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- Les limites planétaires sont les seuils que l'humanité ne devrait pas dépasser pour ne pas compromettre les conditions favorables dans lesquelles elle a pu se développer et pour pouvoir durablement vivre dans un écosystème sûr, c’est-à-dire en évitant les modifications brutales et difficilement prévisibles de l'environnement planétaire. Ce concept a été proposé par une équipe internationale de 26 chercheurs et publié en 2009. Il consiste alors en neuf limites planétaires à ne pas dépasser, dont sept sont chiffrées par les chercheurs et cinq sont déjà franchies. Ces neuf processus naturels sont retenus, car ensemble ils permettent et régulent la stabilité de la biosphère : le changement climatique, l’érosion de la biodiversité, la perturbation des cycles biogéochimiques de l’azote et du phosphore, les changements d'utilisation des sols, l’acidification des océans, l’utilisation mondiale de l’eau, l’appauvrissement de la couche d'ozone stratosphérique, la pollution chimique et l'augmentation des aérosols dans l’atmosphère. En 2015, une équipe de chercheurs améliore la définition et l’estimation de ces limites. La locution « pollution chimique » est remplacée par celle, plus précise, d'introduction d'« entités nouvelles » dans l’environnement. En 2022, des scientifiques quantifient cette limite et estiment qu'elle est dépassée. (fr)
- Les limites planétaires sont les seuils que l'humanité ne devrait pas dépasser pour ne pas compromettre les conditions favorables dans lesquelles elle a pu se développer et pour pouvoir durablement vivre dans un écosystème sûr, c’est-à-dire en évitant les modifications brutales et difficilement prévisibles de l'environnement planétaire. Ce concept a été proposé par une équipe internationale de 26 chercheurs et publié en 2009. Il consiste alors en neuf limites planétaires à ne pas dépasser, dont sept sont chiffrées par les chercheurs et cinq sont déjà franchies. Ces neuf processus naturels sont retenus, car ensemble ils permettent et régulent la stabilité de la biosphère : le changement climatique, l’érosion de la biodiversité, la perturbation des cycles biogéochimiques de l’azote et du phosphore, les changements d'utilisation des sols, l’acidification des océans, l’utilisation mondiale de l’eau, l’appauvrissement de la couche d'ozone stratosphérique, la pollution chimique et l'augmentation des aérosols dans l’atmosphère. En 2015, une équipe de chercheurs améliore la définition et l’estimation de ces limites. La locution « pollution chimique » est remplacée par celle, plus précise, d'introduction d'« entités nouvelles » dans l’environnement. En 2022, des scientifiques quantifient cette limite et estiment qu'elle est dépassée. (fr)
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