Jacques de Falaise (nom de scène de Jacques Simon), né en 1754 près de Falaise et mort en 1825 à Paris, est un carrier français devenu célèbre au début du XIXe siècle pour ses capacités d'ingestion. Embauché d'abord par le prestidigitateur Louis Comte dans son théâtre parisien en 1816, il connaît la renommée pendant quelques années pour des « expériences polyphagiques », au cours desquelles il ingurgite des noix, des pipes, des œufs durs non écalés, des fleurs avec leur tige, des montres et des animaux vivants, tels des souris, des moineaux, mais aussi des anguilles ou des écrevisses. Contraint par plusieurs gastro-entérites d'arrêter ses exploits, il se suicide en 1825. Son autopsie fait l'objet d'un mémoire qui connaît une large diffusion en Europe, dont il résulte notamment que Jacques

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  • Jacques de Falaise (nom de scène de Jacques Simon), né en 1754 près de Falaise et mort en 1825 à Paris, est un carrier français devenu célèbre au début du XIXe siècle pour ses capacités d'ingestion. Embauché d'abord par le prestidigitateur Louis Comte dans son théâtre parisien en 1816, il connaît la renommée pendant quelques années pour des « expériences polyphagiques », au cours desquelles il ingurgite des noix, des pipes, des œufs durs non écalés, des fleurs avec leur tige, des montres et des animaux vivants, tels des souris, des moineaux, mais aussi des anguilles ou des écrevisses. Contraint par plusieurs gastro-entérites d'arrêter ses exploits, il se suicide en 1825. Son autopsie fait l'objet d'un mémoire qui connaît une large diffusion en Europe, dont il résulte notamment que Jacques de Falaise n'était pas doté d'organes digestifs exceptionnels et qu'il se livrait à ses exercices par désir de briller et non par l'effet d'une dépravation de l'appétit. Il est considéré comme « l'ancêtre » des « mérycistes » de cirque. (fr)
  • Jacques de Falaise (nom de scène de Jacques Simon), né en 1754 près de Falaise et mort en 1825 à Paris, est un carrier français devenu célèbre au début du XIXe siècle pour ses capacités d'ingestion. Embauché d'abord par le prestidigitateur Louis Comte dans son théâtre parisien en 1816, il connaît la renommée pendant quelques années pour des « expériences polyphagiques », au cours desquelles il ingurgite des noix, des pipes, des œufs durs non écalés, des fleurs avec leur tige, des montres et des animaux vivants, tels des souris, des moineaux, mais aussi des anguilles ou des écrevisses. Contraint par plusieurs gastro-entérites d'arrêter ses exploits, il se suicide en 1825. Son autopsie fait l'objet d'un mémoire qui connaît une large diffusion en Europe, dont il résulte notamment que Jacques de Falaise n'était pas doté d'organes digestifs exceptionnels et qu'il se livrait à ses exercices par désir de briller et non par l'effet d'une dépravation de l'appétit. Il est considéré comme « l'ancêtre » des « mérycistes » de cirque. (fr)
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  • Le poliphageJacques de Falaise chez M. Comte, gravure anonyme de 1820. Jacques de Falaise, assis à une table, tient dans une main une souris vivante. Devant lui, un oiseau dans une cage, une anguille, une écrevisse, une fleur, des noix, des cartes à jouer et une épée.
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  • Le poliphage Jacques de Falaise chez M. Comte, gravure anonyme de 1820. Jacques de Falaise, assis à une table, tient dans une main une souris vivante. Devant lui, un oiseau dans une cage, une anguille, une écrevisse, une fleur, des noix, des cartes à jouer et une épée. (fr)
  • Le poliphage Jacques de Falaise chez M. Comte, gravure anonyme de 1820. Jacques de Falaise, assis à une table, tient dans une main une souris vivante. Devant lui, un oiseau dans une cage, une anguille, une écrevisse, une fleur, des noix, des cartes à jouer et une épée. (fr)
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  • Jacques de Falaise (fr)
  • La Mésangère (fr)
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  • Jacques de Falaise (fr)
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prop-fr:texte
  • Selon Jean-Baptiste Félix Descuret, le gourmand ; le friand est ; le goinfre ; le goulu ; le glouton, enfin, est ; il . Pour préciser ces nuances, Descuret donne les exemples suivants : . (fr)
  • L'éditeur des Derniers Contes de Charles-Philippe de Chennevières-Pointel, dit Jean de Falaise, note humoristiquement que . (fr)
  • Charles Domery, un autre fameux polyphage, mangea en une journée, sous contrôle médical, de tétine crue de vache, de bœuf cru et de bougie. Il consommait quatre à cinq livres d'herbe par jour quand la viande venait à manquer et aurait dévoré en une année . (fr)
  • L'érudit clergyman britannique . (fr)
  • L'omophage, parfois écrit homophage, est, selon lEncyclopédie, celui qui mange de la chair crue. Pour Joseph Favre, les des omophages . Jean-Baptiste Félix Descuret nuance : . (fr)
  • Le docteur Beaudé devient ultérieurement vice-président du conseil de salubrité de la ville de Paris, médecin de l'Opéra et inspecteur des eaux minérales pour le département de la Seine, une fonction dont Claude Lachaise note que non seulement elle n'a avec le Mémoire de 1826, mais qu'en outre elle est . (fr)
  • Le mot latin polyphagus est attesté chez Suétone, mais constitue un hapax en latin classique, ce qui a poussé Robert Littman à suggérer de le traduire par crocodile. Le terme est employé par Suétone pour désigner Arpocras, un Égyptien ou un Alexandrin contemporain de Néron qui . Ce mot savant est employé dans plusieurs dissertations médicales au , où il voisine avec allotriophagus et lithophagus . (fr)
  • Dans le langage de l'époque, les tours de magie sont des , les magiciens des et leur spectacle, de la . (fr)
  • Le mérycisme est . Les de cirque se sont exercés à régurgiter des objets de plus en plus grands, en commençant par exemple, selon Harry Houdini, par de très petites pommes de terre. L'exercice peut être cependant dangereux. Alexandre de Hübner rapporte ainsi avoir vu en Chine un saltimbanque , tandis que son camarade . (fr)
  • La confusion entre l'anguille et la couleuvre, réputée immangeable, serait à l'origine de l'expression avaler des couleuvres. Dans , Jean-Baptiste Félix Descuret soutient que Jacques de Falaise, tout comme Tarrare, les couleuvres que les anguilles. (fr)
  • Selon Jean-Baptiste Félix Descuret, le gourmand ; le friand est ; le goinfre ; le goulu ; le glouton, enfin, est ; il . Pour préciser ces nuances, Descuret donne les exemples suivants : . (fr)
  • L'éditeur des Derniers Contes de Charles-Philippe de Chennevières-Pointel, dit Jean de Falaise, note humoristiquement que . (fr)
  • Charles Domery, un autre fameux polyphage, mangea en une journée, sous contrôle médical, de tétine crue de vache, de bœuf cru et de bougie. Il consommait quatre à cinq livres d'herbe par jour quand la viande venait à manquer et aurait dévoré en une année . (fr)
  • L'érudit clergyman britannique . (fr)
  • L'omophage, parfois écrit homophage, est, selon lEncyclopédie, celui qui mange de la chair crue. Pour Joseph Favre, les des omophages . Jean-Baptiste Félix Descuret nuance : . (fr)
  • Le docteur Beaudé devient ultérieurement vice-président du conseil de salubrité de la ville de Paris, médecin de l'Opéra et inspecteur des eaux minérales pour le département de la Seine, une fonction dont Claude Lachaise note que non seulement elle n'a avec le Mémoire de 1826, mais qu'en outre elle est . (fr)
  • Le mot latin polyphagus est attesté chez Suétone, mais constitue un hapax en latin classique, ce qui a poussé Robert Littman à suggérer de le traduire par crocodile. Le terme est employé par Suétone pour désigner Arpocras, un Égyptien ou un Alexandrin contemporain de Néron qui . Ce mot savant est employé dans plusieurs dissertations médicales au , où il voisine avec allotriophagus et lithophagus . (fr)
  • Dans le langage de l'époque, les tours de magie sont des , les magiciens des et leur spectacle, de la . (fr)
  • Le mérycisme est . Les de cirque se sont exercés à régurgiter des objets de plus en plus grands, en commençant par exemple, selon Harry Houdini, par de très petites pommes de terre. L'exercice peut être cependant dangereux. Alexandre de Hübner rapporte ainsi avoir vu en Chine un saltimbanque , tandis que son camarade . (fr)
  • La confusion entre l'anguille et la couleuvre, réputée immangeable, serait à l'origine de l'expression avaler des couleuvres. Dans , Jean-Baptiste Félix Descuret soutient que Jacques de Falaise, tout comme Tarrare, les couleuvres que les anguilles. (fr)
prop-fr:titre
  • Observations sur les modes et les usages de Paris, pour servir d'explication aux 115 caricatures publiées sous le titre de Bon genre depuis le commencement du dix-neuvième siècle (fr)
  • Notice sur Jacques de Falaise, ses habitudes, sa nourriture et les moyens qu'il emploie pour conserver sa santé (fr)
  • The Two-headed Boy, and Other Medical Marvels (fr)
  • Observations sur les modes et les usages de Paris, pour servir d'explication aux 115 caricatures publiées sous le titre de Bon genre depuis le commencement du dix-neuvième siècle (fr)
  • Notice sur Jacques de Falaise, ses habitudes, sa nourriture et les moyens qu'il emploie pour conserver sa santé (fr)
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prop-fr:titreChapitre
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  • Nouvelle Bibliothèqe médicale (fr)
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  • BA (fr)
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  • Cornell University Press (fr)
  • Ballard (fr)
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  • Jacques de Falaise (nom de scène de Jacques Simon), né en 1754 près de Falaise et mort en 1825 à Paris, est un carrier français devenu célèbre au début du XIXe siècle pour ses capacités d'ingestion. Embauché d'abord par le prestidigitateur Louis Comte dans son théâtre parisien en 1816, il connaît la renommée pendant quelques années pour des « expériences polyphagiques », au cours desquelles il ingurgite des noix, des pipes, des œufs durs non écalés, des fleurs avec leur tige, des montres et des animaux vivants, tels des souris, des moineaux, mais aussi des anguilles ou des écrevisses. Contraint par plusieurs gastro-entérites d'arrêter ses exploits, il se suicide en 1825. Son autopsie fait l'objet d'un mémoire qui connaît une large diffusion en Europe, dont il résulte notamment que Jacques (fr)
  • Jacques de Falaise (nom de scène de Jacques Simon), né en 1754 près de Falaise et mort en 1825 à Paris, est un carrier français devenu célèbre au début du XIXe siècle pour ses capacités d'ingestion. Embauché d'abord par le prestidigitateur Louis Comte dans son théâtre parisien en 1816, il connaît la renommée pendant quelques années pour des « expériences polyphagiques », au cours desquelles il ingurgite des noix, des pipes, des œufs durs non écalés, des fleurs avec leur tige, des montres et des animaux vivants, tels des souris, des moineaux, mais aussi des anguilles ou des écrevisses. Contraint par plusieurs gastro-entérites d'arrêter ses exploits, il se suicide en 1825. Son autopsie fait l'objet d'un mémoire qui connaît une large diffusion en Europe, dont il résulte notamment que Jacques (fr)
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