Le Grand réseau sud (GRS) est un réseau de galeries souterraines situé sous les 14e, 15e, 5e et 6e arrondissements de Paris. Il est constitué d'une multitude d'anciennes carrières, reliées entre elles par les ouvriers de l'Inspection des carrières au XIXe siècle. L'ensemble de ses galeries mesure plus de 100 km de long, soit les deux tiers des galeries de carrières encore présentes sous la capitale. Certaines de ses parties ont été aménagées pour des usages très divers, allant du bunker à la brasserie en passant par l'abri antiaérien ou le cellier.

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  • Le Grand réseau sud (GRS) est un réseau de galeries souterraines situé sous les 14e, 15e, 5e et 6e arrondissements de Paris. Il est constitué d'une multitude d'anciennes carrières, reliées entre elles par les ouvriers de l'Inspection des carrières au XIXe siècle. L'ensemble de ses galeries mesure plus de 100 km de long, soit les deux tiers des galeries de carrières encore présentes sous la capitale. Certaines de ses parties ont été aménagées pour des usages très divers, allant du bunker à la brasserie en passant par l'abri antiaérien ou le cellier. Ce réseau est aujourd'hui fréquenté notamment par des cataphiles qui bravent l'interdiction de s'y rendre sans autorisation. (fr)
  • Le Grand réseau sud (GRS) est un réseau de galeries souterraines situé sous les 14e, 15e, 5e et 6e arrondissements de Paris. Il est constitué d'une multitude d'anciennes carrières, reliées entre elles par les ouvriers de l'Inspection des carrières au XIXe siècle. L'ensemble de ses galeries mesure plus de 100 km de long, soit les deux tiers des galeries de carrières encore présentes sous la capitale. Certaines de ses parties ont été aménagées pour des usages très divers, allant du bunker à la brasserie en passant par l'abri antiaérien ou le cellier. Ce réseau est aujourd'hui fréquenté notamment par des cataphiles qui bravent l'interdiction de s'y rendre sans autorisation. (fr)
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  • * Antoine Dupont : jamais nommé inspecteur des carrières, il en assure néanmoins les fonctions effectives lorsque Louis XVI prend conscience du problème posé par le sous-sol de Paris. Il procède aux premiers ouvrages réalisés dans les actuelles carrières des Capucins. Les travaux n'avançant pas assez vite par rapport à l'urgence que représente alors le sous-sol, Dupont est destitué et la commission qu'il dirige se voit mise en concurrence avec l'Inspection générale des carrières. *Charles-Axel Guillaumot : confortations de la rue Saint-Jacques, reconstruction de l'escalier Mansart situé sous le Val-de-Grâce et mise en place du transfert des ossements dans les catacombes de Paris. *Duchemin, Demoustiers et Bralle : à la suite d'un complot mené contre lui par Dupont et de diverses péripéties politiques, Guillaumot est destitué. Il est remplacé par trois inspecteurs successifs, qui assureront l'intérim pendant un peu plus d'un an chacun. L'essentiel de leur tâche consiste à achever la construction des ouvrages déjà commencés, avec l'aide des mêmes ingénieurs et des mêmes équipes d'ouvriers. *Guillaumot : lorsqu'il retrouve sa place, le premier inspecteur en chef reprend ses travaux sous le Val-de-Grâce, construit et conforte la galerie située à l'aplomb de la rue Dareau, et s'occupe de plusieurs réseaux parisiens situés hors GRS. *Louis-Etienne Héricart de Thury : après la mort de Guillaumot en 1806, puis deux ans d'intérim assurés par une commission administrative n'ayant pas laissé d'ouvrage important derrière elle, c'est un jeune architecte d'une trentaine d'années qui est nommé à la tête de l'Inspection. Personnalité marquante et particulièrement prolifique, Thury réalisera un grand nombre d'ouvrages, de confortations, de puits et même d'études scientifiques, ainsi qu'une Description des catacombes de Paris . On lui doit entre autres les Catacombes de Paris et le tombeau acrotère de Philibert Aspairt. *Jean Trémery : premier sous-inspecteur de Thury, il s'occupe particulièrement des secteurs de Montparnasse, de Vaugirard et de la Tombe-Issoire. Ses réalisations les plus marquantes subsistent néanmoins dans la carrière des Capucins, où il a laissé un puits carré et une fontaine d'étiage construite lorsqu'il travaillait encore sous les ordres de Thury. *Juncker , Lorieux , Blavier : durant les mandats respectifs de ces trois inspecteurs, les travaux seront particulièrement concentrés sur les carrières sous-minant le cimetière du Montparnasse. Leurs travaux ne suffiront pas à finir le travail, puisqu'il faudra une vingtaine d'années pour que le sous-sol du cimetière soit tout à fait conforté. Juncker, avec l'aide d'Eugène de Fourcy, lance un atlas pour les carrières, qui deviendra plus tard un ensemble complet de planches géologiques appelées planches IGC. *De Hennezel , du Souich : ces deux inspecteurs ne laisseront pour trace que des ouvrages modestes et peu nombreux. La plupart se trouvent sous le et sous la rue Broussais. *Eugène de Fourcy : il fait bâtir quelques nouvelles confortations sous le cimetière Montparnasse. On lui doit surtout la construction des massives confortations du réservoir à eau de Montsouris, constituées par un vaste ensemble de piliers maçonnés et de galeries formant un repère géométrique. *Jacquot : poursuit les travaux sous le réservoir de Montsouris. *Descottes , Louis-Marcellin Tournaire , Gentil , Roger : après la Commune de Paris et l'incendie de l'hôtel de ville, dans lequel disparaît l'intégralité des registres et des planches de l'Inspection, ces quatre inspecteurs devront reconstituer l'Atlas du souterrain, avec l'aide de De Fourcy. Descottes achève la construction des confortations du réservoir, tandis que Roger laisse quelques confortations dans le et dans les anciennes carrières de Montsouris. Les quatre vont également remblayer un certain nombre de galeries de recherche dans le sud du réseau. *Keller : il bâtit un grand nombre de consolidations dans le quartier Sarrette et contribue à celles déjà construites sous le réservoir de Montsouris. *Charles-Émile Wickersheimer , Weiss : ces deux inspecteurs, dont on ne distingue les ouvrages qu'en comparant leurs années d'exercice en raison de leurs initiales similaires, feront conforter plusieurs galeries du nord du réseau au moyen de maçonneries en pierre meulière. Ces galeries remplacent d'autres galeries plus anciennes, disparues dans la construction du métropolitain. (fr)
  • * Antoine Dupont : jamais nommé inspecteur des carrières, il en assure néanmoins les fonctions effectives lorsque Louis XVI prend conscience du problème posé par le sous-sol de Paris. Il procède aux premiers ouvrages réalisés dans les actuelles carrières des Capucins. Les travaux n'avançant pas assez vite par rapport à l'urgence que représente alors le sous-sol, Dupont est destitué et la commission qu'il dirige se voit mise en concurrence avec l'Inspection générale des carrières. *Charles-Axel Guillaumot : confortations de la rue Saint-Jacques, reconstruction de l'escalier Mansart situé sous le Val-de-Grâce et mise en place du transfert des ossements dans les catacombes de Paris. *Duchemin, Demoustiers et Bralle : à la suite d'un complot mené contre lui par Dupont et de diverses péripéties politiques, Guillaumot est destitué. Il est remplacé par trois inspecteurs successifs, qui assureront l'intérim pendant un peu plus d'un an chacun. L'essentiel de leur tâche consiste à achever la construction des ouvrages déjà commencés, avec l'aide des mêmes ingénieurs et des mêmes équipes d'ouvriers. *Guillaumot : lorsqu'il retrouve sa place, le premier inspecteur en chef reprend ses travaux sous le Val-de-Grâce, construit et conforte la galerie située à l'aplomb de la rue Dareau, et s'occupe de plusieurs réseaux parisiens situés hors GRS. *Louis-Etienne Héricart de Thury : après la mort de Guillaumot en 1806, puis deux ans d'intérim assurés par une commission administrative n'ayant pas laissé d'ouvrage important derrière elle, c'est un jeune architecte d'une trentaine d'années qui est nommé à la tête de l'Inspection. Personnalité marquante et particulièrement prolifique, Thury réalisera un grand nombre d'ouvrages, de confortations, de puits et même d'études scientifiques, ainsi qu'une Description des catacombes de Paris . On lui doit entre autres les Catacombes de Paris et le tombeau acrotère de Philibert Aspairt. *Jean Trémery : premier sous-inspecteur de Thury, il s'occupe particulièrement des secteurs de Montparnasse, de Vaugirard et de la Tombe-Issoire. Ses réalisations les plus marquantes subsistent néanmoins dans la carrière des Capucins, où il a laissé un puits carré et une fontaine d'étiage construite lorsqu'il travaillait encore sous les ordres de Thury. *Juncker , Lorieux , Blavier : durant les mandats respectifs de ces trois inspecteurs, les travaux seront particulièrement concentrés sur les carrières sous-minant le cimetière du Montparnasse. Leurs travaux ne suffiront pas à finir le travail, puisqu'il faudra une vingtaine d'années pour que le sous-sol du cimetière soit tout à fait conforté. Juncker, avec l'aide d'Eugène de Fourcy, lance un atlas pour les carrières, qui deviendra plus tard un ensemble complet de planches géologiques appelées planches IGC. *De Hennezel , du Souich : ces deux inspecteurs ne laisseront pour trace que des ouvrages modestes et peu nombreux. La plupart se trouvent sous le et sous la rue Broussais. *Eugène de Fourcy : il fait bâtir quelques nouvelles confortations sous le cimetière Montparnasse. On lui doit surtout la construction des massives confortations du réservoir à eau de Montsouris, constituées par un vaste ensemble de piliers maçonnés et de galeries formant un repère géométrique. *Jacquot : poursuit les travaux sous le réservoir de Montsouris. *Descottes , Louis-Marcellin Tournaire , Gentil , Roger : après la Commune de Paris et l'incendie de l'hôtel de ville, dans lequel disparaît l'intégralité des registres et des planches de l'Inspection, ces quatre inspecteurs devront reconstituer l'Atlas du souterrain, avec l'aide de De Fourcy. Descottes achève la construction des confortations du réservoir, tandis que Roger laisse quelques confortations dans le et dans les anciennes carrières de Montsouris. Les quatre vont également remblayer un certain nombre de galeries de recherche dans le sud du réseau. *Keller : il bâtit un grand nombre de consolidations dans le quartier Sarrette et contribue à celles déjà construites sous le réservoir de Montsouris. *Charles-Émile Wickersheimer , Weiss : ces deux inspecteurs, dont on ne distingue les ouvrages qu'en comparant leurs années d'exercice en raison de leurs initiales similaires, feront conforter plusieurs galeries du nord du réseau au moyen de maçonneries en pierre meulière. Ces galeries remplacent d'autres galeries plus anciennes, disparues dans la construction du métropolitain. (fr)
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  • Résumé de la contribution des inspecteurs des carrières jusqu'en 1907 (fr)
  • Résumé de la contribution des inspecteurs des carrières jusqu'en 1907 (fr)
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  • Le Grand réseau sud (GRS) est un réseau de galeries souterraines situé sous les 14e, 15e, 5e et 6e arrondissements de Paris. Il est constitué d'une multitude d'anciennes carrières, reliées entre elles par les ouvriers de l'Inspection des carrières au XIXe siècle. L'ensemble de ses galeries mesure plus de 100 km de long, soit les deux tiers des galeries de carrières encore présentes sous la capitale. Certaines de ses parties ont été aménagées pour des usages très divers, allant du bunker à la brasserie en passant par l'abri antiaérien ou le cellier. (fr)
  • Le Grand réseau sud (GRS) est un réseau de galeries souterraines situé sous les 14e, 15e, 5e et 6e arrondissements de Paris. Il est constitué d'une multitude d'anciennes carrières, reliées entre elles par les ouvriers de l'Inspection des carrières au XIXe siècle. L'ensemble de ses galeries mesure plus de 100 km de long, soit les deux tiers des galeries de carrières encore présentes sous la capitale. Certaines de ses parties ont été aménagées pour des usages très divers, allant du bunker à la brasserie en passant par l'abri antiaérien ou le cellier. (fr)
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  • Grand réseau sud de Paris (fr)
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