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- La Société contre l’État, sous-titré Recherches d'anthropologie politique, est un livre de l'ethnologue et anthropologue français Pierre Clastres publié en 1974 par Les Éditions de Minuit et régulièrement réimprimé depuis. Ouvrage le plus connu et le plus cité, le plus commenté et le plus controversé de Clastres, La Société contre l'État est un recueil d'articles dont, généralement, il n'est retenu que l'idée formulée aux deux derniers chapitres : les « sociétés primitives » sont des sociétés « contre l'État ». Regroupant des articles ayant une visée théorique générale et des articles consacrés aux sociétés autochtones américaines (principalement des sociétés d'Amérique du Sud auprès desquelles il séjourna : Guayaki, Mbya-Guarani, Chulupi et Yanomami), Clastres approfondit ici des thèmes et des problématiques qui n'étaient que suggérés ou rapidement abordés dans son précédent livre paru en 1972, Chronique des Indiens Guayaki. D'un côté, il veut déconstruire sa discipline : Clastres discute certains présupposés de l'ethnologie occidentale (notamment l'ethnocentrisme) et il critique certains postulats de l'anthropologie politique (par exemple : la nature du pouvoir politique dans les sociétés des peuples premiers) ; d'un autre côté, Clastres veut reconstruire celle-ci : étudier les sociétés autres depuis leurs propres perspectives, prendre leur politique au sérieux, rendre au langage sa valeur. À sa parution, La Société contre l'État fut accueilli tant chaudement que glacialement : certains y virent le renouvellement de l'anthropologie politique, d'autres y virent la reproduction de clichés ethnologiques éculés. L'une des idées centrales du livre, la « société contre l'État », rencontra le succès jusqu'au mitan des années 1980, elle connut une éclipse durant les années 1990 puis commença à faire retour au milieu des années 2000 ; bien que cette idée ait été rangée « dans le cabinet des curiosités anthropologiques » par les ethnologues français, elle continue d'inspirer une nouvelle génération d'ethnologues sud-américains et certains « milieux politiques ». (fr)
- La Société contre l’État, sous-titré Recherches d'anthropologie politique, est un livre de l'ethnologue et anthropologue français Pierre Clastres publié en 1974 par Les Éditions de Minuit et régulièrement réimprimé depuis. Ouvrage le plus connu et le plus cité, le plus commenté et le plus controversé de Clastres, La Société contre l'État est un recueil d'articles dont, généralement, il n'est retenu que l'idée formulée aux deux derniers chapitres : les « sociétés primitives » sont des sociétés « contre l'État ». Regroupant des articles ayant une visée théorique générale et des articles consacrés aux sociétés autochtones américaines (principalement des sociétés d'Amérique du Sud auprès desquelles il séjourna : Guayaki, Mbya-Guarani, Chulupi et Yanomami), Clastres approfondit ici des thèmes et des problématiques qui n'étaient que suggérés ou rapidement abordés dans son précédent livre paru en 1972, Chronique des Indiens Guayaki. D'un côté, il veut déconstruire sa discipline : Clastres discute certains présupposés de l'ethnologie occidentale (notamment l'ethnocentrisme) et il critique certains postulats de l'anthropologie politique (par exemple : la nature du pouvoir politique dans les sociétés des peuples premiers) ; d'un autre côté, Clastres veut reconstruire celle-ci : étudier les sociétés autres depuis leurs propres perspectives, prendre leur politique au sérieux, rendre au langage sa valeur. À sa parution, La Société contre l'État fut accueilli tant chaudement que glacialement : certains y virent le renouvellement de l'anthropologie politique, d'autres y virent la reproduction de clichés ethnologiques éculés. L'une des idées centrales du livre, la « société contre l'État », rencontra le succès jusqu'au mitan des années 1980, elle connut une éclipse durant les années 1990 puis commença à faire retour au milieu des années 2000 ; bien que cette idée ait été rangée « dans le cabinet des curiosités anthropologiques » par les ethnologues français, elle continue d'inspirer une nouvelle génération d'ethnologues sud-américains et certains « milieux politiques ». (fr)
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- --02-22
- Sur la page Wikipedia consacré à « Pierre Clastres », voir la partie « L'État, le malencontre, la division sociale ». (fr)
- Le premier ouvrage de Clastres parut dans la collection « Terre Humaine » et son recueil de mythes parut dans la collection « Recherches Anthropologiques » . Par ailleurs, il rédigea une « Préface » pour l'ouvrage de Marshall Sahlins Âge de pierre, âge d’abondance qui parut dans la collection « Bibliothèque des sciences humaines » en 1976. (fr)
- C'est-à-dire : l'obligation pour tout membre d'une société de se marier avec une ou un partenaire hors de sa communauté d'origine. (fr)
- Le vocabulaire employé par Clastres dans ses écrits et lors de ses entretiens divise toujours les commentateurs, laudateurs comme contempteurs. Pour faire court : selon les premiers, Clastres emploie le syntagme « société primitive » et le terme « Sauvage » dans un sens positif, afin de lutter contre l'ethnocentrisme européen et afin de mettre en avant la singularité de populations aujourd'hui nommées « autochtones » ; selon les seconds, ces syntagmes et ces termes témoignent d'une nostalgie du « Bon sauvage » et d'une vision idéalisée des peuples autochtones. (fr)
- Fusiwé est un chef yanomami auquel Helena Valero fut mariée, après avoir été enlevée alors qu'elle était encore enfant. Valero raconte son histoire à Ettore Biocca dans un livre intitulé Yanoama. Clastres fit une recension de cet ouvrage, « Une ethnographie sauvage », désormais compilée dans les Recherches d'anthropologie politiques. (fr)
- Clastres fut influencé par Deleuze et Guattari, leurs concepts apparaissent dans des textes de La Société contre l'État rédigés après la parution L'Anti-Œdipe. Par exemple, au Ch. 4 : « cette capacité des Sauvages à coder le flux de leur démographie » ; au Ch. 10 : « Les sociétés primitives, ce sont, disent puissamment les auteurs de l'Anti-Œdipe, des sociétés du marquage » ; au Ch. 11. : les concepts « flux », « codage » et « machine » figurent dans un même paragraphe. (fr)
- Sur la page Wikipedia consacrée à « Pierre Clastres », voir « Formations, titres et postes ». (fr)
- La parution de La Société contre l'État est accompagnée par la publication, le même jour, d'un autre livre de Clastres : Le Grand Parler. Mythes et chants sacrés des Indiens Guarani. (fr)
- Les questionnements sur le pouvoir sont nombreux, quant aux réflexions sur l'État en Europe elles débutèrent dès les , elles continuèrent aux ainsi qu'aux . (fr)
- Voici comment Clastres décrit le devoir de parole du chef : une parole de chef est « un acte ritualisé » ; le chef s'adresse au groupe quotidiennement à la levée ou à la tombée du jour « d'une voix forte » ; le contenu de son discours est une « célébration, maintes fois répétée, des normes de vie traditionnelles » ; aucun membre de la tribu ne « prête attention au discours du chef ». (fr)
- Qu'ils soient considérés comme datés, idéologiques ou positifs, ces concepts innervent l'œuvre de Clastres. Dès lors : 1) supprimer ce vocabulaire serait censurer l'œuvre de Clastres ; 2) remplacer ce vocabulaire serait rendre contemporaine une œuvre qui ne l'est pas. Par conséquent : 3) lorsque ce vocabulaire est employé par Clastres ou ses commentateurs , il est conservé sans modification ; en revanche, 4) lorsque cela est requis un vocabulaire plus contemporain est employé. (fr)
- Sans être exhaustive, voici une liste des traductions de La Société contre l'État :
* 1976, en allemand : Staatsfeinde, Frankfurt am Main Suhrkamp
* 1977, en anglais : Society against the State, Oxford, Basil Blackwell & NewYork, Urizen Books
* 1977, en italien : Le società contro lo stato. Ricerche di antropologia politica, Milano, Feltrinelli
* 1978, en espagnol : La sociedad contra el estado, Caracas, Monte Avila Editores
* 1978, en brésilien : A sociedade contra o Estado. Pesquisas de antropologia política, Rio de Janeiro, F. Alves
* 1982, en norvégien : Samfunnet mot staten, Oslo, Dreyer
* 1984, en suédois : Samhället mot staten, Stockholm, Nordan
* 1989, en japonais : Kokka ni kōsuru shakai, Tokyo, Suiseisha
* 1990, en turque : Devlete karşı toplum, Istanbul, Ayrinti Yayinlari
* 1992, en grec : Ē koinōnia enantia sto kratos, Athēna, Alexandreia
* 1995, en roumain : Societatea contra statului, Bucureşti, Ararat (fr)
- Sa conception de l'institution politique de la « société primitive » pourrait être schématisée comme suit : la société institue le pouvoir du chef = préservation de l'indivision ; le chef énonce et rappelle les lois de la société = promotion de l'égalité ; le rite de passage marque l'entrée en société = reconduction de l'institution égalitaire de la « société primitive ». (fr)
- Au premier paragraphe du chapitre 1 de La Société contre l'État, Clastres se réfère à Friedrich Nietzsche pour pointer la cécité de l'ethnologie face à la présence du pouvoir politique dans les sociétés des peuples premiers. Quelques pages plus loin, Clastres pointe alors la cécité de Nietzsche : celui-ci pense le pouvoir politique uniquement sous la forme de la relation de « commandement-obéissance ». (fr)
- Après la parution de La Société contre l'État, Clastres développe ses attaques contre l'usage de la théorie marxiste en anthropologie : dans la dernière partie de la « Préface » qu'il signe pour le livre de Marshall Sahlins, Âge de pierre, âge d'abondance ; dans son article publié à titre posthume dans le n°3 de la revue Libre, « Les marxistes et leur anthropologie » où il critique les travaux de Claude Meillassoux et de Maurice Godelier . (fr)
- Dans ce livre où il reprend certains arguments avancés dans son article de 1976 paru dans la revue Esprit, Lapierre dialogue véritablement avec Clastres : il salue son œuvre, il s'accorde avec lui sur certains points et il en discute d'autres. (fr)
- Pour compléter, voir la partie « Influence » sur la page Wikipedia consacrée à « Pierre Clastres ». (fr)
- Par exemple : en 1954 « Terre Humaine » aux éditions Plon, en 1964 « Études ethnographiques » aux PUF, en 1969 « Anthropologie critique » chez l'éditeur Fayard, en 1971 la « Bibliothèque d’anthropologie » chez l’éditeur Maspero, en 1974 « Recherches anthropologiques » aux Éditions du Seuil. D’autres éditeurs accueillent dans leurs collections des ouvrages d'ethnologie ou d'anthropologie, comme la « Bibliothèque des sciences humaines » créée en 1966 aux éditions Gallimard. (fr)
- Le premier chapitre de La Société contre l'État est une recension de l'ouvrage de Jean-William Lapierre, intitulé Essai sur le fondement du pouvoir politique, qui donne l'occasion à Clastres de poursuivre sa critique de l'ethnologie et de l'anthropologie entamée dans l'article « Entre silence et dialogue » . (fr)
- De fait, certaines formulations de Clastres se révèlent parfois ambiguës, comme à la page 67 de La Société contre l'État : « Archaïques, les sociétés amérindiennes le furent, mais si l'on peut dire, négativement et selon nos critères européens. » (fr)
- Pour autant, Abélès ne dit pas que la « forme-État » est insignifiante et qu'elle ne produit plus d'effets . Quant à la thèse de Clastres , sans l'écrire expressément ce n'est pas celle-ci qu'il rejette, mais plutôt son usage politique. (fr)
- Par souci d'exposition, faire et penser sont artificiellement séparés. Dans La Société contre l'État Clastres relie ces deux plans, ces deux dimensions de l'existence humaine. (fr)
- Quant à La Société contre l'État, cet ouvrage fut publié dans la même collection qui accueillit L'Anti-Œdipe de Gilles Deleuze et Félix Guattari en 1972 : « Critique » aux Éditions de Minuit, une collection transdisciplinaire où les ouvrages partagent une même envie d'en découdre avec la tradition philosophique. (fr)
- Clastres caractérise la chefferie indienne par quatre traits fondamentaux : les chef est un pacificateur, un apaiseur de conflits et de querelles ; il est généreux et distribue des biens à la communauté ; il est un bon orateur et utilise sa parole pour rappeler les normes traditionnelles, critiquer les uns, fustiger les autres ; enfin, il a le privilège de la polygynie. (fr)
- Clastres poursuit et développe ce point dans deux articles postérieurs à La Société contre l'État. Voir sur la page Wikipedia consacrée à « Pierre Clastres » : « La guerre, les guerriers, le multiple ». (fr)
- Outre les travers de l'ethnologie, Clastres vise aussi une théorie qui connaît un renouvellement important depuis les années 1960 : le marxisme. Pour ce courant de pensée dont l'objet d'étude est le capitalisme , les sociétés des peuples premiers sont vues comme des sociétés évoluant dans un temps précédant l'avènement du capitalisme et de l'État. (fr)
- Par ailleurs, le dossier principal intitulé « Les peuples premiers : Qu'ont-ils à nous apprendre ? » offre une perspective historique et un panorama contemporain des connaissances sur les peuples premiers. (fr)
- Sur la page Wikipedia consacrée à « Pierre Clastres », voir les liens proposés dans la partie « 1974, la thèse iconoclaste ». (fr)
- À la page 4 du n°327 de la revue Sciences Humaines , se trouve un planisphère indiquant où vivent différents peuples premiers : celui-ci permet de situer les peuples auxquels Clastres fait référence dans La Société contre l'État. (fr)
- Par ailleurs, dans l'entretien accordé à l'Anti-mythes paru début 1975, Clastres emploie abondamment le vocabulaire conceptuel de L'Anti-Œdipe, comme à la page 13 : « les sociétés primitives sont des "sociétés du codage", pour employer le vocabulaire de l'Anti-Œdipe. Disons que la société primitive, c'est toute une multiplicité de flux qui circulent, ou bien, autre métaphore, une machine avec ses organes. La société primitive code, c'est-à-dire contrôle, tient bien en main tous les flux, tous les organes. » (fr)
- Outre les livres mentionnés dans cette partie, voir dans la bibliographie les textes de Joseph Pestieau, Lucia Sagradini, Anders Fjeld ou celui, anonyme, publié par Lundi Matin en mars 2019. (fr)
- Dernière indication : en compagnie d'autres intellectuels Clastres participa à un débat avec Deleuze et Guattari lors de la publication de L'Anti-Œdipe en 1972 . Dans ses remarques à propos de L'Anti-Œdipe, Clastres dit : « Certes, l'Anti-Œdipe ne nous dit pas pourquoi la machine primitive a, ici ou là, échoué à coder le flux du pouvoir, cette mort qui ne cesse de monter de l'intérieur. Il n'y a en effet pas la moindre raison pour que l'État se réalise au sein du Socius primitif, pas la moindre raison pour que la tribu laisse son chef jouer au chef . Alors, d'où surgit-il, complet d'un seul coup, "lUrstaat" ? Il vient de l'extérieur, nécessairement, et l'on peut espérer que la suite à l'Anti-Œdipe nous en dira plus là-dessus. » Clastres termine ainsi ses remarques sur L'Anti-Œdipe : « Codage, sur-codage, décodage et flux : ces catégories déterminent la théorie de la société, tandis que l'idée "dUrstaat", conjurée ou triomphant, détermine la théorie de l'Histoire. Il y a là une pensée radicalement nouvelle, une réflexion révolutionnaire. » (fr)
- Pour une exposition plus détaillée de l'institution de la chefferire, voir sur la page Wikipedia consacrée à « Pierre Clastres » : « Le chef, le pouvoir politique, la non-coercition ». (fr)
- Clastres fait appel aux études menées par Marshall Sahlins et Jacques Lizot. (fr)
- Outre les travers de l'anthropologie, Clastres vise aussi une discipline universitaire qui connaît un développement spectaculaire depuis les années 1960 : les sciences politiques. Pour ces recherches d'un nouveau genre dont l'objet d'étude est la politique , les sociétés des peuples premiers sont considérées soit comme des sociétés sans politique, soit comme des sociétés anarchiques, soit comme des sociétés pouvant comporter des germes d'État. (fr)
- Clastres rapproche le marquage du « codage » théorisé par Gilles Deleuze et Félix Guattari dans leur livre L'Anti-Œdipe. (fr)
- Désormais, ces deux textes sont compilés dans le recueil posthume de Clastres intitulé Recherches d'anthropologie politique. (fr)
- Sur la page Wikipedia consacrée à « Pierre Clastres », voir la carte proposée ici : « Travail de terrain ». (fr)
- Parmi d'autres exemples possibles, voir les articles suivants dans la bibliographie : Marc Richir , Luc de Heusch Marcelo Campagno ou Paulin Ismard . (fr)
- Sur la page Wikipedia consacrée à « Pierre Clastres », voir la partie « Retranscrire des mythes, approcher des paroles ». (fr)
- Par exemple : en 1963 Les Argonautes du Pacifique occidental de Bronisław Malinowski, en 1968 Les Nuer d'Edward Evan Evans-Pritchard, en 1969 Structure et fonction dans la société primitive d'Alfred Radcliffe-Brown, en 1972 Les systèmes politiques des hautes terres de Birmanie d'Edmund Leach. (fr)
- Sur la page Wikipedia consacrée à « Pierre Clastres », voir « 1972, le quotidien des Guayaki ». (fr)
- Le site internet « archivesautonomies.org » recense et propose des numérisations de plusieurs revues comme : Archinoir, Confrontation Anarchiste, Le Libertaire, Noir et Rouge, etc.. (fr)
- Outre la section « Influence » de cette page, voir sur la page Wikipedia consacrée à « Pierre Clastres » : « Les comparses philosophes ». (fr)
- Sur la page Wikipedia consacrée à « Pierre Clastres », voir la partie « Au contact de sociétés sud-américaines ». (fr)
- Clastres n'est pas le premier auteur européen à s'interroger sur le « pouvoir politique », sur l'institution politique qu'est l'« État », sur les rapports et les articulations entre « pouvoir politique » et « État ». (fr)
- Sur la page Wikipedia consacrée à « Pierre Clastres », voir la partie « Revenir du terrain et interroger son expérience ». (fr)
- Durant ces mêmes années, des ethnologues et anthropologues français publièrent des ouvrages qui, eux aussi, devinrent des classiques : en 1962 parut La Pensée sauvage de Claude Lévi-Strauss, en 1967 parurent l'Anthropologie politique de Georges Balandier et Les Amériques noires de Roger Bastide ou encore, en 1971, La vision des vaincus de Nathan Wachtel. (fr)
- Aussi, Clastres remania légèrement l'écriture de certains articles de telle sorte que chacun devienne un chapitre : l'introduction ou les premières phrases d'un article ont été réécrites ou supprimées ; des notes de bas de page ont été déplacées, modifiées, supprimées ou ajoutées ; parfois, de courts paragraphes ont été supprimés du corps de l'article ; ou encore, des majuscules ont été données à certains mots . (fr)
- C'est à partir d'une définition de la chefferie indienne proposée par Robert Harry Lowie que Clastres propose sa propre définition de la chefferie indienne. (fr)
- Peu après la parution de La Société contre l'État, Clastres accorda un entretien à la revue L'Anti-mythes qui reflète son "état d'esprit" d'alors : certaines réponses complètent et apportent des précisions sur son ouvrage. Voir aussi l'entretien mené par Raymond Bellour pour le Magazine Littéraire. (fr)
- Chacun de leur côté, Castoriadis et Lefort regroupent leurs articles consacrés aux régimes bureaucratiques et aux phénomènes totalitaires dans les recueils suivants : en 1971 Lefort publie Éléments d'une critique de la bureaucratie ; en 1973 Castoriadis publie les deux volumes de La Société bureaucratique : Les Rapports de production en Russie et La Révolution contre la bureaucratie. (fr)
- Dans leur premier tome, L'Anti-Œdipe, ils font référence au tout premier article de Clastres : « Échange et pouvoir : philosophie de la chefferie indienne ». Dans leur second tome, Mille Plateaux, ils rendent « hommage à la mémoire de Pierre Clastres » en discutant son œuvre sur plusieurs pages. (fr)
- Pour compléter les critiques recensées ici, voir sur la page Wikipedia consacrée à « Pierre Clastres » : « Réceptions et critiques ». (fr)
- Sur la page Wikipedia consacrée à « Pierre Clastres », voir « Parcours intellectuel ». (fr)
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