dbo:abstract
|
- Le Croissant (autonyme : Le Creissent) est une aire linguistique de transition entre la langue occitane et la langue d'oïl située dans le centre de la France. Les parlers occitans et de langue d'oïl s'y rejoignent, se mélangent et sont intermédiaires entre ces deux ensembles linguistiques. Le nom est dû aux contours de cette zone qui évoquent un croissant. Le premier auteur qui a utilisé le terme de Croissant fut le linguiste Jules Ronjat, dans sa thèse de 1913. Deux grands parlers s'y trouvent. Le marchois, qui se rapproche davantage du limousin, à l'ouest va du Confolentais (Charente) jusqu'à Montluçon et sa région (ouest de l'Allier/Gorges du Cher) en passant par le nord de la Creuse et Guéret. Les deux-tiers est du Bourbonnais méridional sont quant à eux les parlers arverno-bourbonnais, la variété du Croissant qui rapproche de l'auvergnat, centrés autour de Chantelle et Vichy, et reçoivent des influences du francoprovençal. (fr)
- Le Croissant (autonyme : Le Creissent) est une aire linguistique de transition entre la langue occitane et la langue d'oïl située dans le centre de la France. Les parlers occitans et de langue d'oïl s'y rejoignent, se mélangent et sont intermédiaires entre ces deux ensembles linguistiques. Le nom est dû aux contours de cette zone qui évoquent un croissant. Le premier auteur qui a utilisé le terme de Croissant fut le linguiste Jules Ronjat, dans sa thèse de 1913. Deux grands parlers s'y trouvent. Le marchois, qui se rapproche davantage du limousin, à l'ouest va du Confolentais (Charente) jusqu'à Montluçon et sa région (ouest de l'Allier/Gorges du Cher) en passant par le nord de la Creuse et Guéret. Les deux-tiers est du Bourbonnais méridional sont quant à eux les parlers arverno-bourbonnais, la variété du Croissant qui rapproche de l'auvergnat, centrés autour de Chantelle et Vichy, et reçoivent des influences du francoprovençal. (fr)
|