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- La pandémie de Covid-19 au Québec est une crise sanitaire provoquée par la maladie à coronavirus 2019 (Covid-19). Cet article décrit l'historique, les conséquences scientifiques, politiques, sociales et économiques de la pandémie dans cette région du monde. À l'instar d'une bonne partie des gouvernements de la planète, le gouvernement du Québec met en place des politiques sanitaires exceptionnelles, prônant des comportements-barrière pour aplatir la courbe, que l'on prévoit exponentielle, des personnes infectées, afin que celles-ci ne saturent pas le système de santé québécois. Au cours des premières semaines, on note ainsi une fermeture d'une majorité d'entreprises et institutions, dont les écoles et services de garde sauf pour les . L'enseignement supérieur se fera à distance pour l'essentiel de l'année 2020. Les premiers mois de la pandémie au Québec sont caractérisés par une forte mortalité dans les centres de personnes âgées, l'armée canadienne vient même en renfort. Cette mortalité mène le Québec à enregistrer le plus grand nombre de morts engendrés par la maladie au Canada, position que la province occupe toujours près de 2 ans plus tard. Dès mars 2020, le gouvernement québécois met en place des conférences de presse dans un format hors du commun : le premier ministre et la, puis le ministre de la Santé tiennent une conférence de presse quotidienne en compagnie du chef de la Direction générale de la santé publique, Horacio Arruda. Ceci consacre cette personne, inconnue du grand public avant la pandémie de Covid-19, comme un personnage incontournable de la gestion gouvernementale de la pandémie au Québec. Ce format est conservé jusqu'en janvier 2022, alors que le successeur d'Arruda, , demande à ce que ses conférences de presse soient sans la présence d'élus, afin d'afficher une plus grande indépendance face au gouvernement. À l'instar du gouvernement du Canada, le gouvernement du Québec déploie au fil des mois plusieurs programmes d'aide financière qui viennent supporter différents secteurs et personnes affectés par la pandémie et qui relèvent de son champ de compétence : transport en commun, restaurateurs, tenanciers de bars, hôtels, cinémas, etc. Pendant la période où le Québec est affecté par la pandémie, plusieurs vagues de contamination ont lieu sur le territoire, avec comme patron général une embellie au printemps-été, où les mesures sanitaires sont allégées, et une détérioration pendant l'automne et l'hiver, pendant lesquelles les mesures sont resserrées. Le gouvernement du Québec doit reculer sur les conditions de rassemblement du temps des fêtes en décembre 2020 et en décembre 2021. Au plus dur de la pandémie, un couvre-feu est instauré (du début janvier jusqu'au début juin 2021, puis à partir du 30 décembre 2021). À la suite de la mise en place du second couvre-feu, certaines études ont remis en doute l’efficacité de cette mesure pour limiter la transmission de la Covid-19. Les mesures sanitaires sont d'abord appliquées au territoire québécois dans son ensemble puis, à l'automne 2020, une différenciation par région administrative est mise en place sous forme d'un système de paliers d'alertes. Ce système est par la suite mis de côté pour voir le retour des mesures s'appliquant au territoire au complet en décembre 2021 lors de la hausse fulgurante de cas provoquée par le variant Omicron. La campagne de vaccination débute dès décembre 2020. Les Québécois terminent l'année 2021 avec une couverture vaccinale parmi les meilleures des pays développés. La province est également la première au Canada à mettre en place un passeport vaccinal en septembre 2021. Celui-ci est exigé pour accéder à des commerces non essentiels présentant un certain risque de contamination (restaurants, cinémas, bars, salles de spectacle, etc.). (fr)
- La pandémie de Covid-19 au Québec est une crise sanitaire provoquée par la maladie à coronavirus 2019 (Covid-19). Cet article décrit l'historique, les conséquences scientifiques, politiques, sociales et économiques de la pandémie dans cette région du monde. À l'instar d'une bonne partie des gouvernements de la planète, le gouvernement du Québec met en place des politiques sanitaires exceptionnelles, prônant des comportements-barrière pour aplatir la courbe, que l'on prévoit exponentielle, des personnes infectées, afin que celles-ci ne saturent pas le système de santé québécois. Au cours des premières semaines, on note ainsi une fermeture d'une majorité d'entreprises et institutions, dont les écoles et services de garde sauf pour les . L'enseignement supérieur se fera à distance pour l'essentiel de l'année 2020. Les premiers mois de la pandémie au Québec sont caractérisés par une forte mortalité dans les centres de personnes âgées, l'armée canadienne vient même en renfort. Cette mortalité mène le Québec à enregistrer le plus grand nombre de morts engendrés par la maladie au Canada, position que la province occupe toujours près de 2 ans plus tard. Dès mars 2020, le gouvernement québécois met en place des conférences de presse dans un format hors du commun : le premier ministre et la, puis le ministre de la Santé tiennent une conférence de presse quotidienne en compagnie du chef de la Direction générale de la santé publique, Horacio Arruda. Ceci consacre cette personne, inconnue du grand public avant la pandémie de Covid-19, comme un personnage incontournable de la gestion gouvernementale de la pandémie au Québec. Ce format est conservé jusqu'en janvier 2022, alors que le successeur d'Arruda, , demande à ce que ses conférences de presse soient sans la présence d'élus, afin d'afficher une plus grande indépendance face au gouvernement. À l'instar du gouvernement du Canada, le gouvernement du Québec déploie au fil des mois plusieurs programmes d'aide financière qui viennent supporter différents secteurs et personnes affectés par la pandémie et qui relèvent de son champ de compétence : transport en commun, restaurateurs, tenanciers de bars, hôtels, cinémas, etc. Pendant la période où le Québec est affecté par la pandémie, plusieurs vagues de contamination ont lieu sur le territoire, avec comme patron général une embellie au printemps-été, où les mesures sanitaires sont allégées, et une détérioration pendant l'automne et l'hiver, pendant lesquelles les mesures sont resserrées. Le gouvernement du Québec doit reculer sur les conditions de rassemblement du temps des fêtes en décembre 2020 et en décembre 2021. Au plus dur de la pandémie, un couvre-feu est instauré (du début janvier jusqu'au début juin 2021, puis à partir du 30 décembre 2021). À la suite de la mise en place du second couvre-feu, certaines études ont remis en doute l’efficacité de cette mesure pour limiter la transmission de la Covid-19. Les mesures sanitaires sont d'abord appliquées au territoire québécois dans son ensemble puis, à l'automne 2020, une différenciation par région administrative est mise en place sous forme d'un système de paliers d'alertes. Ce système est par la suite mis de côté pour voir le retour des mesures s'appliquant au territoire au complet en décembre 2021 lors de la hausse fulgurante de cas provoquée par le variant Omicron. La campagne de vaccination débute dès décembre 2020. Les Québécois terminent l'année 2021 avec une couverture vaccinale parmi les meilleures des pays développés. La province est également la première au Canada à mettre en place un passeport vaccinal en septembre 2021. Celui-ci est exigé pour accéder à des commerces non essentiels présentant un certain risque de contamination (restaurants, cinémas, bars, salles de spectacle, etc.). (fr)
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