Cet article relate les effets sur la santé publique de la pandémie de Covid-19 au Québec. Par rapport au reste de l'Occident, le Québec bénéficie d'une arrivée tardive de la maladie sur son territoire, de sorte que des mesures de santé publique ont pu rapidement être mises en place afin d'endiguer la maladie. L'état d'urgence sanitaire est déclaré le 13 mars 2020, ce qui donne des pouvoirs étendus à la ministre de la Santé et des Services sociaux.

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  • Cet article relate les effets sur la santé publique de la pandémie de Covid-19 au Québec. Par rapport au reste de l'Occident, le Québec bénéficie d'une arrivée tardive de la maladie sur son territoire, de sorte que des mesures de santé publique ont pu rapidement être mises en place afin d'endiguer la maladie. L'état d'urgence sanitaire est déclaré le 13 mars 2020, ce qui donne des pouvoirs étendus à la ministre de la Santé et des Services sociaux. Les autorités de la santé publique suivent les directives de l'OMS et mettent en place des cliniques de dépistage du virus afin de mieux détecter, suivre et isoler les cas. À la fin mars 2020, le premier ministre du Québec affirme que la province est « [...] un des endroits au monde où on teste le plus ». Le système de santé québécois est également adapté en prévision d'une vague de patients contagieux nécessitant des soins hospitaliers significatifs. On tente ainsi d'acquérir le plus rapidement possible de l'équipement de protection, d'établir des zones "chaudes" et "froides" dans les hôpitaux et d'augmenter le nombre de lits médicalisés. Des milliers de lits d'hôtels sont également réservés en cas de débordements des hôpitaux. Les travailleurs de la santé ont deux foix plus de chance que la population québécoise d'attraper la Covid. À la mi-octobre 2020, 17 000 travailleurs de la santé avaient attrapés la Covid-19, dont 340 ont été hospitalisés et 11 en sont morts. Les hôpitaux répondent relativement bien aux besoins à ce niveau, ce qui n'est cependant pas le cas des centres d'hébergement et de soins de longue durée (CHSLD), demeurés dans l'angle mort des autorités sanitaires et dont environ le quart des établissements a recensé au moins un cas de Covid-19 parmi les patients ou le personnel au début du mois d'avril. Le 17 mars 2020, juste avant la suspension des travaux à l'Assemblée nationale du Québec, le gouvernement adopte le projet de loi 31 qui élargit les actes que les pharmaciens peuvent poser, comme prolonger des ordonnances, prescrire et administrer des vaccins, ainsi que le projet de loi 43 qui donne plus de pouvoirs aux infirmières praticiennes qui pourront poser des gestes jusque là réservés aux médecins, comme le suivi de certaines grossesses ou le diagnostic de maladie courante. À la mi-avril 2020, le CHU Ste-Justine est à moins de 50 % du taux d'occupation d'hospitalisation, une situation inédite pour cette période de l'année. Il y a une diminution des maladies non infecteuses, et qui ont une fréquence précise dans la population comme les maladies métaboliques, ce qui laisse croire aux médecins du CHU que les parents relativisent l'urgence des symptômes mineurs afin d'éviter d'aller à l'hôpital par crainte de la Covid-19. Entre avril 2020 et février 2021, il y a un million de moins d'entrées dans les salles d'urgences du Québec, une diminution de 29 %. Plusieurs personnes ont retardé leur visite à l'urgence par crainte de contracter la Covid-19 dans les hôpitaux. Ce retardement du moment de consultation, combiné au délestage afin d'hospitaliser les malades de la Covid-19, a eu des conséquences sur l'état de santé des malades, dont les personnes souffrant de problèmes cardiaques ou de cancer, ce qui mènera probablement à une surmortalité pour certaines affections. (fr)
  • Cet article relate les effets sur la santé publique de la pandémie de Covid-19 au Québec. Par rapport au reste de l'Occident, le Québec bénéficie d'une arrivée tardive de la maladie sur son territoire, de sorte que des mesures de santé publique ont pu rapidement être mises en place afin d'endiguer la maladie. L'état d'urgence sanitaire est déclaré le 13 mars 2020, ce qui donne des pouvoirs étendus à la ministre de la Santé et des Services sociaux. Les autorités de la santé publique suivent les directives de l'OMS et mettent en place des cliniques de dépistage du virus afin de mieux détecter, suivre et isoler les cas. À la fin mars 2020, le premier ministre du Québec affirme que la province est « [...] un des endroits au monde où on teste le plus ». Le système de santé québécois est également adapté en prévision d'une vague de patients contagieux nécessitant des soins hospitaliers significatifs. On tente ainsi d'acquérir le plus rapidement possible de l'équipement de protection, d'établir des zones "chaudes" et "froides" dans les hôpitaux et d'augmenter le nombre de lits médicalisés. Des milliers de lits d'hôtels sont également réservés en cas de débordements des hôpitaux. Les travailleurs de la santé ont deux foix plus de chance que la population québécoise d'attraper la Covid. À la mi-octobre 2020, 17 000 travailleurs de la santé avaient attrapés la Covid-19, dont 340 ont été hospitalisés et 11 en sont morts. Les hôpitaux répondent relativement bien aux besoins à ce niveau, ce qui n'est cependant pas le cas des centres d'hébergement et de soins de longue durée (CHSLD), demeurés dans l'angle mort des autorités sanitaires et dont environ le quart des établissements a recensé au moins un cas de Covid-19 parmi les patients ou le personnel au début du mois d'avril. Le 17 mars 2020, juste avant la suspension des travaux à l'Assemblée nationale du Québec, le gouvernement adopte le projet de loi 31 qui élargit les actes que les pharmaciens peuvent poser, comme prolonger des ordonnances, prescrire et administrer des vaccins, ainsi que le projet de loi 43 qui donne plus de pouvoirs aux infirmières praticiennes qui pourront poser des gestes jusque là réservés aux médecins, comme le suivi de certaines grossesses ou le diagnostic de maladie courante. À la mi-avril 2020, le CHU Ste-Justine est à moins de 50 % du taux d'occupation d'hospitalisation, une situation inédite pour cette période de l'année. Il y a une diminution des maladies non infecteuses, et qui ont une fréquence précise dans la population comme les maladies métaboliques, ce qui laisse croire aux médecins du CHU que les parents relativisent l'urgence des symptômes mineurs afin d'éviter d'aller à l'hôpital par crainte de la Covid-19. Entre avril 2020 et février 2021, il y a un million de moins d'entrées dans les salles d'urgences du Québec, une diminution de 29 %. Plusieurs personnes ont retardé leur visite à l'urgence par crainte de contracter la Covid-19 dans les hôpitaux. Ce retardement du moment de consultation, combiné au délestage afin d'hospitaliser les malades de la Covid-19, a eu des conséquences sur l'état de santé des malades, dont les personnes souffrant de problèmes cardiaques ou de cancer, ce qui mènera probablement à une surmortalité pour certaines affections. (fr)
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  • Cet article relate les effets sur la santé publique de la pandémie de Covid-19 au Québec. Par rapport au reste de l'Occident, le Québec bénéficie d'une arrivée tardive de la maladie sur son territoire, de sorte que des mesures de santé publique ont pu rapidement être mises en place afin d'endiguer la maladie. L'état d'urgence sanitaire est déclaré le 13 mars 2020, ce qui donne des pouvoirs étendus à la ministre de la Santé et des Services sociaux. (fr)
  • Cet article relate les effets sur la santé publique de la pandémie de Covid-19 au Québec. Par rapport au reste de l'Occident, le Québec bénéficie d'une arrivée tardive de la maladie sur son territoire, de sorte que des mesures de santé publique ont pu rapidement être mises en place afin d'endiguer la maladie. L'état d'urgence sanitaire est déclaré le 13 mars 2020, ce qui donne des pouvoirs étendus à la ministre de la Santé et des Services sociaux. (fr)
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  • Conséquences de la pandémie de Covid-19 sur la santé publique du Québec (fr)
  • Conséquences de la pandémie de Covid-19 sur la santé publique du Québec (fr)
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