Selon Israel Epstein, la notion des droits de l'homme était inconnue dans l'ancienne société tibétaine. Celle-ci connaissait le servage et une forme d’esclavage. Selon Melvyn Goldstein, il y avait divers sous-statuts : les serfs qui louaient des terres à un domaine moyennant redevances et avaient de lourdes obligations, ceux qui étaient attachés à un domaine mais ne détenaient pas de terres et avaient donc moins d'obligations, et les serviteurs attachés de façon héréditaire à la maisonnée d'un seigneur. Heidi Fjeld voit plutôt une hiérarchie sociale analogue au système de castes en Inde. Le Tibet n’avait pas, selon Heinrich Harrer, de système judiciaire organisé avec des tribunaux et la loi tibétaine comprenait parmi ses peines, des mutilations et la peine capitale. Cependant, selon Dawa N

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  • Selon Israel Epstein, la notion des droits de l'homme était inconnue dans l'ancienne société tibétaine. Celle-ci connaissait le servage et une forme d’esclavage. Selon Melvyn Goldstein, il y avait divers sous-statuts : les serfs qui louaient des terres à un domaine moyennant redevances et avaient de lourdes obligations, ceux qui étaient attachés à un domaine mais ne détenaient pas de terres et avaient donc moins d'obligations, et les serviteurs attachés de façon héréditaire à la maisonnée d'un seigneur. Heidi Fjeld voit plutôt une hiérarchie sociale analogue au système de castes en Inde. Le Tibet n’avait pas, selon Heinrich Harrer, de système judiciaire organisé avec des tribunaux et la loi tibétaine comprenait parmi ses peines, des mutilations et la peine capitale. Cependant, selon Dawa Norbu, la peine capitale et les mutilations diminuèrent considérablement et finalement, le 13e dalaï-lama interdit officiellement ces peines contraires au bouddhisme en 1898 et en 1913. À la fin des années 1950, Fosco Maraini affirme que « les Tibétains [lui] ont paru un peuple véritablement heureux. Le bonheur ne dépend pas aussi nécessairement de la structure sociale ou du système de gouvernement… », et Robert W. Ford, qui vécut cinq ans au Tibet à la fin des années 1940, précise que si les gens étaient pauvres, la nourriture ne manquait pas et le bonheur régnait. Selon le ministère américain des Affaires étrangères, les violations des droits de l'homme après 1950 au Tibet concernent la liberté de religion, de croyance et d'association. Au nombre de ces violations, les arrestations arbitraires et les mauvais traitements en prison, dont la torture. La fait encore défaut, rendant difficile de déterminer précisément l'étendue des violations des droits de l'homme. Une série de rapports publiés dans les dernières années 1980 indique que la Chine forçait les Tibétains à participer aux programmes de contrôle de naissance stricts qui imposaient avortements et stérilisations forcées, et même l'infanticide. Selon un rapport d'Amnesty International de 1992, les normes juridiques en Chine ne satisfont pas aux « normes internationales ». Le rapport accuse le gouvernement de conserver l'internement des prisonniers politiques et la peine de mort dans son code pénal, et de ne pas réagir face aux mauvais traitements, y compris la torture et parfois la mort. Le statut de la religion, principalement quand il est en relation avec des chefs à la fois religieux et politiques, comme le 14e dalaï-lama, fait l'objet de critiques. (fr)
  • Selon Israel Epstein, la notion des droits de l'homme était inconnue dans l'ancienne société tibétaine. Celle-ci connaissait le servage et une forme d’esclavage. Selon Melvyn Goldstein, il y avait divers sous-statuts : les serfs qui louaient des terres à un domaine moyennant redevances et avaient de lourdes obligations, ceux qui étaient attachés à un domaine mais ne détenaient pas de terres et avaient donc moins d'obligations, et les serviteurs attachés de façon héréditaire à la maisonnée d'un seigneur. Heidi Fjeld voit plutôt une hiérarchie sociale analogue au système de castes en Inde. Le Tibet n’avait pas, selon Heinrich Harrer, de système judiciaire organisé avec des tribunaux et la loi tibétaine comprenait parmi ses peines, des mutilations et la peine capitale. Cependant, selon Dawa Norbu, la peine capitale et les mutilations diminuèrent considérablement et finalement, le 13e dalaï-lama interdit officiellement ces peines contraires au bouddhisme en 1898 et en 1913. À la fin des années 1950, Fosco Maraini affirme que « les Tibétains [lui] ont paru un peuple véritablement heureux. Le bonheur ne dépend pas aussi nécessairement de la structure sociale ou du système de gouvernement… », et Robert W. Ford, qui vécut cinq ans au Tibet à la fin des années 1940, précise que si les gens étaient pauvres, la nourriture ne manquait pas et le bonheur régnait. Selon le ministère américain des Affaires étrangères, les violations des droits de l'homme après 1950 au Tibet concernent la liberté de religion, de croyance et d'association. Au nombre de ces violations, les arrestations arbitraires et les mauvais traitements en prison, dont la torture. La fait encore défaut, rendant difficile de déterminer précisément l'étendue des violations des droits de l'homme. Une série de rapports publiés dans les dernières années 1980 indique que la Chine forçait les Tibétains à participer aux programmes de contrôle de naissance stricts qui imposaient avortements et stérilisations forcées, et même l'infanticide. Selon un rapport d'Amnesty International de 1992, les normes juridiques en Chine ne satisfont pas aux « normes internationales ». Le rapport accuse le gouvernement de conserver l'internement des prisonniers politiques et la peine de mort dans son code pénal, et de ne pas réagir face aux mauvais traitements, y compris la torture et parfois la mort. Le statut de la religion, principalement quand il est en relation avec des chefs à la fois religieux et politiques, comme le 14e dalaï-lama, fait l'objet de critiques. (fr)
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  • Oriental and India Office Collection (fr)
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  • Le Système de servage féodal au Tibet (fr)
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  • Asia, Pacific and Africa Collections, British Library (fr)
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  • http://www.npc.cn/englishnpc/Special_NPC_Delegation/2009-03/16/content_1493427_10.htmX|titre=People's Health and Demographic Growth (fr)
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  • Selon Israel Epstein, la notion des droits de l'homme était inconnue dans l'ancienne société tibétaine. Celle-ci connaissait le servage et une forme d’esclavage. Selon Melvyn Goldstein, il y avait divers sous-statuts : les serfs qui louaient des terres à un domaine moyennant redevances et avaient de lourdes obligations, ceux qui étaient attachés à un domaine mais ne détenaient pas de terres et avaient donc moins d'obligations, et les serviteurs attachés de façon héréditaire à la maisonnée d'un seigneur. Heidi Fjeld voit plutôt une hiérarchie sociale analogue au système de castes en Inde. Le Tibet n’avait pas, selon Heinrich Harrer, de système judiciaire organisé avec des tribunaux et la loi tibétaine comprenait parmi ses peines, des mutilations et la peine capitale. Cependant, selon Dawa N (fr)
  • Selon Israel Epstein, la notion des droits de l'homme était inconnue dans l'ancienne société tibétaine. Celle-ci connaissait le servage et une forme d’esclavage. Selon Melvyn Goldstein, il y avait divers sous-statuts : les serfs qui louaient des terres à un domaine moyennant redevances et avaient de lourdes obligations, ceux qui étaient attachés à un domaine mais ne détenaient pas de terres et avaient donc moins d'obligations, et les serviteurs attachés de façon héréditaire à la maisonnée d'un seigneur. Heidi Fjeld voit plutôt une hiérarchie sociale analogue au système de castes en Inde. Le Tibet n’avait pas, selon Heinrich Harrer, de système judiciaire organisé avec des tribunaux et la loi tibétaine comprenait parmi ses peines, des mutilations et la peine capitale. Cependant, selon Dawa N (fr)
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  • Droits de l'homme au Tibet (fr)
  • حقوق الإنسان في التبت (ar)
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