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- Le 15 avril 2008, la Confédération générale du travail et l'association Droits devant ! organisent et soutiennent conjointement des grèves de travailleurs étrangers en situation irrégulière dans une vingtaine d'entreprises franciliennes. Le 20 mai, une « deuxième vague » de grèves avec piquet est lancée, portant le nombre d'entreprises affectées à cinquante-huit. En parallèle, de nombreux mouvements autonomes ou soutenus par des associations, des collectifs ou des syndicats (Solidaires, CNT) se mettent en place. À Paris, trois collectifs de « sans-papiers » parisiens se rassemblent au sein de la et occupent le 2 mai l'annexe de la Bourse du travail afin de faire pression sur la CGT qu'ils accusent de « prendre en otage » le mouvement. Ces grèves font suite à la mise en place de la politique d'« immigration choisie » du gouvernement qui se traduit par une augmentation du nombre de contrôles d'identité, d'arrestations et d'expulsions. En juillet 2007, un décret interdisant l'emploi de travailleurs étrangers en situation irrégulière (déjà interdite depuis longtemps : la loi Pasqua de 1993 avait institué une double peine à cet égard) semble avoir été la cause de nombreux licenciements. Une réunion de travail de la CGT fait mention du refus de lancer une « troisième vague » de grèves dans l'immédiat, bien que nombreux collectifs et délégués de travailleurs étrangers en situation irrégulière le réclament. Ces grèves s'insèrent dans un contexte de protestation houleux à la suite de l'incendie du centre de rétention administrative de Vincennes dont la responsabilité partielle a été imputée au Réseau éducation sans frontières par le porte-parole de l'UMP, Frédéric Lefebvre. Le 3 août, des tentatives d'incendie ont lieu au centre de rétention du Mesnil-Amelot. Des communiqués de presse des ministères de l'Immigration et de la Justice accusent des associations d'en être responsables. Une plainte est déposée quelques jours plus tard contre l'association . (fr)
- Le 15 avril 2008, la Confédération générale du travail et l'association Droits devant ! organisent et soutiennent conjointement des grèves de travailleurs étrangers en situation irrégulière dans une vingtaine d'entreprises franciliennes. Le 20 mai, une « deuxième vague » de grèves avec piquet est lancée, portant le nombre d'entreprises affectées à cinquante-huit. En parallèle, de nombreux mouvements autonomes ou soutenus par des associations, des collectifs ou des syndicats (Solidaires, CNT) se mettent en place. À Paris, trois collectifs de « sans-papiers » parisiens se rassemblent au sein de la et occupent le 2 mai l'annexe de la Bourse du travail afin de faire pression sur la CGT qu'ils accusent de « prendre en otage » le mouvement. Ces grèves font suite à la mise en place de la politique d'« immigration choisie » du gouvernement qui se traduit par une augmentation du nombre de contrôles d'identité, d'arrestations et d'expulsions. En juillet 2007, un décret interdisant l'emploi de travailleurs étrangers en situation irrégulière (déjà interdite depuis longtemps : la loi Pasqua de 1993 avait institué une double peine à cet égard) semble avoir été la cause de nombreux licenciements. Une réunion de travail de la CGT fait mention du refus de lancer une « troisième vague » de grèves dans l'immédiat, bien que nombreux collectifs et délégués de travailleurs étrangers en situation irrégulière le réclament. Ces grèves s'insèrent dans un contexte de protestation houleux à la suite de l'incendie du centre de rétention administrative de Vincennes dont la responsabilité partielle a été imputée au Réseau éducation sans frontières par le porte-parole de l'UMP, Frédéric Lefebvre. Le 3 août, des tentatives d'incendie ont lieu au centre de rétention du Mesnil-Amelot. Des communiqués de presse des ministères de l'Immigration et de la Justice accusent des associations d'en être responsables. Une plainte est déposée quelques jours plus tard contre l'association . (fr)
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- Le 15 avril 2008, la Confédération générale du travail et l'association Droits devant ! organisent et soutiennent conjointement des grèves de travailleurs étrangers en situation irrégulière dans une vingtaine d'entreprises franciliennes. Le 20 mai, une « deuxième vague » de grèves avec piquet est lancée, portant le nombre d'entreprises affectées à cinquante-huit. Une réunion de travail de la CGT fait mention du refus de lancer une « troisième vague » de grèves dans l'immédiat, bien que nombreux collectifs et délégués de travailleurs étrangers en situation irrégulière le réclament. (fr)
- Le 15 avril 2008, la Confédération générale du travail et l'association Droits devant ! organisent et soutiennent conjointement des grèves de travailleurs étrangers en situation irrégulière dans une vingtaine d'entreprises franciliennes. Le 20 mai, une « deuxième vague » de grèves avec piquet est lancée, portant le nombre d'entreprises affectées à cinquante-huit. Une réunion de travail de la CGT fait mention du refus de lancer une « troisième vague » de grèves dans l'immédiat, bien que nombreux collectifs et délégués de travailleurs étrangers en situation irrégulière le réclament. (fr)
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- Grèves des travailleurs étrangers en situation irrégulière en France en 2008 (fr)
- Grèves des travailleurs étrangers en situation irrégulière en France en 2008 (fr)
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