La Grande-Bretagne a contribué au projet Manhattan en aidant à amorcer les efforts pour construire les premières bombes atomiques aux États-Unis durant la Seconde Guerre mondiale et contribua à porter le projet jusqu'à son achèvement en août 1945 en fournissant une expertise cruciale. Faisant suite à la découverte de la fission nucléaire de l'uranium, les scientifiques Rudolf Peierls et Otto Frisch de l'université de Birmingham, calculèrent que la masse critique d'une sphère métallique pure d'uranium 235 ne dépassait pas 1 à 10 kilogrammes (2,2 à 22 livres) et produirait une explosion aussi puissante que plusieurs milliers de tonnes de dynamite. Le mémorandum de Frisch et Peierls incita la Grande-Bretagne à créer son propre projet de bombe atomique connu sous le nom de Tube Alloys. Mark Ol

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  • La Grande-Bretagne a contribué au projet Manhattan en aidant à amorcer les efforts pour construire les premières bombes atomiques aux États-Unis durant la Seconde Guerre mondiale et contribua à porter le projet jusqu'à son achèvement en août 1945 en fournissant une expertise cruciale. Faisant suite à la découverte de la fission nucléaire de l'uranium, les scientifiques Rudolf Peierls et Otto Frisch de l'université de Birmingham, calculèrent que la masse critique d'une sphère métallique pure d'uranium 235 ne dépassait pas 1 à 10 kilogrammes (2,2 à 22 livres) et produirait une explosion aussi puissante que plusieurs milliers de tonnes de dynamite. Le mémorandum de Frisch et Peierls incita la Grande-Bretagne à créer son propre projet de bombe atomique connu sous le nom de Tube Alloys. Mark Oliphant, un physicien australien travaillant en Grande-Bretagne a largement contribué à faire connaître les résultats britanniques aux États-Unis, ce qui encouragea le développement du projet américain "Manhattan". À l'origine, le projet britannique était plus étendu et avancé, mais après l'entrée en guerre des États-Unis, il fut rapidement surpassé et éclipsé par son homologue américain. Le gouvernement britannique décida de laisser en suspens ses propres ambitions nucléaires et de participer au projet américain. En août 1943, le Premier ministre Winston Churchill et le président Franklin Roosevelt signèrent l'accord de Québec, qui prévoyait la coopération entre les deux pays. Cet accord mettait sur pied le (Combined Policy Committee) et l' (Combined Development Committee) afin de coordonner les efforts des États-Unis, du Royaume-Uni et du Canada. Une mission britannique dirigée par Wallace Akers, aida au développement de la technologie de la diffusion gazeuse à New York. La Grande-Bretagne produisit également le nickel en poudre nécessaires pour le processus de diffusion gazeuse. Une autre mission, dirigée par Mark Oliphant agissant en tant que directeur adjoint au Laboratoire de radiations de Berkeley, apporta son aide avec le processus de séparation électromagnétique. James Chadwick était le chef d'une équipe renommée de scientifiques britanniques au Laboratoire de Los Alamos incluant Niels Bohr, Peierls, Frisch, Sir Geoffrey Taylor et Klaus Fuchs, qui se révéla par la suite être un espion soviétique dans le domaine nucléaire. Quatre membres de la mission britannique devinrent des chefs de groupe à Los Alamos. William Penney observa le bombardement de Nagasaki et participa à l'opération Crossroads de tests nucléaires en 1946. La coopération s'acheva avec la Loi sur l'énergie atomique (Atomic Energy Act) de 1946 plus connu sous le nom de Loi McMahon (McMahon Act), et Ernest Titterton, le dernier employé du gouvernement britannique, quitta Los Alamos le 12 avril 1947. La Grande-Bretagne poursuivit ensuite avec son propre programme d'armement nucléaire pour devenir le troisième pays à tester une arme nucléaire développée de manière indépendante en octobre 1952. (fr)
  • La Grande-Bretagne a contribué au projet Manhattan en aidant à amorcer les efforts pour construire les premières bombes atomiques aux États-Unis durant la Seconde Guerre mondiale et contribua à porter le projet jusqu'à son achèvement en août 1945 en fournissant une expertise cruciale. Faisant suite à la découverte de la fission nucléaire de l'uranium, les scientifiques Rudolf Peierls et Otto Frisch de l'université de Birmingham, calculèrent que la masse critique d'une sphère métallique pure d'uranium 235 ne dépassait pas 1 à 10 kilogrammes (2,2 à 22 livres) et produirait une explosion aussi puissante que plusieurs milliers de tonnes de dynamite. Le mémorandum de Frisch et Peierls incita la Grande-Bretagne à créer son propre projet de bombe atomique connu sous le nom de Tube Alloys. Mark Oliphant, un physicien australien travaillant en Grande-Bretagne a largement contribué à faire connaître les résultats britanniques aux États-Unis, ce qui encouragea le développement du projet américain "Manhattan". À l'origine, le projet britannique était plus étendu et avancé, mais après l'entrée en guerre des États-Unis, il fut rapidement surpassé et éclipsé par son homologue américain. Le gouvernement britannique décida de laisser en suspens ses propres ambitions nucléaires et de participer au projet américain. En août 1943, le Premier ministre Winston Churchill et le président Franklin Roosevelt signèrent l'accord de Québec, qui prévoyait la coopération entre les deux pays. Cet accord mettait sur pied le (Combined Policy Committee) et l' (Combined Development Committee) afin de coordonner les efforts des États-Unis, du Royaume-Uni et du Canada. Une mission britannique dirigée par Wallace Akers, aida au développement de la technologie de la diffusion gazeuse à New York. La Grande-Bretagne produisit également le nickel en poudre nécessaires pour le processus de diffusion gazeuse. Une autre mission, dirigée par Mark Oliphant agissant en tant que directeur adjoint au Laboratoire de radiations de Berkeley, apporta son aide avec le processus de séparation électromagnétique. James Chadwick était le chef d'une équipe renommée de scientifiques britanniques au Laboratoire de Los Alamos incluant Niels Bohr, Peierls, Frisch, Sir Geoffrey Taylor et Klaus Fuchs, qui se révéla par la suite être un espion soviétique dans le domaine nucléaire. Quatre membres de la mission britannique devinrent des chefs de groupe à Los Alamos. William Penney observa le bombardement de Nagasaki et participa à l'opération Crossroads de tests nucléaires en 1946. La coopération s'acheva avec la Loi sur l'énergie atomique (Atomic Energy Act) de 1946 plus connu sous le nom de Loi McMahon (McMahon Act), et Ernest Titterton, le dernier employé du gouvernement britannique, quitta Los Alamos le 12 avril 1947. La Grande-Bretagne poursuivit ensuite avec son propre programme d'armement nucléaire pour devenir le troisième pays à tester une arme nucléaire développée de manière indépendante en octobre 1952. (fr)
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  • Loi sur l'énergie atomique de 1946 (fr)
  • William Penney (fr)
  • Philip Baxter (fr)
  • Bourke B. Hickenlooper (fr)
  • Charles Jocelyn Hambro (fr)
  • Charles Kenneth Leith (fr)
  • Clydach, Swansea (fr)
  • Egon Bretscher (fr)
  • Eric Welsh (fr)
  • Ernest Titterton (fr)
  • Espions atomiques (fr)
  • Frank Godbould Lee (fr)
  • Frank Kearton (fr)
  • Frederick L. Hovde (fr)
  • George B. Pegram (fr)
  • Harry Julius Emeléus (fr)
  • Heinrich Gerhard Kuhn (fr)
  • High Explosive Research (fr)
  • Initiateur à neutrons modulés (fr)
  • Jack Mackenzie (fr)
  • John Jestyn Llewellin, 1er Baron Llewellin (fr)
  • La "Super" bombe de Teller (fr)
  • Micheal Willcox Perrin (fr)
  • Mission d'état-major conjoint britannique (fr)
  • Mond Nickel Company (fr)
  • Reverse Lend-Lease (fr)
  • Robert Ralph Furman (fr)
  • Roger Makins, 1er Baron Sherfield (fr)
  • Ronald Ian Campbell (fr)
  • Wilhelm D. Steyr (fr)
  • Wilson Brown, Jr. (fr)
  • espions atomiques (fr)
  • initiateur à neutrons modulés (fr)
  • réacteur au Graphite X-10 (fr)
  • Conseil pour la science et la recherche industrielle (fr)
  • étranger ennemi (fr)
  • Loi sur l'énergie atomique de 1946 (fr)
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  • Charles Hambro (fr)
  • C. J. Mackenzie (fr)
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  • Clydach (fr)
  • Frank Lee (fr)
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  • Robert R. Furman (fr)
  • détonateur Urchin (fr)
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  • Atomic Energy Act of 1946 (fr)
  • William Penney (fr)
  • Philip Baxter (fr)
  • Atomic spies (fr)
  • Bourke B. Hickenlooper (fr)
  • British Defence Staff – US (fr)
  • Charles Jocelyn Hambro (fr)
  • Charles Kenneth Leith (fr)
  • Clydach, Swansea (fr)
  • Council for Scientific and Industrial Research (fr)
  • Eric Welsh (fr)
  • Ernest Titterton (fr)
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  • Frederick L. Hovde (fr)
  • George B. Pegram (fr)
  • Harry Julius Emeléus (fr)
  • Heinrich Gerhard Kuhn (fr)
  • High Explosive Research (fr)
  • Jack Mackenzie (fr)
  • Michael Perrin (fr)
  • Modulated neutron initiator (fr)
  • Mond Nickel Company (fr)
  • Reverse Lend-lease (fr)
  • Robert R. Furman (fr)
  • Roger Makins, 1er Baron Sherfield (fr)
  • Ronald Ian Campbell (fr)
  • Teller's "Super" bomb (fr)
  • Wilhelm D. Steyr (fr)
  • Wilson Brown (fr)
  • X-10 Graphite Reactor (fr)
  • ennemy aliens (fr)
  • Atomic Energy Act of 1946 (fr)
  • William Penney (fr)
  • Philip Baxter (fr)
  • Atomic spies (fr)
  • Bourke B. Hickenlooper (fr)
  • British Defence Staff – US (fr)
  • Charles Jocelyn Hambro (fr)
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  • Council for Scientific and Industrial Research (fr)
  • Eric Welsh (fr)
  • Ernest Titterton (fr)
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  • La Grande-Bretagne a contribué au projet Manhattan en aidant à amorcer les efforts pour construire les premières bombes atomiques aux États-Unis durant la Seconde Guerre mondiale et contribua à porter le projet jusqu'à son achèvement en août 1945 en fournissant une expertise cruciale. Faisant suite à la découverte de la fission nucléaire de l'uranium, les scientifiques Rudolf Peierls et Otto Frisch de l'université de Birmingham, calculèrent que la masse critique d'une sphère métallique pure d'uranium 235 ne dépassait pas 1 à 10 kilogrammes (2,2 à 22 livres) et produirait une explosion aussi puissante que plusieurs milliers de tonnes de dynamite. Le mémorandum de Frisch et Peierls incita la Grande-Bretagne à créer son propre projet de bombe atomique connu sous le nom de Tube Alloys. Mark Ol (fr)
  • La Grande-Bretagne a contribué au projet Manhattan en aidant à amorcer les efforts pour construire les premières bombes atomiques aux États-Unis durant la Seconde Guerre mondiale et contribua à porter le projet jusqu'à son achèvement en août 1945 en fournissant une expertise cruciale. Faisant suite à la découverte de la fission nucléaire de l'uranium, les scientifiques Rudolf Peierls et Otto Frisch de l'université de Birmingham, calculèrent que la masse critique d'une sphère métallique pure d'uranium 235 ne dépassait pas 1 à 10 kilogrammes (2,2 à 22 livres) et produirait une explosion aussi puissante que plusieurs milliers de tonnes de dynamite. Le mémorandum de Frisch et Peierls incita la Grande-Bretagne à créer son propre projet de bombe atomique connu sous le nom de Tube Alloys. Mark Ol (fr)
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  • Contribution britannique au projet Manhattan (fr)
  • 英国对曼哈顿计划的贡献 (zh)
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