L'histoire de la Macédoine du Nord, petit État du sud des Balkans, commence, au sens strict, lors de son indépendance vis-à-vis de la République fédérative socialiste de Yougoslavie en 1991. Dans un sens plus large, l'histoire de la « Macédoine », dont traite le présent article, concerne un ensemble géographique et historique bien plus vaste, habité par de nombreux peuples au cours du temps. Le territoire ainsi désigné a maintes fois changé de forme et fut inclus dans divers États successifs. La république actuelle n'occupe que le tiers du royaume antique. Elle regroupe la majorité des Slaves macédoniens, parlant une langue slave, également présente en Bulgarie du sud-ouest (Macédoine du Pirin, vallées de la Mesta et de la Strouma) et en Grèce du nord (Macédoine grecque), et linguistiqueme

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  • L'histoire de la Macédoine du Nord, petit État du sud des Balkans, commence, au sens strict, lors de son indépendance vis-à-vis de la République fédérative socialiste de Yougoslavie en 1991. Dans un sens plus large, l'histoire de la « Macédoine », dont traite le présent article, concerne un ensemble géographique et historique bien plus vaste, habité par de nombreux peuples au cours du temps. Le territoire ainsi désigné a maintes fois changé de forme et fut inclus dans divers États successifs. La république actuelle n'occupe que le tiers du royaume antique. Elle regroupe la majorité des Slaves macédoniens, parlant une langue slave, également présente en Bulgarie du sud-ouest (Macédoine du Pirin, vallées de la Mesta et de la Strouma) et en Grèce du nord (Macédoine grecque), et linguistiquement proche du bulgare. La République de Macédoine du Nord abrite aussi des majorités albanaises, valaques et tsiganes. Au sens large, l'histoire du pays commence au VIIe millénaire av. J.-C. pendant le Néolithique : l'être humain se sédentarise alors dans les petites vallées et y fonde les premiers villages. Après une succession de cultures agricoles (Starčevo, Vinča... dont les habitants sont appelés par les auteurs grecs antiques « Pélasges »), arrivent au IIe millénaire av. J.-C. les Indo-européens qui parlent, ici, des langues illyriennes, thraces et macédo-helléniques. Ils introduisent l'usage des métaux, et les premiers États structurés apparaissent à l'âge du fer. Le territoire de la république moderne est alors majoritairement inclus dans les royaumes de Dardanie et de Péonie, monarchies structurées avec des villes fortifiées, partiellement hellénisés. Ces États sont envahis au IVe siècle av. J.-C. par Philippe II de Macédoine et font désormais partie de la Macédoine antique, née dans le nord de la Grèce au IXe siècle av. J.-C.. Ce royaume hellénique est à son tour envahi par les Celtes au IIe siècle av. J.-C. et par les Romains au IIe siècle av. J.-C.. Ces derniers réorganisent la région et laissent de nombreux monuments et plusieurs grandes villes. La christianisation fait entrer la région dans la civilisation byzantine, à laquelle le pays doit sa tradition orthodoxe. Les Slaves, ancêtres linguistique de la nation majoritaire en République de Macédoine du Nord moderne, s'installent au VIIe siècle et forment leurs propres États : d'abord des petits duchés nommés « Sklavinies » (qui se multiplient jusque dans le Péloponnèse), puis de grands royaumes comme la Serbie ou la Bulgarie (qui se substituent à l'autorité de Constantinople). Après avoir été reconquis pour un siècle par les Byzantins au XIe siècle, ces royaumes retrouvent leur indépendance, mais sont envahis au XIVe siècle par les Ottomans, qui conservent toute la Macédoine jusqu'en 1912. Les Ottomans encouragent le développement des villes, où se concentre l'élite économique musulmane, alors que les campagnes, où vivent les Chrétiens, sont livrées à la pauvreté, à l'insécurité et à l'exode rural. Cette migration, d'abord vers les montagnes, entraîne l'émergence des haïdouks, hors-la-loi qui luttent contre la puissance ottomane. Cet exode s'oriente ensuite vers les villes et fait naître une première élite économique slave à la fin du XVIIIe siècle. L'Empire ottoman est alors sur le déclin et, après les indépendances grecque et bulgare, naît une première conscience slavo-macédonienne. La région est nettement sous-développée et son identité culturelle reste incertaine. Selon les langues, des écoles financées par les Grecs, les Bulgares et les Serbes tentent d'inculquer aux Macédoniens un sentiment d'appartenance à leur pays respectif, afin de pouvoir facilement annexer la région. De grandes organisations de libération voient le jour à la fin du XIXe siècle et en 1903. En 1912, la Bulgarie, la Grèce et la Serbie, décidées à chasser les Ottomans d'Europe, envahissent (selon les Turcs) ou libèrent (selon les Chrétiens) la Macédoine du Nord lors de la Première Guerre balkanique. La région est partagée en 1913 entre les trois nations victorieuses : la Bulgarie hérite de la partie nord-est, la Grèce récupère les régions du sud, soit le noyau de la Macédoine historique, et la Serbie annexe la « Macédoine du Vardar », qui correspond à la république actuelle. Ce découpage est de courte durée puisque, lors de la Première Guerre mondiale, la Bulgarie, ennemie de la Serbie et de la Grèce, annexe toute la Macédoine. La Macédoine du Vardar n'est totalement libérée que lors de l'armistice de 1918. Redevenue serbe, elle entre alors dans le nouveau royaume des Serbes, des Croates et des Slovènes qui devient, en 1929, le royaume de Yougoslavie. Le peuple macédonien est alors majoritairement considéré comme serbe et il faut attendre la Seconde Guerre mondiale pour qu'il soit reconnu comme différent des Serbes et que sa langue soit enfin codifiée. Pendant la guerre, la Macédoine redevient bulgare et ce sont les résistants communistes qui libèrent leur pays. Ils proclament en 1944 la République populaire de Macédoine, qui devient l'une des six républiques constituantes de la Yougoslavie de Tito. La Macédoine reste la plus pauvre des républiques yougoslaves et bénéficie beaucoup du système fédéral yougoslave qui lui octroie des aides importantes et lui permet de s'industrialiser et de renouveler ses infrastructures. Lors de la dislocation de la Yougoslavie en 1991, la « République de Macédoine », contrairement aux autres républiques, ne connaît pas de guerre d'indépendance. Mais les dirigeants ex-yougoslaves macédoniens doivent faire face, aussi bien aux revendications unionistes de certaines forces pro-bulgares (VMRO - Mouvement national bulgare) qu'aux contestations grecques concernant le nom du pays, car la Grèce leur reproche, en employant le nom de « Macédoine », d'usurper son patrimoine historique — question qui ne sera réglée qu'en 2019. Ils promeuvent alors la construction d'une identité locale basée sur la mise en exergue des différences avec les voisins bulgares, sur la position pro-Alliée du pays (en tant que partie de la Serbie puis de la Yougoslavie) pendant les deux guerres mondiales et, malgré les protestations grecques, sur une appropriation du passé antique pré-slave du pays, avec l'adoption comme symbole du « soleil de Vergina » à la place du « lion rampant » bulgare. S'ensuivent des sanctions économiques et diplomatiques qui durent jusqu'en 1995 et qui empêchent l'accession de la république aux organisations internationales. Le passage du régime communiste à l'économie de marché est difficile et les slaves macédoniens, qui connaissent des problèmes d'identité nationale, acceptent mal les revendications de la minorité albanaise, qui représente le quart de la population. Un conflit ethnique a lieu en 2001 ; il permet aux Albanais de gagner quelques droits, notamment au niveau linguistique. La république de Macédoine du Nord, soucieuse de devenir un État occidental à part entière, est aujourd'hui candidate à l'adhésion à l'Union européenne et fut admise à l'OTAN en 2020. (fr)
  • L'histoire de la Macédoine du Nord, petit État du sud des Balkans, commence, au sens strict, lors de son indépendance vis-à-vis de la République fédérative socialiste de Yougoslavie en 1991. Dans un sens plus large, l'histoire de la « Macédoine », dont traite le présent article, concerne un ensemble géographique et historique bien plus vaste, habité par de nombreux peuples au cours du temps. Le territoire ainsi désigné a maintes fois changé de forme et fut inclus dans divers États successifs. La république actuelle n'occupe que le tiers du royaume antique. Elle regroupe la majorité des Slaves macédoniens, parlant une langue slave, également présente en Bulgarie du sud-ouest (Macédoine du Pirin, vallées de la Mesta et de la Strouma) et en Grèce du nord (Macédoine grecque), et linguistiquement proche du bulgare. La République de Macédoine du Nord abrite aussi des majorités albanaises, valaques et tsiganes. Au sens large, l'histoire du pays commence au VIIe millénaire av. J.-C. pendant le Néolithique : l'être humain se sédentarise alors dans les petites vallées et y fonde les premiers villages. Après une succession de cultures agricoles (Starčevo, Vinča... dont les habitants sont appelés par les auteurs grecs antiques « Pélasges »), arrivent au IIe millénaire av. J.-C. les Indo-européens qui parlent, ici, des langues illyriennes, thraces et macédo-helléniques. Ils introduisent l'usage des métaux, et les premiers États structurés apparaissent à l'âge du fer. Le territoire de la république moderne est alors majoritairement inclus dans les royaumes de Dardanie et de Péonie, monarchies structurées avec des villes fortifiées, partiellement hellénisés. Ces États sont envahis au IVe siècle av. J.-C. par Philippe II de Macédoine et font désormais partie de la Macédoine antique, née dans le nord de la Grèce au IXe siècle av. J.-C.. Ce royaume hellénique est à son tour envahi par les Celtes au IIe siècle av. J.-C. et par les Romains au IIe siècle av. J.-C.. Ces derniers réorganisent la région et laissent de nombreux monuments et plusieurs grandes villes. La christianisation fait entrer la région dans la civilisation byzantine, à laquelle le pays doit sa tradition orthodoxe. Les Slaves, ancêtres linguistique de la nation majoritaire en République de Macédoine du Nord moderne, s'installent au VIIe siècle et forment leurs propres États : d'abord des petits duchés nommés « Sklavinies » (qui se multiplient jusque dans le Péloponnèse), puis de grands royaumes comme la Serbie ou la Bulgarie (qui se substituent à l'autorité de Constantinople). Après avoir été reconquis pour un siècle par les Byzantins au XIe siècle, ces royaumes retrouvent leur indépendance, mais sont envahis au XIVe siècle par les Ottomans, qui conservent toute la Macédoine jusqu'en 1912. Les Ottomans encouragent le développement des villes, où se concentre l'élite économique musulmane, alors que les campagnes, où vivent les Chrétiens, sont livrées à la pauvreté, à l'insécurité et à l'exode rural. Cette migration, d'abord vers les montagnes, entraîne l'émergence des haïdouks, hors-la-loi qui luttent contre la puissance ottomane. Cet exode s'oriente ensuite vers les villes et fait naître une première élite économique slave à la fin du XVIIIe siècle. L'Empire ottoman est alors sur le déclin et, après les indépendances grecque et bulgare, naît une première conscience slavo-macédonienne. La région est nettement sous-développée et son identité culturelle reste incertaine. Selon les langues, des écoles financées par les Grecs, les Bulgares et les Serbes tentent d'inculquer aux Macédoniens un sentiment d'appartenance à leur pays respectif, afin de pouvoir facilement annexer la région. De grandes organisations de libération voient le jour à la fin du XIXe siècle et en 1903. En 1912, la Bulgarie, la Grèce et la Serbie, décidées à chasser les Ottomans d'Europe, envahissent (selon les Turcs) ou libèrent (selon les Chrétiens) la Macédoine du Nord lors de la Première Guerre balkanique. La région est partagée en 1913 entre les trois nations victorieuses : la Bulgarie hérite de la partie nord-est, la Grèce récupère les régions du sud, soit le noyau de la Macédoine historique, et la Serbie annexe la « Macédoine du Vardar », qui correspond à la république actuelle. Ce découpage est de courte durée puisque, lors de la Première Guerre mondiale, la Bulgarie, ennemie de la Serbie et de la Grèce, annexe toute la Macédoine. La Macédoine du Vardar n'est totalement libérée que lors de l'armistice de 1918. Redevenue serbe, elle entre alors dans le nouveau royaume des Serbes, des Croates et des Slovènes qui devient, en 1929, le royaume de Yougoslavie. Le peuple macédonien est alors majoritairement considéré comme serbe et il faut attendre la Seconde Guerre mondiale pour qu'il soit reconnu comme différent des Serbes et que sa langue soit enfin codifiée. Pendant la guerre, la Macédoine redevient bulgare et ce sont les résistants communistes qui libèrent leur pays. Ils proclament en 1944 la République populaire de Macédoine, qui devient l'une des six républiques constituantes de la Yougoslavie de Tito. La Macédoine reste la plus pauvre des républiques yougoslaves et bénéficie beaucoup du système fédéral yougoslave qui lui octroie des aides importantes et lui permet de s'industrialiser et de renouveler ses infrastructures. Lors de la dislocation de la Yougoslavie en 1991, la « République de Macédoine », contrairement aux autres républiques, ne connaît pas de guerre d'indépendance. Mais les dirigeants ex-yougoslaves macédoniens doivent faire face, aussi bien aux revendications unionistes de certaines forces pro-bulgares (VMRO - Mouvement national bulgare) qu'aux contestations grecques concernant le nom du pays, car la Grèce leur reproche, en employant le nom de « Macédoine », d'usurper son patrimoine historique — question qui ne sera réglée qu'en 2019. Ils promeuvent alors la construction d'une identité locale basée sur la mise en exergue des différences avec les voisins bulgares, sur la position pro-Alliée du pays (en tant que partie de la Serbie puis de la Yougoslavie) pendant les deux guerres mondiales et, malgré les protestations grecques, sur une appropriation du passé antique pré-slave du pays, avec l'adoption comme symbole du « soleil de Vergina » à la place du « lion rampant » bulgare. S'ensuivent des sanctions économiques et diplomatiques qui durent jusqu'en 1995 et qui empêchent l'accession de la république aux organisations internationales. Le passage du régime communiste à l'économie de marché est difficile et les slaves macédoniens, qui connaissent des problèmes d'identité nationale, acceptent mal les revendications de la minorité albanaise, qui représente le quart de la population. Un conflit ethnique a lieu en 2001 ; il permet aux Albanais de gagner quelques droits, notamment au niveau linguistique. La république de Macédoine du Nord, soucieuse de devenir un État occidental à part entière, est aujourd'hui candidate à l'adhésion à l'Union européenne et fut admise à l'OTAN en 2020. (fr)
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  • Georges Castellan (fr)
  • Sous la direction de Christophe Chiclet et de Bernard Lory (fr)
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  • Historical Dictionnary of the Republic of Macedonia (fr)
  • Macedonia and the Macedonians: A History (fr)
  • A Concise History of Bulgaria (fr)
  • The Macedonian State: The Origins, Institutions, and History (fr)
  • Historical dictionary of the Republic of Macedonia (fr)
  • La Macédoine : un pays inconnu (fr)
  • La République de Macédoine (fr)
  • The Balkans Since 1945 (fr)
  • Who are the Macedonians ? (fr)
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  • Scarecrow Press (fr)
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  • Cahiers de Confluences (fr)
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  • Scarecrow Press, Lanham, Md. (fr)
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  • L'histoire de la Macédoine du Nord, petit État du sud des Balkans, commence, au sens strict, lors de son indépendance vis-à-vis de la République fédérative socialiste de Yougoslavie en 1991. Dans un sens plus large, l'histoire de la « Macédoine », dont traite le présent article, concerne un ensemble géographique et historique bien plus vaste, habité par de nombreux peuples au cours du temps. Le territoire ainsi désigné a maintes fois changé de forme et fut inclus dans divers États successifs. La république actuelle n'occupe que le tiers du royaume antique. Elle regroupe la majorité des Slaves macédoniens, parlant une langue slave, également présente en Bulgarie du sud-ouest (Macédoine du Pirin, vallées de la Mesta et de la Strouma) et en Grèce du nord (Macédoine grecque), et linguistiqueme (fr)
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  • Histoire de la Macédoine du Nord (fr)
  • Geschichte Nordmazedoniens (de)
  • Geschiedenis van Noord-Macedonië (nl)
  • History of North Macedonia (en)
  • Història de Macedònia del Nord (ca)
  • História da Macedónia do Norte (pt)
  • Історія Північної Македонії (uk)
  • 北マケドニアの歴史 (ja)
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