L'Encyclopédie méthodique, dite « Encyclopédie Panckoucke », est une encyclopédie monumentale fondée sur l'Encyclopédie ou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers de Diderot et d’Alembert avec l'objectif de l'améliorer et de la compléter. À la différence de cette dernière, elle est divisée en matières réparties sur 40 dictionnaires scientifiques. On visait ainsi à remédier au fractionnement jugé excessif de l'ouvrage de Diderot, qui obligeait « à lire cent articles pour avoir une idée suffisante d'un sujet. On voulut essayer si, en procédant différemment, l'analyse et la synthèse n'aboutiraient pas à une meilleure conciliation ».

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  • L'Encyclopédie méthodique, dite « Encyclopédie Panckoucke », est une encyclopédie monumentale fondée sur l'Encyclopédie ou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers de Diderot et d’Alembert avec l'objectif de l'améliorer et de la compléter. À la différence de cette dernière, elle est divisée en matières réparties sur 40 dictionnaires scientifiques. On visait ainsi à remédier au fractionnement jugé excessif de l'ouvrage de Diderot, qui obligeait « à lire cent articles pour avoir une idée suffisante d'un sujet. On voulut essayer si, en procédant différemment, l'analyse et la synthèse n'aboutiraient pas à une meilleure conciliation ». Elle fut lancée par souscriptions en 1782 par le libraire Charles-Joseph Panckoucke, établi à Lille puis à Paris, où il avait réussi à créer le premier empire journalistique de l’époque. Le libraire-éditeur, Clément Plomteux, établi à Liège, le seconda entre 1782 et 1789. La publication s'échelonna sur un demi-siècle, et prit fin en 1832. Après la mort de Charles-Joseph Panckoucke survenue en 1798, la publication fut assurée par son gendre et associé, Henri Agasse (1752-1813), puis par sa fille Antoinette-Pauline Agasse, veuve de ce dernier. Cette entreprise, à laquelle participèrent plusieurs centaines d'auteurs, aboutit à un ensemble de 206 volumes (159 de texte sur deux colonnes et 47 de planches), comportant plus de 125 000 pages et près de 4 500 gravures, Les contributeurs étaient des spécialistes et de grands scientifiques de l'époque, qui avaient une certaine liberté d’écriture, dépassant de la sorte les compilations généralistes de l’encyclopédie précédente. Les trois libraires-éditeurs connurent d'ailleurs quelques difficultés pour canaliser la production de leurs directeurs de dictionnaires scientifiques. Ainsi, des matières proches, comme l'agriculture et l'art aratoire (c'est-à-dire le labourage), auraient pu être regroupées en une seule, ce qui aurait donné une meilleure cohésion d'ensemble. Il en est de même pour les jeux mathématiques et les amusements des sciences mathématiques. Le titre complet est : L’Encyclopédie méthodique ou par ordre de matières par une société de gens de lettres, de savants et d'artistes ; précédée d'un Vocabulaire universel, servant de table pour tout l'ouvrage, ornée des portraits de MM. Diderot et d'Alembert, premiers éditeurs de l'Encyclopédie. Comme l’Encyclopédie de Diderot et D’Alembert, l’Encyclopédie méthodique a été contrefaite (« piratée ») à Padoue, alors située sur le territoire de la République de Venise, entre 1784 et 1817 sous le titre : Encyclopédie méthodique. Nouvele [sic] édition enrichie de remarques dédiée à la sérénissime République de Venise (jusqu’en 1797), puis Encyclopédie méthodique par ordre de matieres (après la chute de la République de Venise, en 1797).On ignore ici aussi le nombre complet des volumes et il est possible que toutes les matières de l’édition parisienne n’aient pas été reproduites. Sans surprise, les bibliothèques françaises ont très peu de volumes « vénitiens », alors que les bibliothèques italiennes en sont bien pourvues. (fr)
  • L'Encyclopédie méthodique, dite « Encyclopédie Panckoucke », est une encyclopédie monumentale fondée sur l'Encyclopédie ou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers de Diderot et d’Alembert avec l'objectif de l'améliorer et de la compléter. À la différence de cette dernière, elle est divisée en matières réparties sur 40 dictionnaires scientifiques. On visait ainsi à remédier au fractionnement jugé excessif de l'ouvrage de Diderot, qui obligeait « à lire cent articles pour avoir une idée suffisante d'un sujet. On voulut essayer si, en procédant différemment, l'analyse et la synthèse n'aboutiraient pas à une meilleure conciliation ». Elle fut lancée par souscriptions en 1782 par le libraire Charles-Joseph Panckoucke, établi à Lille puis à Paris, où il avait réussi à créer le premier empire journalistique de l’époque. Le libraire-éditeur, Clément Plomteux, établi à Liège, le seconda entre 1782 et 1789. La publication s'échelonna sur un demi-siècle, et prit fin en 1832. Après la mort de Charles-Joseph Panckoucke survenue en 1798, la publication fut assurée par son gendre et associé, Henri Agasse (1752-1813), puis par sa fille Antoinette-Pauline Agasse, veuve de ce dernier. Cette entreprise, à laquelle participèrent plusieurs centaines d'auteurs, aboutit à un ensemble de 206 volumes (159 de texte sur deux colonnes et 47 de planches), comportant plus de 125 000 pages et près de 4 500 gravures, Les contributeurs étaient des spécialistes et de grands scientifiques de l'époque, qui avaient une certaine liberté d’écriture, dépassant de la sorte les compilations généralistes de l’encyclopédie précédente. Les trois libraires-éditeurs connurent d'ailleurs quelques difficultés pour canaliser la production de leurs directeurs de dictionnaires scientifiques. Ainsi, des matières proches, comme l'agriculture et l'art aratoire (c'est-à-dire le labourage), auraient pu être regroupées en une seule, ce qui aurait donné une meilleure cohésion d'ensemble. Il en est de même pour les jeux mathématiques et les amusements des sciences mathématiques. Le titre complet est : L’Encyclopédie méthodique ou par ordre de matières par une société de gens de lettres, de savants et d'artistes ; précédée d'un Vocabulaire universel, servant de table pour tout l'ouvrage, ornée des portraits de MM. Diderot et d'Alembert, premiers éditeurs de l'Encyclopédie. Comme l’Encyclopédie de Diderot et D’Alembert, l’Encyclopédie méthodique a été contrefaite (« piratée ») à Padoue, alors située sur le territoire de la République de Venise, entre 1784 et 1817 sous le titre : Encyclopédie méthodique. Nouvele [sic] édition enrichie de remarques dédiée à la sérénissime République de Venise (jusqu’en 1797), puis Encyclopédie méthodique par ordre de matieres (après la chute de la République de Venise, en 1797).On ignore ici aussi le nombre complet des volumes et il est possible que toutes les matières de l’édition parisienne n’aient pas été reproduites. Sans surprise, les bibliothèques françaises ont très peu de volumes « vénitiens », alors que les bibliothèques italiennes en sont bien pourvues. (fr)
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  • Première page de l'Encyclopédie méthodique dédiée à Jean Charles Pierre Lenoir. (fr)
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  • L'Encyclopédie méthodique, dite « Encyclopédie Panckoucke », est une encyclopédie monumentale fondée sur l'Encyclopédie ou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers de Diderot et d’Alembert avec l'objectif de l'améliorer et de la compléter. À la différence de cette dernière, elle est divisée en matières réparties sur 40 dictionnaires scientifiques. On visait ainsi à remédier au fractionnement jugé excessif de l'ouvrage de Diderot, qui obligeait « à lire cent articles pour avoir une idée suffisante d'un sujet. On voulut essayer si, en procédant différemment, l'analyse et la synthèse n'aboutiraient pas à une meilleure conciliation ». (fr)
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