à 1333. Comme pendant l'époque de Nara, la sculpture reste la forme d'art préférée de l'époque de Kamakura. Influencée par les dynasties chinoises Song et Yuan, la peinture japonaise monochrome à l'encre appelée « suibokuga » remplace largement les rouleaux peint polychromes. À la fin du XIVe siècle, les peintures monochromes de paysages (« sansuiga ») deviennent le genre préféré des peintres zen, évoluant à partir des origines chinoises vers un genre japonais unique. Shūbun, qui a créé « Lecture dans un bosquet de bambous » (1446), et son élève Sesshū, auteur du « Paysage des quatre saisons », sont les prêtres peintres les plus connus de cette période. Comme avec la plupart des premières peintures japonaises, ces œuvres sont créées pour les temples bouddhistes. À la fin de l'époque de Muromachi vers 1573, la peinture à l'encre est sortie des monastères zen pour être pratiquée par les artistes de l'école Kanō. Contrairement à la période précédente, les peintures de l'époque Azuchi Momoyama (1568–1603) se caractérisent par un style polychrome grandiose faisant largement appel à la feuille d'or ou d'argent. Les peintures à grande échelle sont commandées pour orner les châteaux et les palais des chefs militaires. L'école Kanō, patronnée par la classe dirigeante, est l'école la plus influente de la période et, avec trois cents ans de domination, occupe la plus longue période dans l'histoire de la peinture japonaise.Les tendances des grandes peintures polychromes se prolongent dans l'époque d'Edo (1603–1868). L'école Rimpa, dont les meilleurs représentants sont Tawaraya Sōtatsu et Ogata Kōrin, utilise des couleurs vives pour illustrer des thèmes classiques de la littérature japonaise et de la poésie de l'époque de Heian. Au XVIIIe siècle, les peintures des peintres-érudit amateurs de la dynastie Yuan sont importées au Japon et imitées, entraînant l'apparition du style « Bunjin-ga » ou (« Nanga»). Deux des peintres les plus éminents de cette école sont Ike no Taiga et Yosa Buson. (fr)
  • Le terme « trésor national » est utilisé au Japon depuis 1897 pour désigner les biens les plus précieux du patrimoine culturel du Japonbien que la définition et les critères ont changé depuis. Les peintures référencées dans cette liste correspondent à la définition actuelle et ont été désignées « trésors nationaux » quand la loi pour la protection des biens culturels est entrée en vigueur le 9 juin 1951. En tant que tels, leurs déplacements sont soumis à des limitations et ils ne peuvent être exportés. Les propriétaires sont tenus d'annoncer au trésor national toute modification survenue telle qu'un dommage ou une perte et doivent obtenir un permis pour un changement d'emplacement, un transfert de propriété ou des réparations envisagées. Les pièces sont choisies par le ministère de l'Éducation, de la Culture, des Sports, des Sciences et de la Technologie sur le fondement de leur « valeur artistique ou historique particulièrement élevée ». Cette liste présente cent cinquante-huit entrées pour des peintures provenant de l'époque de Nara classique au VIIIe siècle au début de l'époque d'Edo moderne du XIXe siècle. En fait, le nombre de tableaux présentés est supérieur à cent cinquante-huit parce que, dans certains cas, des groupes de peintures liées entre elles sont réunis pour former une seule entrée. Les peintures recensées montrent des thèmes bouddhistes, des paysages, des portraits et des scènes de cour. Quelques-unes de ces peintures sont importées directement de Chine. Les titres des œuvres sont de nature plus descriptive que ne le sont ceux des artistes et il est donc possible de trouver d'autres noms dans la littérature pour une œuvre donnée. À partir du milieu du VIe siècle, quand le Bouddhisme arrive au Japon en provenance du royaume de Baekje, l'art religieux venant du continent est introduit dans la culture japonaise. Les premières peintures religieuses au Japon ont été copiés en utilisant des styles et des techniques continentale et sont semblables à celles produites dans la Chine de la dynastie Sui (581–618) ou de la fin des Seize Royaumes vers le début du Ve siècle. En font partie les plus anciennes peintures non primitives du Japon encore existantes. Au début du milieu de l'époque de Nara (ca. 750), les peintures japonaises montrent les influences de la Chine de la dynastie Tang (618–907) et au IXe siècle, le début de l'époque de Heian évolue vers le genre « Kara-e ». Les peintures murales du Kofun de Takamatsuzuka et le portrait de Kichijōten à Yakushi-ji illustrent le style Kara-e. En règle générale, les peintures de l'époque de Nara montrent des sujets religieux et les artistes ne sont pas connus. Pendant cette période, les sculptures sont plus fréquentes que les peintures. Les mandalas deviennent prédominants dans les peintures du début de l'époque de Heian tandis que le Bouddhisme vajrayāna apparaît avec les sectes Shingon et Tendai aux VIIIe et IXe siècles. L'évolution du Bouddhisme de la Terre pure amène le raigō-zu à se développer en tant que genre dont la caractéristique est de représenter Amida accueillant les âmes des fidèles dans son Paradis de l'Ouest comme le montre une peinture de 1053 exposée dans le bâtiment du Phénix de Byōdō-in. Au milieu de la période de Heian, la peinture chinoise du style kara-e est remplacée par le style japonais classique yamato-e, dans lequel les images sont peintes principalement sur des écrans coulissants et des paravents (byōbu). La pratique consistant à orner les rouleaux portatifs (emakimono) avec des peintures yamato-e prospère à la fin de la période Heian vers 1185. Les exemples de rouleaux portatifs illustrés comptent des romans tels que les « rouleaux illustrés du Dit du Genji », des récits historiques comme le « rouleau enluminé du grand conseiller Tomo no Yoshio » ou des œuvres religieuses telle que « le rouleau des esprits affamés ». Ces genres continuent à être produits durant l'époque de Kamakura de 1185 à 1333. Comme pendant l'époque de Nara, la sculpture reste la forme d'art préférée de l'époque de Kamakura. Influencée par les dynasties chinoises Song et Yuan, la peinture japonaise monochrome à l'encre appelée « suibokuga » remplace largement les rouleaux peint polychromes. À la fin du XIVe siècle, les peintures monochromes de paysages (« sansuiga ») deviennent le genre préféré des peintres zen, évoluant à partir des origines chinoises vers un genre japonais unique. Shūbun, qui a créé « Lecture dans un bosquet de bambous » (1446), et son élève Sesshū, auteur du « Paysage des quatre saisons », sont les prêtres peintres les plus connus de cette période. Comme avec la plupart des premières peintures japonaises, ces œuvres sont créées pour les temples bouddhistes. À la fin de l'époque de Muromachi vers 1573, la peinture à l'encre est sortie des monastères zen pour être pratiquée par les artistes de l'école Kanō. Contrairement à la période précédente, les peintures de l'époque Azuchi Momoyama (1568–1603) se caractérisent par un style polychrome grandiose faisant largement appel à la feuille d'or ou d'argent. Les peintures à grande échelle sont commandées pour orner les châteaux et les palais des chefs militaires. L'école Kanō, patronnée par la classe dirigeante, est l'école la plus influente de la période et, avec trois cents ans de domination, occupe la plus longue période dans l'histoire de la peinture japonaise.Les tendances des grandes peintures polychromes se prolongent dans l'époque d'Edo (1603–1868). L'école Rimpa, dont les meilleurs représentants sont Tawaraya Sōtatsu et Ogata Kōrin, utilise des couleurs vives pour illustrer des thèmes classiques de la littérature japonaise et de la poésie de l'époque de Heian. Au XVIIIe siècle, les peintures des peintres-érudit amateurs de la dynastie Yuan sont importées au Japon et imitées, entraînant l'apparition du style « Bunjin-ga » ou (« Nanga»). Deux des peintres les plus éminents de cette école sont Ike no Taiga et Yosa Buson. (fr)
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  • cultural policy, cultural property, and the law (fr)
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  • Handbook to life in medieval and early modern Japan (fr)
  • Japanese culture (fr)
  • Who owns the past ? (fr)
  • Bukkyō no seiga : jūniseiki o chūshin to suru Heian butsuga no seizui : kaikan gojūgoshūnen kinen tokubetsuten (fr)
  • 仏画 (fr)
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  • Le terme « trésor national » est utilisé au Japon depuis 1897 pour désigner les biens les plus précieux du patrimoine culturel du Japonbien que la définition et les critères ont changé depuis. Les peintures référencées dans cette liste correspondent à la définition actuelle et ont été désignées « trésors nationaux » quand la loi pour la protection des biens culturels est entrée en vigueur le 9 juin 1951. En tant que tels, leurs déplacements sont soumis à des limitations et ils ne peuvent être exportés. Les propriétaires sont tenus d'annoncer au trésor national toute modification survenue telle qu'un dommage ou une perte et doivent obtenir un permis pour un changement d'emplacement, un transfert de propriété ou des réparations envisagées. Les pièces sont choisies par le ministère de l'Éduca (fr)
  • Le terme « trésor national » est utilisé au Japon depuis 1897 pour désigner les biens les plus précieux du patrimoine culturel du Japonbien que la définition et les critères ont changé depuis. Les peintures référencées dans cette liste correspondent à la définition actuelle et ont été désignées « trésors nationaux » quand la loi pour la protection des biens culturels est entrée en vigueur le 9 juin 1951. En tant que tels, leurs déplacements sont soumis à des limitations et ils ne peuvent être exportés. Les propriétaires sont tenus d'annoncer au trésor national toute modification survenue telle qu'un dommage ou une perte et doivent obtenir un permis pour un changement d'emplacement, un transfert de propriété ou des réparations envisagées. Les pièces sont choisies par le ministère de l'Éduca (fr)
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  • List of National Treasures of Japan (paintings) (en)
  • Lista de tesouros nacionais do Japão (pinturas) (pt)
  • Liste des Trésors nationaux du Japon (peintures) (fr)
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