Le coup d’État au Honduras du 28 juin 2009 voit l'armée soutenue par la Cour suprême et le Congrès arrêter et expulser le président Manuel Zelaya (PL), au paroxysme d'un conflit institutionnel tournant autour de la mise en place d'une consultation populaire qui devait avoir lieu le jour même. La tentative du président de consulter le peuple pour provoquer la réunion d'une assemblée constituante avait été interdite par les autorités judiciaires et était perçue comme une tentative de violer la règle constitutionnelle interdisant au président de briguer un second mandat.

Property Value
dbo:abstract
  • Le coup d’État au Honduras du 28 juin 2009 voit l'armée soutenue par la Cour suprême et le Congrès arrêter et expulser le président Manuel Zelaya (PL), au paroxysme d'un conflit institutionnel tournant autour de la mise en place d'une consultation populaire qui devait avoir lieu le jour même. La tentative du président de consulter le peuple pour provoquer la réunion d'une assemblée constituante avait été interdite par les autorités judiciaires et était perçue comme une tentative de violer la règle constitutionnelle interdisant au président de briguer un second mandat. Le jour même, la Cour suprême valide le renversement du président par l'armée. Le Parlement désigne un nouveau gouvernement, dirigé par Roberto Micheletti (PL), qui déclare le couvre-feu puis l'état d'urgence le 1er juillet. Zelaya bénéficie du soutien de la communauté internationale, dont l'ONU et l'OEA, ainsi que celui des États-Unis, du Venezuela et de la Colombie, qui condamnent la rupture de la légalité, appellent à la restauration du président démis et suspendent les concours financiers. Soutenu par une partie de la population qui manifeste de façon globalement pacifique, Manuel Zelaya parvient à rentrer dans son pays le 21 septembre, trouvant refuge à l'ambassade du Brésil. La Commission interaméricaine des droits de l'homme a dénoncé le 21 août 2009 un « usage disproportionné » de la force par le gouvernement de facto, ainsi que des arrestations arbitraires (entre 3 500 et 4 000 personnes, dans un pays d'environ huit millions d'habitants), l'usage arbitraire du couvre-feu, des traitements inhumains et dégradants, de mauvaises conditions de détention ainsi que la mort de 4 personnes et les blessures infligées à d'autres. Selon les observateurs de la politique hondurienne, Manuel Zelaya, bien qu'élu issu du Parti libéral (droite), a mené une politique qui lui a aliéné les institutions, la majeure partie de la population et son parti, comme l'adhésion du Honduras à l'Alternative bolivarienne pour les Amériques (ALBA). Des élections ont eu lieu le 29 novembre 2009. Remportées par le candidat du Parti national (droite), Porfirio Lobo Sosa, ces élections n'ont pas été reconnues par le Mercosur, et par bien d'autres pays. (fr)
  • Le coup d’État au Honduras du 28 juin 2009 voit l'armée soutenue par la Cour suprême et le Congrès arrêter et expulser le président Manuel Zelaya (PL), au paroxysme d'un conflit institutionnel tournant autour de la mise en place d'une consultation populaire qui devait avoir lieu le jour même. La tentative du président de consulter le peuple pour provoquer la réunion d'une assemblée constituante avait été interdite par les autorités judiciaires et était perçue comme une tentative de violer la règle constitutionnelle interdisant au président de briguer un second mandat. Le jour même, la Cour suprême valide le renversement du président par l'armée. Le Parlement désigne un nouveau gouvernement, dirigé par Roberto Micheletti (PL), qui déclare le couvre-feu puis l'état d'urgence le 1er juillet. Zelaya bénéficie du soutien de la communauté internationale, dont l'ONU et l'OEA, ainsi que celui des États-Unis, du Venezuela et de la Colombie, qui condamnent la rupture de la légalité, appellent à la restauration du président démis et suspendent les concours financiers. Soutenu par une partie de la population qui manifeste de façon globalement pacifique, Manuel Zelaya parvient à rentrer dans son pays le 21 septembre, trouvant refuge à l'ambassade du Brésil. La Commission interaméricaine des droits de l'homme a dénoncé le 21 août 2009 un « usage disproportionné » de la force par le gouvernement de facto, ainsi que des arrestations arbitraires (entre 3 500 et 4 000 personnes, dans un pays d'environ huit millions d'habitants), l'usage arbitraire du couvre-feu, des traitements inhumains et dégradants, de mauvaises conditions de détention ainsi que la mort de 4 personnes et les blessures infligées à d'autres. Selon les observateurs de la politique hondurienne, Manuel Zelaya, bien qu'élu issu du Parti libéral (droite), a mené une politique qui lui a aliéné les institutions, la majeure partie de la population et son parti, comme l'adhésion du Honduras à l'Alternative bolivarienne pour les Amériques (ALBA). Des élections ont eu lieu le 29 novembre 2009. Remportées par le candidat du Parti national (droite), Porfirio Lobo Sosa, ces élections n'ont pas été reconnues par le Mercosur, et par bien d'autres pays. (fr)
dbo:country
dbo:thumbnail
dbo:wikiPageID
  • 3940496 (xsd:integer)
dbo:wikiPageLength
  • 86015 (xsd:nonNegativeInteger)
dbo:wikiPageRevisionID
  • 183917399 (xsd:integer)
dbo:wikiPageWikiLink
prop-fr:fr
  • José Ignacio Rucci (fr)
  • Cesar Ham (fr)
  • Hugo Llorens (fr)
  • Frente Nacional contra el Golpe de Estado en Honduras (fr)
  • José Ignacio Rucci (fr)
  • Cesar Ham (fr)
  • Hugo Llorens (fr)
  • Frente Nacional contra el Golpe de Estado en Honduras (fr)
prop-fr:langue
  • en (fr)
  • en (fr)
prop-fr:wikiPageUsesTemplate
dct:subject
rdfs:comment
  • Le coup d’État au Honduras du 28 juin 2009 voit l'armée soutenue par la Cour suprême et le Congrès arrêter et expulser le président Manuel Zelaya (PL), au paroxysme d'un conflit institutionnel tournant autour de la mise en place d'une consultation populaire qui devait avoir lieu le jour même. La tentative du président de consulter le peuple pour provoquer la réunion d'une assemblée constituante avait été interdite par les autorités judiciaires et était perçue comme une tentative de violer la règle constitutionnelle interdisant au président de briguer un second mandat. (fr)
  • Le coup d’État au Honduras du 28 juin 2009 voit l'armée soutenue par la Cour suprême et le Congrès arrêter et expulser le président Manuel Zelaya (PL), au paroxysme d'un conflit institutionnel tournant autour de la mise en place d'une consultation populaire qui devait avoir lieu le jour même. La tentative du président de consulter le peuple pour provoquer la réunion d'une assemblée constituante avait été interdite par les autorités judiciaires et était perçue comme une tentative de violer la règle constitutionnelle interdisant au président de briguer un second mandat. (fr)
rdfs:label
  • 2009 Honduran coup d'état (en)
  • 2009年宏都拉斯軍事政變 (zh)
  • Державний переворот у Гондурасі (2009) (uk)
  • Colpo di Stato in Honduras del 2009 (it)
  • Coup d'État de 2009 au Honduras (fr)
  • Putsch in Honduras 2009 (de)
rdfs:seeAlso
owl:sameAs
prov:wasDerivedFrom
foaf:depiction
foaf:isPrimaryTopicOf
is dbo:battle of
is dbo:wikiPageRedirects of
is dbo:wikiPageWikiLink of
is oa:hasTarget of
is foaf:primaryTopic of