Le doute cartésien est une composante de la philosophie de René Descartes qui se décline en plusieurs modalités au long de son œuvre. Il y a ainsi le doute concernant la vérité de nos perceptions, doute qui porte sur les sens, et qui est appuyé, dans la première Méditation métaphysique, par l'exemple des illusions d'optique. Il y a aussi le doute hyperbolique : le doute, qui ne portait alors que sur le sensible, atteint toute la sphère du réel, le monde intelligible y compris. Les vérités scientifiques elles-mêmes ne sont plus à l'abri. C'est ce procédé du doute qui permet à Descartes d'aboutir, dans les Méditations métaphysiques, au cogito. C'est aussi lui qui prouve, de façon empirique (et non par une démonstration logique), l'existence de notre liberté (Les Principes de la philosophie,

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  • Le doute cartésien est une composante de la philosophie de René Descartes qui se décline en plusieurs modalités au long de son œuvre. Il y a ainsi le doute concernant la vérité de nos perceptions, doute qui porte sur les sens, et qui est appuyé, dans la première Méditation métaphysique, par l'exemple des illusions d'optique. Il y a aussi le doute hyperbolique : le doute, qui ne portait alors que sur le sensible, atteint toute la sphère du réel, le monde intelligible y compris. Les vérités scientifiques elles-mêmes ne sont plus à l'abri. C'est ce procédé du doute qui permet à Descartes d'aboutir, dans les Méditations métaphysiques, au cogito. C'est aussi lui qui prouve, de façon empirique (et non par une démonstration logique), l'existence de notre liberté (Les Principes de la philosophie, I, 39). Le doute chez Descartes doit être placé dans le contexte de la philosophie dominante de l'époque, dans la première moitié du XVIIe siècle, qui était celle de la scolastique. (fr)
  • Le doute cartésien est une composante de la philosophie de René Descartes qui se décline en plusieurs modalités au long de son œuvre. Il y a ainsi le doute concernant la vérité de nos perceptions, doute qui porte sur les sens, et qui est appuyé, dans la première Méditation métaphysique, par l'exemple des illusions d'optique. Il y a aussi le doute hyperbolique : le doute, qui ne portait alors que sur le sensible, atteint toute la sphère du réel, le monde intelligible y compris. Les vérités scientifiques elles-mêmes ne sont plus à l'abri. C'est ce procédé du doute qui permet à Descartes d'aboutir, dans les Méditations métaphysiques, au cogito. C'est aussi lui qui prouve, de façon empirique (et non par une démonstration logique), l'existence de notre liberté (Les Principes de la philosophie, I, 39). Le doute chez Descartes doit être placé dans le contexte de la philosophie dominante de l'époque, dans la première moitié du XVIIe siècle, qui était celle de la scolastique. (fr)
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  • Le doute cartésien est une composante de la philosophie de René Descartes qui se décline en plusieurs modalités au long de son œuvre. Il y a ainsi le doute concernant la vérité de nos perceptions, doute qui porte sur les sens, et qui est appuyé, dans la première Méditation métaphysique, par l'exemple des illusions d'optique. Il y a aussi le doute hyperbolique : le doute, qui ne portait alors que sur le sensible, atteint toute la sphère du réel, le monde intelligible y compris. Les vérités scientifiques elles-mêmes ne sont plus à l'abri. C'est ce procédé du doute qui permet à Descartes d'aboutir, dans les Méditations métaphysiques, au cogito. C'est aussi lui qui prouve, de façon empirique (et non par une démonstration logique), l'existence de notre liberté (Les Principes de la philosophie, (fr)
  • Le doute cartésien est une composante de la philosophie de René Descartes qui se décline en plusieurs modalités au long de son œuvre. Il y a ainsi le doute concernant la vérité de nos perceptions, doute qui porte sur les sens, et qui est appuyé, dans la première Méditation métaphysique, par l'exemple des illusions d'optique. Il y a aussi le doute hyperbolique : le doute, qui ne portait alors que sur le sensible, atteint toute la sphère du réel, le monde intelligible y compris. Les vérités scientifiques elles-mêmes ne sont plus à l'abri. C'est ce procédé du doute qui permet à Descartes d'aboutir, dans les Méditations métaphysiques, au cogito. C'est aussi lui qui prouve, de façon empirique (et non par une démonstration logique), l'existence de notre liberté (Les Principes de la philosophie, (fr)
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  • Cartesiaanse twijfel (nl)
  • Doute cartésien (fr)
  • Dubte metòdic (ca)
  • 方法的懐疑 (ja)
  • Cartesiaanse twijfel (nl)
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