Le discours franquiste sur les Juifs se nourrissait à plusieurs sources. La première, de nature religieuse, était l’antijudaïsme catholique traditionnel et populaire, profondément ancré dans les mentalités ; ensuite, un antisémitisme de nature politique apparut dans la propagande franquiste, comme élément d’un montage idéologique où le judaïsme figurait, aux côtés de la franc-maçonnerie et du communisme, comme l’un des piliers d’un ennemi tricéphale. Pendant la Guerre civile, il y eut enfin la tentative, sous la pression d’agents nazis présents à Madrid, d’y greffer un antisémitisme racial et biologique, lequel cependant, en dépit de puissants moyens de propagande (presse, édition, cinéma), peina à prendre pied en Espagne. Nonobstant que de nombreux Juifs aient combattu comme volontaires d

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  • Le discours franquiste sur les Juifs se nourrissait à plusieurs sources. La première, de nature religieuse, était l’antijudaïsme catholique traditionnel et populaire, profondément ancré dans les mentalités ; ensuite, un antisémitisme de nature politique apparut dans la propagande franquiste, comme élément d’un montage idéologique où le judaïsme figurait, aux côtés de la franc-maçonnerie et du communisme, comme l’un des piliers d’un ennemi tricéphale. Pendant la Guerre civile, il y eut enfin la tentative, sous la pression d’agents nazis présents à Madrid, d’y greffer un antisémitisme racial et biologique, lequel cependant, en dépit de puissants moyens de propagande (presse, édition, cinéma), peina à prendre pied en Espagne. Nonobstant que de nombreux Juifs aient combattu comme volontaires dans le camp républicain, notoirement au sein des Brigades internationales, nul camp de concentration ne fut jamais bâti et aucune loi de discrimination raciale dirigée expressément contre les Juifs, à l’instar de celles de Nuremberg de 1935, ne fut jamais en vigueur en Espagne, ce qui du reste eût été largement sans objet, vu le faible effectif de la communauté juive dans le pays (6 000 individus au début de la Guerre civile). De plus, cet antisémitisme se trouvait mâtiné de philoséfaradisme, c’est-à-dire d’une affinité culturelle et affective (mais non exempte d’arrière-pensées économiques, géopolitiques etc.) pour les Séfarades, descendants des Juifs qui, chassés d’Espagne en 1492 et dispersés, avaient gardé l’idiome castillan, des chants et plusieurs coutumes de leur ancienne patrie, et que la droite espagnole n’avait garde de confondre avec les Ashkénazes, considérés vils. Par philoséfaradisme, que professait aussi Franco lui-même, le dictateur Primo de Rivera avait offert en 1924 aux Séfarades la possibilité d’acquérir la nationalité espagnole, ce dont feront usage quelques milliers d’entre eux. De façon générale, l’antisémitisme apparaît instrumentalisé, et donne l’impression d’être plaqué, à des fins utilitaires, sur la propagande officielle, et de ne pas être de conviction ; généralement, le judaïsme était traité comme un phénomène strictement religieux et comme un système de valeurs opposé à celui qu’incarnait le christianisme, c’est-à-dire comme une erreur susceptible de réparation par l’effet de la conversion. Après la guerre mondiale se produisit un glissement phobique vers l’État d’Israël, d’une part parce que ce nouvel État (qui n’était pas dupe de la duplicité de Franco pendant la guerre) vota à l’ONU en 1949 contre la levée de l’ostracisme contre l’Espagne, d’autre part pour complaire aux pays arabes. L’attitude de l’Espagne franquiste vis-à-vis des Juifs persécutés pendant la Seconde Guerre mondiale varia au gré des circonstances et du rapport de forces au sein la coalition franquiste au gouvernement. Le discours antisémite s’exacerba pendant la première phase de la Guerre mondiale (coïncidant avec la phase fasciste du franquisme), en manière de « tribut rhétorique » aux puissances de l’Axe, envers lesquelles l’Espagne se reconnaissait une dette d’honneur et qui semblaient alors devoir sortir victorieuses du conflit, mais s’émoussa dans la deuxième phase de la guerre, quand il s’agissait au contraire de faire bon visage vis-à-vis des puissances alliées, désormais probables vainqueurs, et quand le régime se promettait la bienveillance du monde juif envers lui dans l’après-guerre. Ces circonstances allaient se refléter dans l’attitude du régime face à l’Holocauste et dans ses efforts — resp. réticences — à défendre (en tant que pays neutre favorable à l’Axe) les Juifs persécutés dans les pays occupés par l’Allemagne ; cela se traduisit dans un premier temps par des consignes de passivité données aux diplomates, par une protection consulaire parcimonieuse et intransigeante strictement limitée aux seuls Séfarades dûment titulaires de la citoyenneté espagnole (moins de quatre milliers), par des tergiversations dans les rapatriements de ces ressortissants juifs vers la Péninsule etc., puis, vers la fin de 1942, après le tournant de la guerre, par une plus grande libéralité. Il est vrai que, si le gouvernement franquiste enferma dans un camp de concentration les dizaines de milliers de réfugiés qui franchissaient clandestinement les Pyrénées, il s’abstint (sauf cas rares) de les refouler vers la France. À partir de 1944, le régime accorda une protection plus généreuse et tolérait désormais, s’il ne les suscitait pas, les initiatives de ses représentants consulaires visant à protéger les juifs ; mais le sauvetage de victimes potentielles qui eut lieu en Grèce, Bulgarie, Hongrie et Roumanie était tributaire surtout des efforts humanitaires spontanés des diplomates espagnols dans ces pays, dont en particulier à Paris, à Berlin, à Sofia, à Bucarest, en Grèce, et Sanz Briz à Budapest, ce dernier délivrant des visas à des Juifs hongrois bien au-delà des critères d’admission fixés par son ministère de tutelle, octroyant généreusement le statut de protégé à des Juifs de toute origine, et les recueillant dans des immeubles jouissant du statut d’extraterritorialité. Mais tout au long de la guerre ne cessèrent jamais de prévaloir les mêmes constantes — rapatriement des seuls ressortissants espagnols, admission de Juifs sur le territoire conditionnée au départ préalable du contingent précédent etc. —, qui eurent pour effet que le nombre de Juifs ainsi secourus est resté en deçà du potentiel de sauvetage de l’Espagne. En tout état de cause, purent ainsi être sauvés : près de 30 000 Juifs détenteurs d’un visa d’entrée au Portugal et auxquels Madrid octroya un visa de transit, dans la première phase de la guerre ; 11 535 Juifs recueillis sur le sol espagnol, dont 7 500 entrés clandestinement, dans la seconde phase ; 3 235 qui jouirent de l’une ou l’autre forme de protection diplomatique sur place en zone occupée ; et 800 ressortissants rapatriés. Après la guerre, Franco exploita la conduite humanitaire de ces représentants diplomatiques pour se fabriquer une image de « sauveur de Juifs », démontée plus tard par les historiens. Si aucune loi, ni pendant la phase fasciste du régime, ni pendant le national-catholicisme qui lui fera suite, ne fut adoptée spécifiquement contre les Juifs, l’interdiction de tout culte autre que le catholicisme revenait dans les faits à rendre impossible la pratique du judaïsme. Cependant, dès 1949, deux synagogues furent inaugurées dans des appartements privés à Madrid et Barcelone. Plus tard, et malgré l’opposition des secteurs les plus intégristes et ultra du franquisme, des assouplissements furent consentis sous l’influence de Vatican II et sous l’égide de la dénommée Loi sur la liberté religieuse adoptée en 1967 et d’un amendement à la Charte des Espagnols approuvé par référendum en décembre 1966, qui garantissait la liberté religieuse, sans encore élever celle-ci au rang de droit fondamental. Les effectifs de la communauté juive d’Espagne connurent dans les décennies d’après-guerre un accroissement considérable, passant de 2 500 en 1950 à 12 000 à la fin de l’ère franquiste. (fr)
  • Le discours franquiste sur les Juifs se nourrissait à plusieurs sources. La première, de nature religieuse, était l’antijudaïsme catholique traditionnel et populaire, profondément ancré dans les mentalités ; ensuite, un antisémitisme de nature politique apparut dans la propagande franquiste, comme élément d’un montage idéologique où le judaïsme figurait, aux côtés de la franc-maçonnerie et du communisme, comme l’un des piliers d’un ennemi tricéphale. Pendant la Guerre civile, il y eut enfin la tentative, sous la pression d’agents nazis présents à Madrid, d’y greffer un antisémitisme racial et biologique, lequel cependant, en dépit de puissants moyens de propagande (presse, édition, cinéma), peina à prendre pied en Espagne. Nonobstant que de nombreux Juifs aient combattu comme volontaires dans le camp républicain, notoirement au sein des Brigades internationales, nul camp de concentration ne fut jamais bâti et aucune loi de discrimination raciale dirigée expressément contre les Juifs, à l’instar de celles de Nuremberg de 1935, ne fut jamais en vigueur en Espagne, ce qui du reste eût été largement sans objet, vu le faible effectif de la communauté juive dans le pays (6 000 individus au début de la Guerre civile). De plus, cet antisémitisme se trouvait mâtiné de philoséfaradisme, c’est-à-dire d’une affinité culturelle et affective (mais non exempte d’arrière-pensées économiques, géopolitiques etc.) pour les Séfarades, descendants des Juifs qui, chassés d’Espagne en 1492 et dispersés, avaient gardé l’idiome castillan, des chants et plusieurs coutumes de leur ancienne patrie, et que la droite espagnole n’avait garde de confondre avec les Ashkénazes, considérés vils. Par philoséfaradisme, que professait aussi Franco lui-même, le dictateur Primo de Rivera avait offert en 1924 aux Séfarades la possibilité d’acquérir la nationalité espagnole, ce dont feront usage quelques milliers d’entre eux. De façon générale, l’antisémitisme apparaît instrumentalisé, et donne l’impression d’être plaqué, à des fins utilitaires, sur la propagande officielle, et de ne pas être de conviction ; généralement, le judaïsme était traité comme un phénomène strictement religieux et comme un système de valeurs opposé à celui qu’incarnait le christianisme, c’est-à-dire comme une erreur susceptible de réparation par l’effet de la conversion. Après la guerre mondiale se produisit un glissement phobique vers l’État d’Israël, d’une part parce que ce nouvel État (qui n’était pas dupe de la duplicité de Franco pendant la guerre) vota à l’ONU en 1949 contre la levée de l’ostracisme contre l’Espagne, d’autre part pour complaire aux pays arabes. L’attitude de l’Espagne franquiste vis-à-vis des Juifs persécutés pendant la Seconde Guerre mondiale varia au gré des circonstances et du rapport de forces au sein la coalition franquiste au gouvernement. Le discours antisémite s’exacerba pendant la première phase de la Guerre mondiale (coïncidant avec la phase fasciste du franquisme), en manière de « tribut rhétorique » aux puissances de l’Axe, envers lesquelles l’Espagne se reconnaissait une dette d’honneur et qui semblaient alors devoir sortir victorieuses du conflit, mais s’émoussa dans la deuxième phase de la guerre, quand il s’agissait au contraire de faire bon visage vis-à-vis des puissances alliées, désormais probables vainqueurs, et quand le régime se promettait la bienveillance du monde juif envers lui dans l’après-guerre. Ces circonstances allaient se refléter dans l’attitude du régime face à l’Holocauste et dans ses efforts — resp. réticences — à défendre (en tant que pays neutre favorable à l’Axe) les Juifs persécutés dans les pays occupés par l’Allemagne ; cela se traduisit dans un premier temps par des consignes de passivité données aux diplomates, par une protection consulaire parcimonieuse et intransigeante strictement limitée aux seuls Séfarades dûment titulaires de la citoyenneté espagnole (moins de quatre milliers), par des tergiversations dans les rapatriements de ces ressortissants juifs vers la Péninsule etc., puis, vers la fin de 1942, après le tournant de la guerre, par une plus grande libéralité. Il est vrai que, si le gouvernement franquiste enferma dans un camp de concentration les dizaines de milliers de réfugiés qui franchissaient clandestinement les Pyrénées, il s’abstint (sauf cas rares) de les refouler vers la France. À partir de 1944, le régime accorda une protection plus généreuse et tolérait désormais, s’il ne les suscitait pas, les initiatives de ses représentants consulaires visant à protéger les juifs ; mais le sauvetage de victimes potentielles qui eut lieu en Grèce, Bulgarie, Hongrie et Roumanie était tributaire surtout des efforts humanitaires spontanés des diplomates espagnols dans ces pays, dont en particulier à Paris, à Berlin, à Sofia, à Bucarest, en Grèce, et Sanz Briz à Budapest, ce dernier délivrant des visas à des Juifs hongrois bien au-delà des critères d’admission fixés par son ministère de tutelle, octroyant généreusement le statut de protégé à des Juifs de toute origine, et les recueillant dans des immeubles jouissant du statut d’extraterritorialité. Mais tout au long de la guerre ne cessèrent jamais de prévaloir les mêmes constantes — rapatriement des seuls ressortissants espagnols, admission de Juifs sur le territoire conditionnée au départ préalable du contingent précédent etc. —, qui eurent pour effet que le nombre de Juifs ainsi secourus est resté en deçà du potentiel de sauvetage de l’Espagne. En tout état de cause, purent ainsi être sauvés : près de 30 000 Juifs détenteurs d’un visa d’entrée au Portugal et auxquels Madrid octroya un visa de transit, dans la première phase de la guerre ; 11 535 Juifs recueillis sur le sol espagnol, dont 7 500 entrés clandestinement, dans la seconde phase ; 3 235 qui jouirent de l’une ou l’autre forme de protection diplomatique sur place en zone occupée ; et 800 ressortissants rapatriés. Après la guerre, Franco exploita la conduite humanitaire de ces représentants diplomatiques pour se fabriquer une image de « sauveur de Juifs », démontée plus tard par les historiens. Si aucune loi, ni pendant la phase fasciste du régime, ni pendant le national-catholicisme qui lui fera suite, ne fut adoptée spécifiquement contre les Juifs, l’interdiction de tout culte autre que le catholicisme revenait dans les faits à rendre impossible la pratique du judaïsme. Cependant, dès 1949, deux synagogues furent inaugurées dans des appartements privés à Madrid et Barcelone. Plus tard, et malgré l’opposition des secteurs les plus intégristes et ultra du franquisme, des assouplissements furent consentis sous l’influence de Vatican II et sous l’égide de la dénommée Loi sur la liberté religieuse adoptée en 1967 et d’un amendement à la Charte des Espagnols approuvé par référendum en décembre 1966, qui garantissait la liberté religieuse, sans encore élever celle-ci au rang de droit fondamental. Les effectifs de la communauté juive d’Espagne connurent dans les décennies d’après-guerre un accroissement considérable, passant de 2 500 en 1950 à 12 000 à la fin de l’ère franquiste. 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  • La eclosión del antisemitismo español: de la II República al Holocausto (fr)
  • El antisemitismo en el franquismo y en la transición (fr)
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  • les fils renoués de la mémoire et de l'histoire (fr)
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  • El antisemitismo en España (fr)
  • Los judíos en España (fr)
  • Carlton J. H. Hayes, Spain, and the Refugee Crisis, 1942–1945 (fr)
  • L'Espagne contemporaine et la question juive (fr)
  • En nombre de Franco: los héroes de la embajada de España en el Budapest nazi (fr)
  • El Antisemitismo en España. La imagen del judío (fr)
  • España y los judíos en el siglo XX (fr)
  • España, Franco y los judíos (fr)
  • Franco y el Holocausto (fr)
  • L’Espagne face à la Shoah (fr)
  • Spanien und der Holocaust (fr)
  • El antisemitismo en España (fr)
  • Los judíos en España (fr)
  • Carlton J. H. Hayes, Spain, and the Refugee Crisis, 1942–1945 (fr)
  • L'Espagne contemporaine et la question juive (fr)
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  • https://doi.org/10.3917/rhsho.203.0163|périodique=Revue d’Histoire de la Shoah (fr)
  • https://eprints.ucm.es/id/eprint/38125/1/T37390.pdf|langue=es|titre=El discurso antisemita en España (fr)
  • https://books.openedition.org/pumi/10776|langue=fr|auteur=Danielle Rozenberg (fr)
  • https://www.jstor.org/stable/j.ctvbkk09h.9?seq=1#metadata_info_tab_contents|langue=de|auteur=Bernd Rother (fr)
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  • American Jewish Historical Society (fr)
  • Mémorial de la Shoah (fr)
  • Espasa (fr)
  • Ediciones de la Universidad de Castilla-La Mancha (fr)
  • Max Niemeyer Verlag (fr)
  • Marcial Pons (fr)
  • Marcial Pons Ediciones de Historia (fr)
  • Altalena (fr)
  • Université complutense de Madrid : Faculté des sciences de l’information / Département d’histoire de la communication sociale (fr)
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  • Le discours franquiste sur les Juifs se nourrissait à plusieurs sources. La première, de nature religieuse, était l’antijudaïsme catholique traditionnel et populaire, profondément ancré dans les mentalités ; ensuite, un antisémitisme de nature politique apparut dans la propagande franquiste, comme élément d’un montage idéologique où le judaïsme figurait, aux côtés de la franc-maçonnerie et du communisme, comme l’un des piliers d’un ennemi tricéphale. Pendant la Guerre civile, il y eut enfin la tentative, sous la pression d’agents nazis présents à Madrid, d’y greffer un antisémitisme racial et biologique, lequel cependant, en dépit de puissants moyens de propagande (presse, édition, cinéma), peina à prendre pied en Espagne. Nonobstant que de nombreux Juifs aient combattu comme volontaires d (fr)
  • Le discours franquiste sur les Juifs se nourrissait à plusieurs sources. La première, de nature religieuse, était l’antijudaïsme catholique traditionnel et populaire, profondément ancré dans les mentalités ; ensuite, un antisémitisme de nature politique apparut dans la propagande franquiste, comme élément d’un montage idéologique où le judaïsme figurait, aux côtés de la franc-maçonnerie et du communisme, comme l’un des piliers d’un ennemi tricéphale. Pendant la Guerre civile, il y eut enfin la tentative, sous la pression d’agents nazis présents à Madrid, d’y greffer un antisémitisme racial et biologique, lequel cependant, en dépit de puissants moyens de propagande (presse, édition, cinéma), peina à prendre pied en Espagne. Nonobstant que de nombreux Juifs aient combattu comme volontaires d (fr)
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